Dans l’année 1814 et 1849, l’Europe est entre restauration et révolution, le mouvement des nationalités commence à se mettre en place et remet l’Europe en cause.
Publié le 08/12/2021
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Dans l’année 1814 et 1849, l’Europe est entre restauration et révolution, le mouvement des nationalités commence à se mettre en place et remet l’Europe en cause.
Comment le mouvement des nationalités a- t -il remis en cause l’ordre européen entre 1814 et 1849 ?
Tout d’abord le principe des nationalités s’oppose au principe de légitimité dynastique. Le principe des nationalités veut que la nation soit souveraine, elle ne veut plus de monarchie absolue et est en quête d’identité. L’éveil des nations à pour cause le soulèvement du peuple français qui voulait se libérer de la monarchie absolue ; cette idée a été diffusée dans toute l’Europe et a crée le principe des nationalités.
Les libéraux sont mécontents de l'absence de représentativité des peuples et de l'absence de Constitution dans la plupart des États européens. Ils s'opposent aux conservateurs, partisans de l'ordre monarchique. Les idées nationales, souvent liées aux idées libérales, se renforcent également. Les situations divergent.
Cependant, le congrès de Vienne qui est pour le principe de légitimité dynastique ne soutient pas cette souveraineté nationale. Ce congrès veut au contraire reconstruire l’Europe selon ce principe en formant la sainte alliance ainsi que la quadruple alliance.
Les peuples luttent pour leur indépendance et l’unité nationale, ils s’opposent aux régimes autoritaires restaurés en 1814-1815, les libéraux dénoncent la Sainte-Alliance des princes et son programme réactionnaire. Les élites qui parlaient le latin ou le français au XVIIIe siècle, redécouvrent la langue nationale, les écrivains et les artistes eux aussi s’inspirent des traditions populaires pour créer des œuvres dites « nationales ».
Certains Allemands et les Italiens, qui définissent leur nationalité suivant leur langue et leur culture, voudraient constituer un État unifié. En Italie, ces revendications sont portées par le mouvement des Carbonari (les « charbonniers », mouvement républicain présent également en France et en Espagne), auquel appartient Giuseppe Mazzini. Les Polonais, quant à eux, souhaiteraient voir renaître un État. La cause nationale est portée par le mouvement romantique et est popularisée par la situation grecque.
En 1830, des révolutions éclatent dans certains pays européens. Elles ont un bilan mitigé. En Italie, dans les États de l'Église, des insurrections ont pour but d'exiger l'unité nationale. Elles se soldent par une répression. Giuseppe Mazzini fonde en 1831 le mouvement Giovine Italia pour continuer la lutte.
Dans la partie de la Pologne contrôlée par la Russie, l'insurrection menée pour rétablir l'indépendance échoue également.
En revanche, la partie sud des Pays-Bas, majoritairement catholique et opposée à la partie nord protestante, accède à l'indépendance sous le nom de Belgique.
Les Grecs proclament leur indépendance et, en représailles, plusieurs milliers de civils sont tués dans l'île de Chios par les Turcs, émouvant l'Europe. Les puissances européennes soutiennent alors la cause de l'indépendance grecque. En Allemagne, les souverains de certains États d'Allemagne du Nord adoptent une Constitution.
Après avoir suscité des espoirs importants, le mouvement connaît néanmoins un net reflux pendant l'été 1848 et en 1849, où la répression l'emporte. En Allemagne, le parlement est dispersé et les troupes prussiennes rétablissent l'autorité des souverains. En Italie, les troupes autrichiennes rétablissent les souverains en Italie, dont le pape. En Autriche, l'empereur, avec l'aide des troupes loyalistes et l'appui militaire russe, rétablit son pouvoir. Le gouvernement national hongrois est écrasé en 1849, et l'union avec l'Autriche est rétablie.
Pour conclure, le mouvement des nationalités a essayé de remettre en cause l’ordre européen entre 1814 et 1849, ces mouvements ont marché pour certains pays tel que la Grèce ou la France qui a établit une République, mais n’ont pas réussi à réellement faire bouger les choses.
Dans l’année 1814 et 1849, l’Europe est entre restauration et révolution, le mouvement des nationalités commence à se mettre en place et remet l’Europe en cause.
Comment le mouvement des nationalités a- t -il remis en cause l’ordre européen entre 1814 et 1849 ?
Tout d’abord le principe des nationalités s’oppose au principe de légitimité dynastique. Le principe des nationalités veut que la nation soit souveraine, elle ne veut plus de monarchie absolue et est en quête d’identité. L’éveil des nations à pour cause le soulèvement du peuple français qui voulait se libérer de la monarchie absolue ; cette idée a été diffusée dans toute l’Europe et a crée le principe des nationalités.
Les libéraux sont mécontents de l'absence de représentativité des peuples et de l'absence de Constitution dans la plupart des États européens. Ils s'opposent aux conservateurs, partisans de l'ordre monarchique. Les idées nationales, souvent liées aux idées libérales, se renforcent également. Les situations divergent.
Cependant, le congrès de Vienne qui est pour le principe de légitimité dynastique ne soutient pas cette souveraineté nationale. Ce congrès veut au contraire reconstruire l’Europe selon ce principe en formant la sainte alliance ainsi que la quadruple alliance.
Les peuples luttent pour leur indépendance et l’unité nationale, ils s’opposent aux régimes autoritaires restaurés en 1814-1815, les libéraux dénoncent la Sainte-Alliance des princes et son programme réactionnaire. Les élites qui parlaient le latin ou le français au XVIIIe siècle, redécouvrent la langue nationale, les écrivains et les artistes eux aussi s’inspirent des traditions populaires pour créer des œuvres dites « nationales ».
Certains Allemands et les Italiens, qui définissent leur nationalité suivant leur langue et leur culture, voudraient constituer un État unifié. En Italie, ces revendications sont portées par le mouvement des Carbonari (les « charbonniers », mouvement républicain présent également en France et en Espagne), auquel appartient Giuseppe Mazzini. Les Polonais, quant à eux, souhaiteraient voir renaître un État. La cause nationale est portée par le mouvement romantique et est popularisée par la situation grecque.
En 1830, des révolutions éclatent dans certains pays européens. Elles ont un bilan mitigé. En Italie, dans les États de l'Église, des insurrections ont pour but d'exiger l'unité nationale. Elles se soldent par une répression. Giuseppe Mazzini fonde en 1831 le mouvement Giovine Italia pour continuer la lutte.
Dans la partie de la Pologne contrôlée par la Russie, l'insurrection menée pour rétablir l'indépendance échoue également.
En revanche, la partie sud des Pays-Bas, majoritairement catholique et opposée à la partie nord protestante, accède à l'indépendance sous le nom de Belgique.
Les Grecs proclament leur indépendance et, en représailles, plusieurs milliers de civils sont tués dans l'île de Chios par les Turcs, émouvant l'Europe. Les puissances européennes soutiennent alors la cause de l'indépendance grecque. En Allemagne, les souverains de certains États d'Allemagne du Nord adoptent une Constitution.
Après avoir suscité des espoirs importants, le mouvement connaît néanmoins un net reflux pendant l'été 1848 et en 1849, où la répression l'emporte. En Allemagne, le parlement est dispersé et les troupes prussiennes rétablissent l'autorité des souverains. En Italie, les troupes autrichiennes rétablissent les souverains en Italie, dont le pape. En Autriche, l'empereur, avec l'aide des troupes loyalistes et l'appui militaire russe, rétablit son pouvoir. Le gouvernement national hongrois est écrasé en 1849, et l'union avec l'Autriche est rétablie.
Pour conclure, le mouvement des nationalités a essayé de remettre en cause l’ordre européen entre 1814 et 1849, ces mouvements ont marché pour certains pays tel que la Grèce ou la France qui a établit une République, mais n’ont pas réussi à réellement faire bouger les choses.
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