De l'apologue ou de l'essai, lequel de ces deux genres vous paraît le plus convaincant ?
Publié le 09/12/2021
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II. Examen de la force de conviction de l'essai L'essai se pose comme étant le genre visant à provoquer l'adhésion du lecteur par la pure argumentation. C'est le genre philosophique par excellence : on y expose des idées, on les soutient, on permet au lecteur de suivre un cheminement démonstratif rationnel, c'est-à-dire de construire pas à pas une conviction en passant non pas par une séduction mais par un raisonnement. Autrement dit, le lecteur, s'il suit le cheminement démonstratif proposé par l'essai, construit sa propre conviction en même temps que l'auteur de l'essai et ne se contente donc pas de la recevoir et d'y souscrire. L'essai semble donc rendre possible une conviction construite, fondée, particulièrement forte, donc. III. Evaluation comparative finale Il apparaît que l'essai et l'apologue entraînent deux types de conviction différentes : il faut maintenant décider quelle est le type de conviction le plus pertinent et le plus puissant. La conviction entraînée par l'apologue est une conviction due à la séduction, celle entraînée par l'essai est, elle, due au raisonnement. Si l'on en appelle à la distinction entre conviction et persuasion posée dans l'introduction, il semble qu'il faille réserver le mot de conviction au genre de l'essai et celui de persuasion au genre de l'apologue, qui joue de la séduction pour entraîner l'adhésion. La distinction entre les deux genres ne se fait donc pas tant du point de vue de la puissance de la conviction qu'ils entraînent, mais du genre de conviction qu'ils induisent.
II. Examen de la force de conviction de l'essai L'essai se pose comme étant le genre visant à provoquer l'adhésion du lecteur par la pure argumentation. C'est le genre philosophique par excellence : on y expose des idées, on les soutient, on permet au lecteur de suivre un cheminement démonstratif rationnel, c'est-à-dire de construire pas à pas une conviction en passant non pas par une séduction mais par un raisonnement. Autrement dit, le lecteur, s'il suit le cheminement démonstratif proposé par l'essai, construit sa propre conviction en même temps que l'auteur de l'essai et ne se contente donc pas de la recevoir et d'y souscrire. L'essai semble donc rendre possible une conviction construite, fondée, particulièrement forte, donc. III. Evaluation comparative finale Il apparaît que l'essai et l'apologue entraînent deux types de conviction différentes : il faut maintenant décider quelle est le type de conviction le plus pertinent et le plus puissant. La conviction entraînée par l'apologue est une conviction due à la séduction, celle entraînée par l'essai est, elle, due au raisonnement. Si l'on en appelle à la distinction entre conviction et persuasion posée dans l'introduction, il semble qu'il faille réserver le mot de conviction au genre de l'essai et celui de persuasion au genre de l'apologue, qui joue de la séduction pour entraîner l'adhésion. La distinction entre les deux genres ne se fait donc pas tant du point de vue de la puissance de la conviction qu'ils entraînent, mais du genre de conviction qu'ils induisent.
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