Danemark 2004-2005: Confirmation électorale
Publié le 14/09/2020
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Danemark 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent
Confirmation électorale
Portés par leur succès (32,5 % des voix) à l’élection e
uropéenne du 13 juin 2004, les sociaux-démocrates
espéraient reprendre le pouvoir à la coalition de centre droit men
ée depuis 2001 par le Premier ministre
libéral Anders Fogh Rasmussen dont le parti avait été sanctionn
é (19,4 %).
Le gouvernement n’en a pas
moins avancé la date des élections législatives, prévues en
septembre 2005, au 8 février de la même
année afin de constituer un nouveau Parlement pour débattre de l’
importante réforme municipale qu’il
proposait, consistant à regrouper les communes et les régions admi
nistratives.
Il s’agissait, selon le
gouvernement, d’améliorer l’efficacité de l’administratio
n ; les sociaux-démocrates ont au contraire
affirmé que l’objectif était de procéder à des coupes bud
gétaires drastiques.
Si les libéraux (29 % des voix), en perdant quatre sièges aux lé
gislatives, ont été fragilisés, leurs alliés
conservateurs (10,3 %) en ont gagné trois, et le Parti (d’extrê
me droite) du peuple danois (13,2 %), qui
les soutient au Parlement, deux.
Les sociaux-démocrates (25,8 %) on
t perdu cinq sièges, ce qui a
provoqué la démission de leur président Mogens Lykketoft, rempl
acé le 12 avril 2005 par Helle Thorning-
Schmidt, première femme à occuper ce poste.
Les grands vainqueurs
des élections ont en fait été les
sociaux-libéraux de centre gauche qui ont refusé toute alliance av
ec le gouvernement (16 sièges).
Ils l’ont
ainsi contraint à maintenir sa difficile alliance avec le Parti du Pe
uple danois.
Le gouvernement, qui a été légèrement remanié, a sans dou
te dû une part de ce succès à la relative
modération dont il a fait preuve durant son mandat (2001-2005) vis-
à-vis du système social danois, son
ardeur réformatrice s’étant concentrée sur l’adoption de
lois restrictives sur l’immigration et la
citoyenneté.
Sa victoire tenait aussi aux réductions d’impôt
s qu’il a mises en œuvre et à l’amélioration de
la situation économique.
L’année 2004 a ainsi été marqué
e par un excédent budgétaire (3,6 milliards
d’euros) supérieur aux prévisions, une baisse de l’inflatio
n à un niveau parmi les plus bas historiquement
(1,2 % en 2004) et une décrue du chômage (5,9 % en février 2
005).
Ainsi relégitimé, le gouvernement a
pu préparer le référendum sur le Traité constitutionnel euro
péen fixé au 27 septembre 2005.
Les « non »
français et néerlandais en ont repoussé la perspective.
Le Prem
ier ministre a alors décidé de lancer un
débat national d'une année sur l'avenir de l'Union européenne..
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