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D'AUTRES DON JUAN: Goldoni, Mozart, Byron, Baudelaire

Publié le 17/10/2021

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« D ' AUTRES DON JUAN Mais l'œuvre de Molière ne fu t q u'un ja lon, si important qu'il fût, d ans l 'hi sto ire d 'un mythe litté­ r aire qui ne de vait pas s'a rrêter en s i bon che min. En 1736, le d ram aturge i talien Gold on i fit jouer un e p ièce inti tulée D on Giovannni Tenorio o ssia il dissoluto, commedia ( Don Jua n Tenorio, ou le d ébauché), e n vers blancs.

L 'œuv re, mani festement, s'oppose à la foi s aux traditions espagnoles, françaises et italiennes a uxquelles el le renvoie.

Dè s le départ, Goldoni songea à repr endre la lé gend e pour r ivaliser avec Molière, et pou r arrac her Don Juan à l a tradition it alienn e de la co mme dia de ll'a rte d ont le succès b ouffon n 'était d û, selon lui, qu'à � l 'ig no­ r ance e t à la bassesse du pu blic ».

Et pour ce faire, il modifia e n bonne partie l 'œuvre d e Tirso de Molina.

L 'auteur, c onforme en cela à son e sthétique ordi­ n aire, voulut faire de l a p ièce u ne pe inture de la so ciété.

P ar conséquent, il élimine autant que p ossible le s élé­ m ents merveilleux : il r efu se d 'agir à l' ins tar du modèle fran çais, et s upprime l a s tatue ani mé e et le fe stin qu i ju stifia ient le sous-titre de M olière.

I l n'y a p lus chez Goldoni, q ui prend explicitement ses dis tances avec l' auteur français sur ce point, à la place de la st atue v ivante, qu'u n m arbre i mm obile, r eliqu at de la vi eille tra dition.

Simplement, à l a fi n, le héros b lasphémateur t ombe, fra ppé pa r la fou dre.

Ce déno uement, d ont l 'auteur se flatte, permet d 'accorder science et religion.

La mor t d u person nage est à la fo is natu relle et surna- turelle.

I l n'est pas c ontraire à l'expérience qu'un h omme me ure ain si, à cause d e la foud re; et ce fait que l a raison admet satisfait aus si la foi.

Voi là donc en quoi G oldoni se d émarque d e M olière.

P ar rapport à la tra dition d e la commedia d elFarte, il su pprime Arle quin et t ous les a utres m asque s; les facé-. »

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