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Dans son livre Au coeur du fantastique, publié en 1965, Roger Caillois, réfléchissant sur le fantastique au sens large (histoires extraordinaires, contes féeriques, récits de science-fiction, etc.), pense que ce dernier exprime « la tension entre ce que l'homme peut et ce qu'il souhaiterait pouvoir ». Vous commenterez ce jugement en vous appuyant sur des exemples empruntés à votre culture personnelle - littéraire, cinématographique.

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans son livre Au coeur du fantastique, publié en 1965, Roger Caillois, réfléchissant sur le fantastique au sens large (histoires extraordinaires, contes féeriques, récits de science-fiction, etc.), pense que ce dernier exprime « la tension entre ce que l'homme peut et ce qu'il souhaiterait pouvoir ». Vous commenterez ce jugement en vous appuyant sur des exemples empruntés à votre culture personnelle - littéraire, cinématographique.. Ce document contient 1873 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
La fiction dans les récits merveilleux permet d'extraordinaires exploits. Ex. : dans les romans de Chrétien de Troyes, exploits réalisés par les chevaliers de la Table Ronde et particulièrement Lancelot. • La mort elle-même n'est plus une limite infranchissable. Ex. : épreuve des Enfers dans les récits mythologiques de l'Antiquité. Orphée, vainqueur des Enfers : légende reprise par Nerval. 3. Etre un autre • Les récits merveilleux et fantastiques nous font pénétrer dans un univers où les identités sont instables : c'est le monde des métamorphoses. Ex.

« Introduction • Essai de définition : la littérature fantastique « au sens large » englobe des domaines différents qu'il fautdistinguer.1.

Le merveilleux des contes de fées ou des récits de science-fiction : la féerie est un monde où tout est possible,un univers qui n'est pas forcément effrayant (on ne peut pas avoir peur puisque l'on admet a priori que c'est unmonde fictif).

Le lecteur accepte les phénomènes surnaturels sans chercher à les expliquer ou à les condamner.2.

Le fantastique proprement dit : il suppose la présence de deux ordres contradictoires, l'un naturel, l'autresurnaturel.

Pour le lecteur, il est l'occasion d'une hésitation, d'une interrogation, parfois d'une inquiétude, puisqu'ilfait cohabiter l'admissible etl'inadmissible.• La réflexion de Roger Caillois souligne un double aspect de la littérature fantastique au sens large :3.

elle exprimerait les désirs de pouvoir (ce que l'homme « souhaiterait pouvoir ») des humains et en offrirait laprojection imaginaire ;4.

elle manifesterait une tension entre la réalité des pouvoirs de l'homme et ses rêves.

Elle pourrait ainsi constituerune interrogation et une sorte de mise à l'épreuve fictive de ces pouvoirs. Questions : 5.

Quels rêves de pouvoir révèle la littérature fantastique chez l'homme ?6.

Quelles tensions entre le rêve et la réalité de ce pouvoir fait-elle apparaître ?7.

Quelles interrogations et quelles inquiétudes suscite-t-elle sur l'existence humaine et son devenir ? I.

La littérature fantastique révèle un imaginaire du pouvoir chez l'homme 1.

Pouvoir vivre dans un autre monde • Le « merveilleux » du voyage et de l'évasion permet au lecteur de contes ou de récits de science-fiction de sedéplacer hors de son univers.Ex.

: L'Odyssée d'Homère.• Il découvre ainsi des paysages inconnus parfois peuplés de créatures insolites, de divinités ou de monstres.Ex.

: Cyrano de Bergerac, l'Autre Monde ou les États et Empires de la lune.• La féerie procure alors un véritable « dépaysement de l'esprit » dans un univers surréel.Ex.

: les Contes d'Andersen.• Ces récits offrent de nouvelles possibilités au langage qui doit nommer l'inconnu.Ex.

: Rabelais, le Quart Livre (Épisode des paroles gelées). 2.

Réaliser l'impossible Le merveilleux permet d'abolir le quotidien et satisfait ainsi le rêve de vivre sans la contrainte du temps.

Ex.

: dansles contes de fées, effacement de toute donnée chronologique précise (« II était une fois...

»).

Dans les récitsd'anticipation, invention d'un avenir pour l'humanité et donc transport dans une autre région du temps (doubledimension spatiale et temporelle de l'évasion dans la science-fiction).

Cf.

le film de S.

Kubrick, 2001, L'Odyssée del'espace.

Dans Aurélia de Nerval, mélange du passé, du présent et du futur.La fiction dans les récits merveilleux permet d'extraordinaires exploits.Ex.

: dans les romans de Chrétien de Troyes, exploits réalisés par les chevaliers de la Table Ronde etparticulièrement Lancelot.• La mort elle-même n'est plus une limite infranchissable.Ex.

: épreuve des Enfers dans les récits mythologiques de l'Antiquité.

Orphée, vainqueur des Enfers : légende reprisepar Nerval. 3.

Etre un autre • Les récits merveilleux et fantastiques nous font pénétrer dans un univers où les identités sont instables : c'est lemonde des métamorphoses.Ex.

: les Métamorphoses d'Ovide.• Le rêve d'être quelqu'un d'autre peut ainsi prendre forme : rêve de puissance individuelle ou sociale.Ex.

: histoire traditionnelle du paysan devenant prince dans les contes de fées.• Les récits merveilleux et fantastiques permettraient ainsi une libération de l'inconscient.

Ex.

: rêves rapportés parNerval dans Aurélia. II.

La tension entre le désir et la réalité 1.

Les contraintes du réel • Elles s'imposent comme autant d'obstacles à la réalisation du rêve.

Dans le récit merveilleux, elles sont agrandiespar la fiction pour mettre en valeur l'exploit réalisé par le héros.

Il devient dès lors difficile de croire à cette réalité.Ex.

: montagnes infranchissables, forêts impénétrables dans les légendes chevaleresques.

La mer et ses périls dans. »

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