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DANTON Georges Jacques (26 octobre 1759-5 avril 1794)

Publié le 23/05/2020

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Homme politique français. Avocat au Conseil du roi (1787), député du tiers aux États généraux, il fut l'un des fondateurs du club des Cordeliers. Menacé d'arrestation, il dut se réfugier quelque temps en Grande-Bretagne (1791). Procureur adjoint de la Commune de Paris, il devint ministre de la Justice dans le Conseil exécutif en 1792 et agit en véritable chef de gouvernement contre l'invasion prussienne. Il fut accusé - mais s'en défendit - d'avoir été l'instigateur des massacres de Septembre. Député de Paris à la convention (sept. 1792), il fut attaqué par les Girondins qui le dénonçaient, non sans raisons, comme un ministre concussionnaire ; cette hostilité le rejeta vers les Montagnards, dont il était loin de partager l'extrémisme. Président de fait du Comité de salut public en avr. 1793, il en fut évincé en juill. À la tête du groupe des « Indulgents », il s'opposa à la Terreur jacobine. Celle-ci eut raison de lui et de ses amis (Desmoulins, Fabre d'Églantine, Hérault de Séchelles), arrêtés dans la nuit du 29 au 30 mars 1794, condamnés à mort et guillotinés le 5 avr., à la suite d'un procès houleux.

« DANTON Georges Jacques (26 octobre 1759-5 avril 1794) Homme politique Pauvre, il commence ses études chez les oratoriens de Troyes.

En 1780, ses fonctions de clerc de procureur lui permettent de poursuivre sa formation juridique à Paris.

Sept ans plus tard, son mariage avec la riche héritière d’un cafetier parisien, Gabrielle Charpentier, lui permet de faire l’acquisition de la charge d’avocat au Conseil du roi.

Dès juillet 1789, la Révolution qui se lève l’enthousiasme.

Il harangue la foule.

Il anime le club des Cordeliers.

Ce n’est pourtant qu’après le 10 août 1792 que Danton, qui a dû se réfugier en Angleterre pendant quelques semaines après la fusillade sur le Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, prend un rôle déterminant.

Au sein du Conseil exécutif, il devient ministre de la Justice.

Le 2 septembre 1792, sa fougue d’orateur l’incite à proclamer « de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée » .

Dans les jours qui suivent, il ferme les yeux sur les massacres de septembre.

Les Girondins ne lui pardonnent pourtant pas sa popularité.

Ils le soupçonnent, qui plus est, de concussion, d’avoir détourné des fonds secrets qui lui ont été confiés.

Ces soupçons le rejette vers les Montagnards.

Le 7 avril 1793, il est élu au Comité de salut public. Mais, épuisé, remarié à Louise Gély qui n’a que seize ans, il demande à prendre ses distances.

Qu’il ait été le créateur du Tribunal révolutionnaire n’empêche pas Danton de devenir suspect aux yeux des Montagnards, parce qu’il demande parfois de la clémence, parce qu’il n’admet pas la déchristianisation, parce que l’extrémisme des Enragés lui répugne.

Après quelques jours passés en Champagne, Danton, rentré à Paris le 20 novembre 1793, soutient de toutes ses forces le courant modéré de la Montagne.

Robespierre fait alliance avec lui parce qu’il craint plus que tout d’être débordé par sa gauche. Mais à peine les têtes des Hébertistes sont-elles tombées que Robespierre, pour maintenir l’équilibre de son gouvernement, sacrifie Danton.

Le 31 mars 1794, il est arrêté.

Le scandale de la liquidation de la Compagnie française des Indes, dans lequel ses amis Camille Desmoulins et Fabre d’Eglantine sont compromis, tient lieu de. »

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