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Dans la préface d'une de ses tragédies, Racine prétend « avoir suivi l'Histoire avec beaucoup de fidélité ». Certains critiques se sont plu, au contraire, à retrouver dans ses pièces un reflet de son époque. En faisant la part de la vérité historique et de l'actualité dans le théâtre de Racine, vous montrerez qu'il se recommande surtout par sa valeur générale et humaine.

Publié le 19/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans la préface d'une de ses tragédies, Racine prétend « avoir suivi l'Histoire avec beaucoup de fidélité ». Certains critiques se sont plu, au contraire, à retrouver dans ses pièces un reflet de son époque. En faisant la part de la vérité historique et de l'actualité dans le théâtre de Racine, vous montrerez qu'il se recommande surtout par sa valeur générale et humaine.. Ce document contient 1065 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Dans la préface d'une de ses tragédies, Racine prétend « avoir suivi l'Histoire avec beaucoup de fidélité ».

Certains critiques se sont plu, au contraire, à retrouver dans ses pièces un reflet de son époque. En faisant la part de la vérité historique et de l'actualité dans le théâtre de Racine, vous montrerez qu'il se recommande surtout par sa valeur générale et humaine. LES GRANDES LIGNES DU PLAN Les trois points essentiels sont nettement indiqués.

Mais les sous-parties? Le plan précédent, sans parler de plusieurs plans sur Corneille, vous a habitués à distinguer plusieurs éléments dans une pièce, entre autres essentiellement le sujet et les personnages.

Voilà vos subdivisions. LECTURES — On ne vous demande pas de vous limiter à l'étude d'une pièce.

N'en profitez pas pour faire une revue d'ensemble.

Contentez-vous de deux tragédies : Britannicus et Mithridate.

Mieux vaut approfondir qu'élargir outre mesure.

Lisez avec soin les préfaces des tragédies essentielles, où Racine s'explique sur la manière dont il a utilisé l'Histoire (pas seulement celles de Mithridate et de Britannicus).

Relisez les deux pièces — en particulier Britannicus ; Mithridate — en confrontant avec les notes de vos éditions qui vous donnent pour ces différents passages, au bas des pages, les sources historiques correspondantes de Racine. PLAN DÉTAILLÉ Racine se plaît à manifester à plusieurs reprises, dans ses préfaces, des scrupules d'historien.

Pourtant, de son propre aveu, il ne s'est pas gêné pour modifier sur certains points la matière que lui offrait l'Histoire.

C'est qu'il voulait éviter de choquer le goût et les préjugés de ses contemporains.

C'est surtout qu'il entendait dégager de ces données historiques toute une peinture générale et humaine.

Par là ses sujets et ses personnages sont à la fois de leur temps, de son temps et de tous les temps. I.

Vérité historique Ces sujets et ces personnages sont d'abord de leur temps : dans une large mesure ils se conforment à la vérité historique.

Sans doute Racine n'a-t-il pas respecté pleinement cette exactitude des faits et des dates à laquelle les critiques du XVIIe siècle attachaient tant de prix.

Il fait vivre Britannicus et Narcisse deux ans de plus qu'ils n'ont vécu.

Il crée de toutes pièces l'amour de Britannicus et de Junie et fait au dénouement entrer la jeune fille chez les Vestales, alors qu'on ne pouvait y être admis après l'âge de dix ans.

De même Monime n'est plus, comme chez Plutarque, la sultane favorite, mais la fiancée de Mithridate.

Elle aime son fils Xipharès alors que Plutarque fait état des lettres passionnées qu'elle écrivait au roi du Pont.

Mais ces tragédies nous tracent, au cours de scènes pathétiques, des tableaux historiques : dans le plaidoyer d'Agrippine en face de Néron à la Scène n de l'Acte IV, surgit toute une évocation de la Rome impériale : la vénalité de l'armée et du peuple, la servilité du Sénat.

Mithridate, devant ses fils, en même temps qu'il leur expose son grandiose projet d'une marche sur Rome, fait le procès de l'impérialisme romain.

Surtout Racine a su conserver à ses personnages l'essentiel de leur personnalité historique.

Certes Burrhus est idéalisé (Tacite nous montre que son austère vertu se tempérait fâcheusement d'opportunisme et de faiblesse).

Mais le portrait de Néron fait pressentir sous « le monstre naissant » ce que sera son vrai visage : sa brutalité et son sadisme, son hypocrisie et son goût du cabotinage allié à un certain sens artistique.

Sans doute ne saurait-on parler d'une résurrection historique au sens où nous l'entendons de nos jours.

Ni Mithridate, ni Britannicus ne nous offrent la vision plastique et intégrale d'une civilisation avec les coutumes, les usages et les rites auxquels se plient les différents membres du corps. »

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