Dans son Discours de Suède, Albert Camus, déclare: « L'art, dans un certain sens, est une révolte contre le monde dans ce qu'il a de fuyant et d'inachevé... Il ne s'agit pas de savoir si l'art doit fuir le réel ou s'y soumettre, mais seulement de quelle dose exacte de réel l'œuvre doit se lester pour ne pas disparaître dans les nuées, ou se traîner, au contraire, avec des semelles de plomb. » Commentez et éventuellement discutez ce point de vue concernant les rapports de l'art avec le
Publié le 01/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans son Discours de Suède, Albert Camus, déclare: « L'art, dans un certain sens, est une révolte contre le monde dans ce qu'il a de fuyant et d'inachevé... Il ne s'agit pas de savoir si l'art doit fuir le réel ou s'y soumettre, mais seulement de quelle dose exacte de réel l'uvre doit se lester pour ne pas disparaître dans les nuées, ou se traîner, au contraire, avec des semelles de plomb. » Commentez et éventuellement discutez ce point de vue concernant les rapports de l'art avec le réel, en vous appuyant sur des exemples précis.. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« Cf. Camus : l'art est une exigence d'impossible mise en forme, comme il est exigence de quête de l'absolu. Révolte de l'art : élément créateur. Car élan de l'Artiste vers Infini, Absolu, « Azur », comme dit Mallarmé. On se heurte à « l'incomplet de la destinée » -Chateaubriand -, à ce qui borne ses possibilités de réalisation, à ce « fuyant » (Bergson) de la conscience, de la connaissance humaines. Certes l'uvre d'art ne doit pas «disparaître dans les nuées ». Pas d'utopie, pas d'imaginaire abusif. Camus attaque ici romanesque excessif ou même fantastique (qu'il n'aime guère)... Pas d'hermétisme (cf. Mallarmé) non plus. Donc il attaque le symbolisme (finissant surtout), peut-être même le surréalisme, en tout cas le Dadaïsme. Il faut une position lucide, donc une révolte contrôlée, non pas la fuite. Car l'art construit. Mais pas non plus réalisme strict, sinon l'art se « traînerait » terre à terre, que ce soit avec ou sans « semelles de plomb ». [Pense-t-il aux romanciers du XIXe siècle ?] ...»
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Dans
son Discours de Suède, Albert Camus, déclare:
« L'art, dans un certain sens, est une révolte contre le
monde dans ce qu'il a de fuyant et d'inachevé ...
li ne s'agit
pas de savoir si l'art doit fuir le réel ou s'y soumettre, mais
seulement de quelle dose exacte de réel l'œuvre doit se lester
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pour ne pas disparaître dans les nuées, ou se traîner, au
contraire, avec des semelles de plomb.
»
Commentez et éventuellement discutez ce point de vue concer
nant les rapports de l'art avec le réel, en vous appuyant sur
des exemples précis.
plan Introduction
• La révolte existe depuis que l'homme existe.
Condition
humaine bornée par mort r" puissance de pensée et désirs.
cf.
Prométhée.
• « Apparemment négative puisqu'elle ne crée rien, la
révolte est profondément positive puisqu'elle révèle ce qui,
en l'homme, est toujours à défendre.
» (Camus, L'homme
révolté).
• Camus la considère donc comme « une des dimensions
esse ntielles de l'homme».
idem.
• Explication et mise en ordre de la phrase de Camus qui est
le sujet.
• Présentation du plan..
»
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