Dasté (Jean)

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(Jean) 1 La vie de Jean Dasté, entièrement vouée au spectacle, consacrée dans sa plus grande partie à animer un théltre de qualité en province, agitée ensuite par la difficulté das rapporta d'un animateur avec les organisa­ tions culturelles de la ville oil il exerce sas fonctions, illustre bien les problèmes de la décentrallaatfon cultu­ relle.

Par ailleurs, la fidélité de Dasté à une forme de théâtre accessible aux maaaea et qui ne sacrifie rien de sa qualité, et son acharnement à le défendre, rendent son entreprise exemplaire.

2 Fils du chef d'un dépôt de fiacres originaire du Pays basque, Dasté naft à Paris le 18 septembre 1904.

Sa mère, qui aurait voulu être actrice, le dirige vers le théâtre dès qu'il a son certificat d'études.

Élève des cours de comédie de la Mairie du XVIII" arrondisse­ ment, puis du ChAtelet, il entre à l'école du VIeux-colom­ bier.

De son contact avec Jacques Copeau, qui dirige ce théâtre, date sa passion pour l'art dramatique.

En 1925, il suivra le maitre (dont il épousera la fille, Marle­ Hélène) dans sa retraite bourguignonne.

L'aventure des Coplaux, qui jouent dans dea granges à l'intention des paysans et des vignerons, déclenche sa vocation pour le théâtre en province loin des mondanités des générales parisiennes.

S.

Il retrouve les anciens Coplaux, en 1931, dans la Compagnie des Quinze qui joue les pièces qu'André Obey compose pour elle.

La compagnie se disperse.

Jean Dasté tourne avec Jean Vigo, puis il fonde, avec André Bar­ sacq et Maurice Jacquemont, la Compagnie dea Quatre­ Saisons et dirige une école à l'Atelier.

En 1941, Il crée la Saison nouvelle et parcourt la province jusqu'en 1943.

La récompense à cette constance, ce sera, dans le cadre de la décentralisation du théâtre, sa nomination, en 1945, comme directeur de la Compagnie des comé­ diens de Grenoble, puis, en 1947, de la Comtclle de 2 / 2. »