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David Hume, Enquête sur l'entendement humain, commentaire

Publié le 07/07/2020

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« Hume ? Expliquer le texte suivant : On peut affirmer en toute sûreté, je pense, que quantité et nombre sont les seuls objets propres de la connaissance et de la démonstration. Toutes les autres recherches humaines concernent seulement les questions de fait et d'existence; et celles-ci, on ne peut évidemment pas les s démontrer. Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'un être n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le 10 cas est différent pour les sciences proprement dites. Toute proposition qui n'est pas vraie y est confuse et inintelligible. La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10, c'est une proposition fausse et l'on ne peut jamais la concevoir distinctement. Mais César n'a jamais existé, ou l'ange Gabriel, ou un être quelconque n'ont jamais existé, ce sont peut-être des 15 propositions fausses, mais on peut pourtant les concevoir parfaitement et elles n'impliquent aucune contradiction. On peut donc seulement prouver l'existence d'un être par des arguments tirés de sa cause ou de son effet ; et ces arguments se fondent entièrement sur l'expérience. Si nous raisonnons a priori, n'importe quoi 20 peut paraître capable de produire n'importe quoi. La chute d'un galet peut, pour autant que nous le sachions, éteindre le soleil; ou le désir d'un homme gouverner les planètes dans leurs orbites. C'est seulement l'expérience qui nous apprend la nature et les limites de la cause et de l'effet et nous rend capables d'inférer l'existence d'un objet de celle d'un autre. David Hume, Enquête sur l'entendement humain, 1748. ...»

« Hume ► Expliquer le texte suivant : On peut affirmer en toute sûreté, je pense, que quantité et nombre sont les seuls objets propres de la connaissance et de la démonstration.

Toutes les autres recherches humaines concernent seulement les ques­ tions de fait et d'existence; et celles-ci, on ne peut évidemment pas les s démontrer.

Tout ce qui est peut ne pas être.

Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction.

L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence.

La proposi­ tion, qui affirme qu'un être n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe.

Le 10 cas est différent pour les sciences proprement dites.

Toute proposition qui n'est pas vraie y est confuse et inintelligible.

La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10, c'est une proposition fausse et l'on ne peut jamais la concevoir distinctement.

Mais César n'a jamais existé, ou l'ange Gabriel, ou un être quelconque n'ont jamais existé, ce sont peut-être des 15 propositions fausses, mais on peut pourtant les concevoir parfaitement et elles n'impliquent aucune contradiction.

On peut donc seulement prouver l'existence d'un être par des argu­ ments tirés de sa cause ou de son effet ; et ces arguments se fondent entièrement sur l'expérience.

Si nous raisonnons a priori, n'importe quoi 20 peut paraître capable de produire n'importe quoi.

La chute d'un galet peut, pour autant que nous le sachions, éteindre le soleil ; ou le désir d'un homme gouverner les planètes dans leurs orbites.

C'est seulement l' expé­ rience qui nous apprend la nature et les limites de la cause et de l'effet et nous rend capables d'inférer l'existence d'un objet de celle d'un autre.

David Hume, En quête sur l'entendement humain, 1748.

La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise.

Il faut et if suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.. »

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