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Dans Le Monde du 25 novembre 1983, Bertrand Poirot-Delpech écrivait : « Quand j'ouvre un roman, un vague soupçon me visite, même lorsque l'auteur ou son éditeur m 'affirment[...] qu 'ils n'ont en vue que de me divertir ou de m'émouvoir,[ ... ] oui, le soupçon me vient qu'on en veut aussi à mes idées, qu'on espère me «refiler» certaines convictions, qu'en somme il n'est de romans, fussent-ils sans idée visible, qu'à thèse.» En appuyant votre argumentation sur les romans que vous avez lu

Publié le 13/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans Le Monde du 25 novembre 1983, Bertrand Poirot-Delpech écrivait : « Quand j'ouvre un roman, un vague soupçon me visite, même lorsque l'auteur ou son éditeur m 'affirment[...] qu 'ils n'ont en vue que de me divertir ou de m'émouvoir,[ ... ] oui, le soupçon me vient qu'on en veut aussi à mes idées, qu'on espère me «refiler» certaines convictions, qu'en somme il n'est de romans, fussent-ils sans idée visible, qu'à thèse.» En appuyant votre argumentation sur les romans que vous avez lus, vous vous demanderez si, comme le soutient le critique, tous les romans contiennent une thèse que l'auteur cherche à vous faire connaître et partager.. Ce document contient 1002 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Vous pourriez annoncer, soit qu'il y a respect contractuel, soit rupture, dans la mesure où le romancier profite de sa situation pour « faire la leçon ». Le« sans idée visible » de Poirot-Delpech vous invite à réfléchir sur le travail souterrain de l'idéologie qui s'impose, donc à poser le problème, soit de la transparence de l'oeuvre, soit surtout de son « innocence ». Innocence signifierait que l'oeuvre est comme désengagée, qu'elle n'est pas oeuvre de combat et qu'elle ne vise à rien d'autre qu'à plaire et à distraire : or, et ce serait peut-être encore plus vrai de la chanson de variétés, une oeuvre transmet forcément quelque chose—ne serait-ce que la vision d'un mode de vie donné—soit comme idéal, soit comme éminemment désirable. Dans un premier mouvement, on pourrait approuver B. Poirot-Delpech: oui, c'est vrai, un nombre infini de romans soutiennent une thèse, soit pour défendre les opprimés (souvenez-vous de la mise en exergue des Misérables qui se termine par : « Tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. », 1862). Ces romans ont aumoins l'honnêteté d'annoncer clairement leur propos : ils sont de la morale, de la philosophie, de la sociologie, de la métaphysique en action, agréablement enrobés de fiction. C'est le cas, bien sûr, de Zola choisissant, pour Les Rougon-Macquart, detraiter en somme d'une question sociale par roman, le sous-titre du roman entier étant d'ailleurs tout à fait explicite : Histoire naturelle et sociale d'une familllle sous le second Empire, ...»

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