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De l’enfance à la jeunesse, Georges Sand

Publié le 05/06/2024

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« Texte 4 : De l’enfance à la jeunesse, Georges Sand INTRO : Nous avons à l’étude « De l’enfance à la Jeunesse » extrait du roman autobiographique Histoire de ma vie écrit par George Sand entre 1847 et 1854, publié en 1855.

De son vrai nom Aurore Dupin, romancière prolifique et défenseuse des droits des femmes.

Dès ses premiers écrits, elle s’inspire du nom de son amant, Jules Sandeau, pour prendre le pseudonyme de Georges Sand.

Elle va publier des romans champêtres relatant sa vie comme « Indiana » en 1832, puis « Valentine » la même année.

Elle y défend le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes.

Elle entreprend d’écrire Histoire de ma vie dans lequel elle y raconte les étapes de sa vie, sans souci d’exhaustivité, mais avec le souhait que ses contemporains se retrouvent en elle.

Dans cet extrait, celle qui se prénomme encore Aurore est âgée d’environ 13 ans et vit avec sa grand-mère, sous la surveillance de Rose, sa servante.

Elle y évoque sa curiosité pour tout ce qui l’entoure, son énergie vitale et déjà, son gout pour la liberté et la campagne.

C’est pourquoi nous nous demanderons comment George Sand rend elle compte de son amour pour la nature, dans cet extrait autobiographique.

Dans un premier temps nous analyserons de la ligne 1 à 18 la liberté physique, puis dans un 2nd nous observerons de la ligne 18 à 35 une vie rurale avec ses amis. STRUCTURE : I. II. La liberté physique ligne 1 à 18 « échappé » Vie rurale avec ses amis ligne 18 à 35 1) La liberté physique « ayant enfin compris que je n’étais jamais malade que faute d’exercice et de grand air avait pris le parti de me laisser courir » PROPOSITION DE CAUSE NEGA RESTRICTIVE « pourvu que je ne revinsse pas avec des déchirures à ma personne ou à mes vêtements » PROPOSITION DE CONDITION NEGA TOTALE SUBJONCTIF IMPARFAIT « peu à peu à ma liberté physique » PROGRESSIVEMENT « La nature me poussait par un besoin invincible » « ces deux années » PERSONNIFICATION + NEGATION CCT DET DEMONSTRATIFS PRONOM DEMONSTRATIFS ADVERBES SUPERLATIF OPPOSITION PASSE SIMPLE VERBE ADVERBE « celles où je rêvai et pleurai pourtant le plus, furent aussi celles où je courus et ou je m’agitai d’avantage.

» « Mon corps et mon esprit se commandaient alternativement » Longue phrase ou George Sand explique que les 2 femmes qui s’occupaient d’elle la laissaient libre, sous condition La grand-mère pense que l’exercice et le grand air sont bons pour sa santé Rose la laissait sortir si elle revenait propre et pas blessée.

Souci typique d’une servante, qui risquerait de se faire disputer par sa patronne qu’il arrivait quelque chose à la jeune fille ou à ses biens matériels Elle a obtenu sa liberté progressivement, ça n’a peut-être pas toujours été ainsi La nature domine aurore qui la pousse à la « seconder » Allusion à deux années précises Image de George Sand opposée entre une sensibilité, une tristesse liée à l’adolescence et une petite fille active et pleine de vie Mise à égalité du corps (courus, agita) et de l’esprit (rêvai, pleurai) « une inquiétude d’activité et une fièvre de contemplations » Activités intense connivence entre l’exercice physique et le domaine intellectuel.

Les mots inquiétudes et fièvre, liés à l’angoisse ou à la maladie, montrent que la jeune Sand est pleine de vie, curieuse de tout.

Elle semble ne pas aimer l’inactivité.

Elle à soif d’obsession et d’esprit MODALISATEUR « pour ainsi dire » Sand, adulte, emploie des métaphores pour faire comprendre aux lecteurs la jeune fille qu’elle était (rêveuse) IMPARFAIT D’HABITUDE « Je dévorais les livres qu’on me Attitude passive de la jeune Aurore qui ne PSR mettait entre les mains » » semble pas choisir ses lectures. METAPHORE Bonne lectrice, métaphore alimentaire, idée HYPERBOLIQUE de quantités. Image came et tranquille d’Aurore en train de bouquiner. CONNECTEUR LOGIQUE Cette image calme d’aurore est cassée par « et puis tout à coup » DE TEMPS ce connecteur qui montre un revirement de situation, idée de fugue, d’active, la nature l’appelle IMPARFAIT D’HABITUDE « je sautais par la fenêtre du rez de Récit comique de cette quasi-fugue, elle fuit PROP DE TEMPS chaussée, quand elle se trouvait vers cette nature qui l’appelle. 2ème ACTIONS plus près de moi que la porte, et Détails sur l’agencement de la maison, et la COMPARAISON ANIMALE souplesse d’Aurore, puis sur sa fugue.

La j’allais m’ébattre dans le jardin ou dans la campagne, comme un comparaison animale montre la vitalité de la poulain échappé.

» jeune fille  Eduquée avec une certaine liberté.... »

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