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Danemark - 2001-2002: Mesures anti-immigration

Publié le 14/09/2020

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État de l'Europe septentrionale, composé de la péninsule du Jutland (Jylland) et de diverses îles de la Baltique, dont celles de Sjaelland, Fyn, Lolland, Falster, de Langeland et de Bornholm ; capitale Copenhague (København) sur l'île Sjaeland. • Les origines de l'État danois (jusqu'au XIe s.) • Des conquêtes des Valdemar à l'Union de Kalmar (1157/1397) • Les luttes avec la Suède (XVe/XVIIe s.) • Le « despotisme éclairé » du XVIIIe s. • Des guerres napoléoniennes à l'affaire des Duchés (1800/64) • La démocratie danoise depuis le XIXe s. Les origines de l'État danois (jusqu'au XIe s.) Les plus anciens vestiges préhistoriques du Danemark ont été retrouvés à Bromme, dans l'île de Sjaelland, où, vers 10000 avant notre ère, existait un campement de chasseurs de rennes, dont l'industrie lithique est proche du hambourgien d'Allemagne du Nord. Aux cultures mésolithiques succéda l'âge du bronze, qui commença au Danemark vers 1800 av. J.-C. Les tombes du Jutland, notamment celle de Storhöj, à Egtved, découverte en 1921, ont apporté de précieux renseignements sur le costume à cette époque ; de beaux objets d'art, tel le chariot solaire de Trundholm (île de Sjaelland), attestent le raffinement de cette civilisation du bronze qui se prolongea sans bouleversements jusqu'à la seconde moitié du Ier millénaire avant notre ère. Le Danemark est riche également en monuments mégalithiques (3 500 dans la seule île de Sjaelland), qui datent de la période néolithique (vers 4000 av. J.-C.). Au début de l'ère chrétienne, le Danemark était occupé par divers peuples germaniques, les Cimbres, les Jutes et les Angles. Les Vikings, descendus de Scandinavie, commencèrent à s'installer dans le pays vers 500 apr. J.-C. et chassèrent les Angles et les Jutes (v.). Les Danois prirent une grande part aux expéditions des Vikings en Europe occidentale et en Russie (v. NORMANDS). C'est seulement vers la fin du VIIIe s. que les clans danois commencèrent à former un royaume qui s'étendait également sur le sud-ouest de la Suède et sur le Schleswig. L'expansion des Francs vers la Baltique fut arrêtée par le roi Gudfred ou Göttrik († 810). Son successeur, Hemming, signa avec l'Empire carolingien le traité de 811, qui fixait sur l'Eider la frontière méridionale du Danemark protégée par la ligne fortifiée du Danevirke ou Dannewerk. La conversion des Danois au christianisme fut confirmée avec le baptême de Harald à la Dent bleue, vers 960. Le royaume de Danemark était devenu une puissance redoutable de l'Europe septentrionale. Déjà Harald († vers 985) était intervenu en Norvège ; son fils, Sven Ier à la Barbe fourchue, entreprit la conquête de l'Angleterre en 1013, achevée par Canut le Grand (v.), son fils (1016). Reconnu roi au Danemark (1018), il soumit la Norvège (1028) et s'assura ainsi la maîtrise complète de la mer du Nord. Mais l'Empire danois ne survécut guère à la mort de Canut en 1035. Dès 1042, l'Angleterre se libéra des Danois, qui perdirent également la Norvège. En revanche, la cession du Schleswig par l'empereur Conrad II (1035) ne fut pas remise en cause, jusqu'en 1864. 000200000E0D00000C15 E07,Des conquêtes des Valdemar à l'Union de Kalmar (1157/1397) Après un retour au morcellement politique, le renouveau de la puissance danoise commença avec Valdemar Ier le Grand (1157/82), qui établit une monarchie héréditaire consacrée par l'Église. Sous son règne et sous ses successeurs, Canut VI (1182/1202) et Valdemar II (1202/41), se constitua un nouvel empire danois, orienté cette fois vers la Baltique. Le Danemark conquit successivement l'île de Rügen (1168), le Mecklembourg (1184/88), le Holstein, la Poméranie, le Lauenburg et enfin l'Estonie (1219). En 1214, Valdemar II avait obtenu de Frédéric II de Hohenstaufen l'abandon des terres d'Empire situées entre l'Elbe et l'Eider. Mais les conquêtes d'Allemagne du Nord furent perdues après la défaite de Bornhöved (1227) contre un vassal allemand. Le Danemark ne conserva provisoirement de son éphémère Empire balte que Rügen, perdue en 1325, et l'Estonie, abandonnée en 1346 à l'ordre Teutonique. Cet échec extérieur provoqua une crise de la monarchie, qui cessa d'être héréditaire et, à partir de 1250, dut compter avec une assemblée nobiliaire, dont les pouvoirs furent officiellement reconnus par la charte de 1282. Le redressement n'eut lieu que sous Valdemar IV (1340/75) ; mais celui-ci ne réussit pas à briser l'hégémonie commerciale de la Hanse germanique (paix de Stralsund, 1370). La mort de Valdemar ouvrit une nouvelle crise de succession, mais sa fille, la régente Marguerite, exerça énergiquement le pouvoir au nom de son propre fils, Olaf. Celui-ci mourut en 1387, mais Marguerite, veuve d'Haakon VI de Norvège, se fit proclamer reine de Danemark et de Norvège (1387), s'imposa en Suède (1389), et assura la succession au trône dans les trois États à son petit-neveu, Éric de Poméranie : ce fut l'Union de Kalmar (1397), qui réunissait désormais en un seul État le Danemark, la Suède et la Norvège. Les luttes avec la Suède (XVe/XVIIe s.) L'union du Danemark et de la Norvège devait durer jusqu'en 1814, mais il n'en fut pas de même avec la Suède. La politique antiallemande des rois de Danemark heurtait les intérêts commerciaux suédois, fondés sur les relations avec la Hanse. En 1448, à l'extinction de la maison de Valdemar et à l'avènement de la maison d'Oldenburg, avec Christian Ier (1448/81), la Suède fit sécession de l'Union. Jean (1481/1513) et Christian II (1513/23) tentèrent vainement d'anéantir l'indépendance suédoise : les cruautés de Christian II (« bain de sang » de Stockholm, 1520) n'eurent d'autre résultat que de provoquer une révolte nationale, conduite par Gustave Vasa, et la Suède fut définitivement perdue en 1523. Frédéric Ier (1523/33) et Christian III (1533/59), se rallièrent ouvertement à la Réforme luthérienne. (v. PROTESTANTISME. La Réforme dans l'Europe du Nord.) Depuis la rupture de l'Union de Kalmar, l'hostilité régnait à l'état endémique entre le Danemark et la Suède. La guerre de 1563/70 se termina par la paix blanche de Stettin, mais, sous le long règne de Christian IV (1588/1648), le Danemark connut de sérieux revers. Après une première période d'hostilités (1611/13) et une intervention malheureuse dans la guerre de Trente Ans aux côtés des protestants allemands (1625/29), Christian IV fit un effort désespéré pour empêcher la Suède de devenir la première puissance du Nord. Une nouvelle guerre (1643/45) vit l'invasion du Jutland par les Suédois et s'acheva par la paix de Brömsebro (1645) : le Danemark fut contraint d'abandonner les provinces norvégiennes de Jämtland et de Härjedalen, ainsi que les îles de Gotland et d'Ösel et le libre passage dans le Sund. 000200000F7200001A1C F6C,Frédéric III (1648/70) crut pouvoir prendre sa revanche à la faveur de la guerre entreprise par Charles X de Suède contre la Pologne. Mais les Danois subirent encore de graves défaites ; au cours d'un terrible hiver, l'armée suédoise franchit les Belt, bloqués par les glaces, et vint mettre le siège devant Copenhague. Par les traités de Roskilde (1658) et de Copenhague (1660), le Danemark dut céder la Scanie et le Halland, abandonnant la suprématie dans la Baltique à la Suède. Mais ces défaites n'affaiblirent pas la monarchie. Le XVIIe s. fut le siècle de l'absolutisme royal (Constitution du 14 nov. 1665), système qui avait l'appui total de la bourgeoisie et du clergé luthérien. Cependant, le Danemark ne se résignait pas à son effacement devant la Suède. Lors de la grande guerre du Nord (1700/21), Frédéric IV (1699/1730) forma une coalition avec le tsar Pierre le Grand et Auguste II de Pologne, dans l'espoir d'abattre le jeune Charles XII et de récupérer la Scanie. Il suffit de quelques semaines à Charles XII pour obliger le Danemark à capituler (paix de Traventhal, 8 août 1700) ; mais, après la mort du roi de Suède (1718), le Danemark réussit à obtenir une partie des péages du Sund. Le « despotisme éclairé » du XVIIIe s. La monarchie absolue réalisa une série de réformes administratives, financières et sociales, au détriment de la noblesse, déjà affaiblie par la Constitution de 1665. La bourgeoisie danoise et des aristocrates allemands en furent les acteurs et les bénéficiaires. Parmi eux, Struensee, profitant de la faiblesse de Christian VII (1766/1808), réalisa les réformes les plus hardies avec l'abolition du servage et des corporations (1788), la liberté de la presse et la tolérance religieuse. Le commerce international profita à la bourgeoisie, grâce à l'acquisition de comptoirs aux Antilles et à la création, en 1736, d'une banque destinée à soutenir les affaires en Amérique et en Asie. Des guerres napoléoniennes à l'affaire des Duchés (1800/64) En déc. 1800, l'entrée du Danemark dans la ligue des Neutres consomma la rupture avec l'Angleterre, dont la flotte attaqua Copenhague et détruisit la plus grande partie de la flotte danoise (1801) ; en sept. 1807, les Anglais bombardèrent par surprise Copenhague. Devenu l'allié de Napoléon, le Danemark dut signer en 1814 la paix de Kiel, qui lui enleva la Norvège (celle-ci fut réunie à la Suède), mais il reçut la Poméranie suédoise, qu'il échangea avec la Prusse contre le duché de Lauenburg. Le congrès de Vienne accorda en outre au roi de Danemark la possession personnelle du Schleswig et du Holstein (le roi entra ainsi dans la Confédération germanique) (v. SCHLESWIG-HOLSTEIN). Ces territoires durent être cédés à l'Autriche et à la Prusse par le traité de Vienne (30 oct. 1864), après la défaite danoise dans la guerre des Duchés. Le Schleswig septentrional devait revenir au Danemark, après plébiscite, en 1920. La démocratie danoise depuis le XIXe s. Après 1815, l'absolutisme royal entra en crise. L'agitation consécutive aux révolutions européennes de 1848 contraignit Frédéric VII à accorder une Constitution libérale (5 juin 1849), révisée dans un sens conservateur en 1866. Dès lors commença un long conflit entre les deux chambres du Parlement danois : le Folketing, élu au suffrage universel, où la prédominance des libéraux ne cessait de s'affirmer, et le Landsting, élu au suffrage restreint, où prédominaient les conservateurs. Malgré l'opposition du Folketing, le conservateur Estrup, avec l'appui de Christian IX, réussit à se maintenir au pouvoir pendant vingt ans (1875/94). C'est seulement après la défaite écrasante des conservateurs, en 1901, que le roi s'inclina devant le régime parlementaire et appela au pouvoir les partis de gauche. Mais il fallut encore des années de lutte pour obtenir la Constitution du 5 juin 1915, qui étendait le suffrage universel aux élections des deux chambres, et donnait le droit de vote aux femmes. 000200000C4300002988 C3D,Dans la période de l'entre-deux-guerres, le Danemark, qui était resté neutre de 1914 à 1918, fut dirigé presque constamment par les sociaux-démocrates, avec Thorvald Stauning, Premier ministre de 1924 à 1926 et de 1929 à 1942. Occupé sans combats par les Allemands le 9 avr. 1940, le Danemark reçut d'abord de Hitler un régime de faveur et conserva son roi, ses institutions parlementaires et son Premier ministre social-démocrate. La situation changea après le déclenchement de la guerre contre l'URSS (juin 1941). Les Allemands obligèrent le gouvernement danois à signer le pacte Antikomintern (automne 1941). Des mouvements de résistance se constituèrent et le chef des conservateurs, Christmas Möller, passa en Angleterre. Des élections libres eurent lieu encore en mars 1943, mais l'activité croissante de la Résistance décida le commissaire allemand Best à supprimer les libertés politiques (août 1943) et à placer le roi sous surveillance dans son palais. Les forces allemandes au Danemark capitulèrent le 4 mai 1945 et le pays fut occupé par les Britanniques, cependant que les Soviétiques s'installaient dans l'île de Bornholm. L'Islande, rattachée en 1830 à la couronne danoise, avait obtenu en 1918 un statut d'autonomie. Elle proclama son indépendance totale en 1944. Après la guerre, le Danemark entra dans l'Alliance atlantique (1949) ; ayant pour principal partenaire commercial l'Angleterre, il adhéra à l'Association européenne de libre-échange (1959) ; l'agriculture danoise, longtemps pauvre, sut accomplir au XXe s. un important effort de modernisation, et, en 1970, elle assurait encore les trois quarts des exportations du pays. Elle a souffert des barrières du Marché commun, qui gênèrent ses exportations vers l'Allemagne fédérale. En oct. 1972, le peuple danois ratifia par un référendum l'entrée du pays dans la Communauté économique européenne, en même temps que l'Angleterre. De la fin de la Seconde Guerre mondiale à 1968, les sociaux-démocrates dirigèrent le pays sans interruption, puis alternèrent avec les conservateurs libéraux. En juin 1992, un premier référendum rejeta l'adhésion au traité de Maastricht. Poul Schlüter, Premier ministre conservateur depuis 1982, démissionna en janv. 1993 et fut remplacé par un social-démocrate, Poul Rasmussen, à la tête d'une coalition de centre gauche. Artisan d'un « compromis national », celui-ci négocia une adaptation du traité qu'il réussit à faire accepter, par 56,8 % des voix le 18 mai 1993. À l'issue des élections législatives de mars 1998, les sociaux-démocrates se maintinrent de peu au pouvoir. Les Danois ratifièrent à 55,1 % par référendum le traité d'Amsterdam (v.), en mai 1998, tout en continuant à bénéficier d'un régime spécial. En sept. 2000, un référendum portant sur l'adhésion à l'euro, exclue des précédents traités, aboutit à la victoire du non (53,1 %). Cette défaite déstabilisa le Premier ministre P. Rasmussen et le parti social-démocrate, en même temps qu'elle servit de tremplin à une formation d'extrême droite, le parti du peuple danois (DFP), dirigé par Pia Kjaesgaard. En janv. 2001, le Folketing ratifia le traité de Nice.

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450916.txt[14/09/2020 16:45:13] Danemark 2001-2002 Mesures anti-immigration Après cinq années de croissance, le Danemark a connu un fléchis sement en 2001, mais a réussi à contenir le taux de chômage aux environs de 4 %, et à conserver un excédent budgétaire (2 % du PIB en 2001).

Fort de ces bons résultats économiques et persuadé que les craintes nées des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis dissuaderaient les électeurs de risq uer l'aventure, le Premier ministre social-démocrate Poul Nyrup Rasmussen a donc convoqué des élect ions législatives anticipées le 20 novembre 2001.

Or, l'effet du «11 septembre» a contribué à f ocaliser la campagne sur le thème de l'immigration et non sur celui de l'économie et l'échec du réfé rendum proposant l'adhésion du pays à la Zone euro (28 septembre 2000) a vraisemblablement pénalisé le Pr emier ministre.

En effet, les sociaux-démocrates (29,1 % des suffrages) ont été dépassés par le Parti libéral (31,2 %) et un gouvernement «bourgeois» emmené par le libéral Anders Fog h Rasmussen et regroupant les libéraux et les conservateurs (9,1 %) a pris les commandes du pays.

Cette coali tion proeuropéenne demeurait toutefois minoritaire au Parlement et avait besoin de l'appoint des voix du Parti du peuple danois (DF, 12 %), très hostile à l'Union européenne (UE) et stigmatisant l 'immigration.

Le nouveau gouvernement a, de fait, présenté au Parlement en mars 2002 un projet de loi visant n otamment à réduire les possibilités de regroupement familial et à faire passer de trois à sept ans le tem ps de séjour nécessaire à l'obtention d'un permis permanent de résidence, déclenchant de nombreuses prot estations internationales, en particulier dans les autres pays nordiques.

En prévision de l'exercice par le Danemark de la présidence de l'U E au second semestre 2002, le gouvernement a défini comme prioritaires les dossiers de l'élargis sement, de la réforme de la PAC (Politique agricole commune), du développement de la «dimension septentrionale» (organiser la coopération, notamment en matière de transports, de protection de l'environnement et de technologies de l'information, entre pays riverains de la Baltique et de la mer de Ba rents) et de l'ouverture d'une «fenêtre arctique» (même problématique concernant la zon e Arctique), indiquant qu'il n'y aurait probablement pas de nouveau référendum sur l'adoption de l'euro au Danemark avant que le Royaume- Uni et la Suède (hors Zone euro eux aussi) n'ouvrent la voie.

Le nouveau pouvoir a aussi dû se pencher sur l'avenir des territoires autonomes (Groenland, îles Féroé), alors que les autorités groenlandaises étudiaient les moyens d'é largir leurs compétences, et, surtout, que le Parlement du territoire autonome des îles Féroé convoquait u n référendum sur l'indépendance le 26 mai 2001.

Mais la consultation a été annulée car le succès d u «oui» apparaissait improbable et parce que le gouvernement danois refusait de maintenir ses subventions au-delà d'une période transitoire de quatre ans (au lieu des douze souhaités).

Le Premier ministre A.

Fogh Rasm ussen s'est toutefois déclaré, en février 2002, disposé à considérer les demandes pour une plu s grande autonomie des territoires.

Les élections parlementaires du 30 avril 2002 aux îles Féroé ont , en outre, été marquées par un recul des indépendantistes et la suppression du ministère de l'Indépendan ce.. »

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