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Dans la préface à l'Emile, J.J Rousseau écrivait : « la littérature et le savoir de notre siècle tendent beaucoup plus à détruire qu'à édifier" Cette réflexion vous paraît-elle s'appliquer aux textes du XVIIIe que vous connaissez ?

Publié le 21/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Dans la préface à l'Emile, J.J Rousseau écrivait : « la littérature et le savoir de notre siècle tendent beaucoup plus à détruire qu'à édifier" Cette réflexion vous paraît-elle s'appliquer aux textes du XVIIIe que vous connaissez ?. Ce document contient 960 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Dans la préface à l' Emile , J.J Rousseau écrivait : « la littérature et le savoir de notre siècle tendent beaucoup plus à détruire qu'à édifier" Cette réflexion vous paraît-elle s'appliquer aux textes du XVIIIe que vous connaissez ? XVIIIe siècle => combats et actions des philosophes des Lumières. I- Une manière d’écrire La littérature s’engage dans les grandes causes.

Voltaire : « Un livre n’est excusable qu’autant qu’il apprend quelque chose ». A- Plaire et distraire son lectorat « Il obtient tous les suffrages celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en même temps.» (Horace, Art poétique , III, 342-343). • Les écrivains au XVIIIe siècle investissent des genres plus simples, moins ardus que des essais.

Plaisir de la lecture + facilité.

Ex : • Dépaysement : Zadig => action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits .

« Du temps du roi Moabdard… » •Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Dans Candide , nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. NB : Le conte pour Voltaire doit être entendu par le plus de monde (ne pas oublier que les Lumières veulent que leurs idées rayonnent le plus possible) => certaine démocratisation de la littérature. => Comme le rappelle Voltaire, afin de convaincre et de toucher son auditoire « Il faut être très court et un peu salé, sans quoi les ministres et Mme de Pompadour, les commis et les femmes de chambre font de papillotes du livre ». B- Une lecture active, l’ironie • L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements. => L’ironie est omniprésente dans Candide :. »

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