Dans la Préface de La Mare au diable (1851), Georges Sand écrit : Nous ne voulons pas dénier aux artistes le droit de sonder les plaies de la société
Publié le 02/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans la Préface de La Mare au diable (1851), Georges Sand écrit : « Nous ne voulons pas dénier aux artistes le droit de sonder les plaies de la société et de les mettre à nu sous nos yeux : mais n'y a-t-il pas autre chose à faire maintenant que la peinture d'épouvante et de menace? Dans la littérature à la mode, nous aimons mieux les figures douces et suaves que les scélérats à effet dramatique. Celles-là peuvent entreprendre et amener des conversions, les autres font peur, et la peur ne guérit pas l'égoïsme, elle l'augmente: Nous croyons que la mission de l'art est une mission de sentiment et d'amour». Vous vous fonderez sur des exemples précis pour commenter ces quelques lignes avant de dire si vous accordez à l'art - à la littérature plus particulièrement - la même mission que Georges Sand. Vous prendrez vos exemples aussi bien dans l'art contemporain que dans celui des siècles passés. ?.
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« Il faut considérer l'oeuvre de Georges Sand pour mieux comprendre ces lignes; celles-ci précèdent un des romans champêtres de cet auteur. La même idée apparaît d'ailleurs dans la préface de La petite Fadette, autre oeuvre de ce type. Et, de fait, dans ces romans sont évoqués des figures « douces et suaves», la petite Marie, Germain, Landry, dotées de vertus exemplaires, l'honnêteté, la discrétion, la générosité... On cherchera d'autres exemples de ces figures susceptibles «d'amener des conversions» (Fantine dans Les Misérables...), en constatant que ce type de littérature est souvent lié à un engagement social. ...»
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