D'après Mallarmé il faut, en poesie, « céder l'initiative aux mots ». Vous expliquerez et discuterez cette déclaration.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : D'après Mallarmé il faut, en poesie, « céder l'initiative aux mots ». Vous expliquerez et discuterez cette déclaration. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. On notera bien qu'il ne s'agit en l'occurrence que d'initiative, que de début, qu'il ne s'agit en aucune façon d'« écriture automatique ». Mallarmé, dont un des soucis essentiels est d'éliminer le hasard, ne peut pas vouloir dire que les mots à eux seuls feront tout le travail. Au contraire, il était soucieux de précision dans ses arrangements de mots, de volonté lucide et réfléchie dans le travail poétique. Mais ce qu'il ne veut pas, c'est que, pour commencer, le poète (ou le lecteur) se raidisse intellectuellement, veuille imposer, à des mots qui n'en veulent pas, une idée, un raisonnement, une suite logique. Non pas qu'il faille dire que l'oeuvre terminée n'offrira ni suite ni même une certaine logique, mais, à l'origine, il ne doit pas y avoir suite « élocutoire », c'est-à-dire une suite faite par et pour la progression rhétorique.