Daniel François Esprit Auber1782-1871Sa vie se déroula à travers les
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Daniel François Esprit Auber
1782-1871
Sa vie se déroula à travers les treize régimes et changements de règnes qui, de Louis XVI à
la Troisième République, jalonnent les gloires et les vicissitudes de l'histoire de France ;
âgé de onze ans, il écrivait déjà des romances qui firent les délices des Merveilleuses et des
Incroyables.
Après avoir étudié avec Cherubini, il débuta dans le genre scénique en 1812
avec Jean de Couvin (pièce de Népomacène Lemercier) au château de Chimay.
C'est à partir
du Maçon (1825) qu'il compta comme l'un des plus importants représentants de
l'opéra-comique.
Nous le retrouverons sous la rubrique du grand opéra avec La muette de
Portici en 1828 ; puis vinrent Fra Diavolo (1830), Le Domino noir (1837), Les Diamants de la
Couronne (1841), Haydée (1847) ; en 1868, ses admirateurs fêtèrent ses quatre-vingt-six ans
lors de la première représentation du Premier jour de bonheur .
Il écrivit encore Rêves d'amour
en 1868 et mourut pendant la Commune.
Il avait succédé à Gossec à l'Académie en 1829,
avait été nommé directeur du Conservatoire en 1842 et maître de chapelle de la Cour
impériale en 1857..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Daniel François Esprit AUBER1782 - Caen1871 - ParisCherubini remarqua le concerto pour violon dujeune Auher, et décida de diriger ses études.
- « La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants » CICÉRON
- François Mauriac écrit dans Commencements d'une vie (1932) : « Est-ce à dire que les souvenirs d'un auteur nous égarent toujours sur son compte ? Bien loin de là : le tout est de savoir les lire. C'est ce qui y transparaît de lui-même malgré lui qui nous éclaire sur un écrivain. Les véritables visages de Rousseau, de Chateaubriand, de Gide se dessinent peu à peu dans le filigrane de leurs confessions et histoires. » Vous direz dans quelle mesure, selon vous, ce propos de François Mauri
- « Presque tous les arguments contre Voltaire s'adressent, en somme, au trop d'esprit qu'il eut. Puisqu'il avait tant d'esprit, il était donc superficiel. Puisqu'il avait trop d'esprit, c'est donc qu'il manquait de coeur. Tels sont les jugements du monde. » (Paul Valéry.) Vous discuterez ce « jugement du monde », en vous fondant sur la connaissance que vous avez de la vie et de l'oeuvre de Voltaire.
- Les ennemis de Boileau : Cotin, Boursault, Pradon, etc., lui ont violemment reproché d'avoir choisi le plus misérable des métiers, celui de satirique. Boileau s'est justifié dans la satire IX, A son esprit, où il démontre qu'il a toujours épargné les personnes, la vie privée; mais que c'est son droit et même son devoir, puisque c'est son tempérament, de dénoncer les méchants écrivains. Que pensez-vous de cette justification ?