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Danemark: 1988-1989

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450902.txt[14/09/2020 16:45:12] Danemark 1988-1989 En 1988, la fragilité de l'économie danoise a paru s'accentuer: la production s'est établie à un niveau inférieur à 1% à celui de 1986, les investissements productifs ont chuté de 6% par rapport à 1987.

La consommation des ménages a continué de baisser (-1,5%), la courb e du chômage (8,5% de la population active) n'a pas ralenti son ascension et l'on a enregistré une très faible augmentation nette des créations d'emplois (10 000).

Enfin, une inflation non maîtr isée (4,5%) et une importante réduction de l'excédent budgétaire (de 13,6 à 1,5 milliard de couronnes) ont contribué à détériorer la situation, encore marquée en 1988 par des faillites et des fermetures de filiale s de multinationales.

Des évolutions positives ont néanmoins été observées.

Les chantiers navals et les transports maritimes ont connu une recrudescence de commandes et d'activité.

Les exportati ons industrielles et agricoles, bien qu'encore insuffisantes, ont continué leur progression (5%), favori sée par un programme de réduction des charges sociales particulièrement incitatif pour les entreprises exportatrices (mis en oeuvre en janvier 1988) ; les importations ont stagné (+0,2%), ce qui a permis un go nflement de l'excédent commercial (14,9 milliards de couronnes).

Les coûts salariaux et les salaires nominaux (+6,2%) n'ont que peu augmenté et le cours de la couronne a baissé de 2%.

Au début de 1989, une hausse notable de la compétitivité des pr oduits danois (5,6%) était donc attendue par les experts qui observaient avec intérêt les négociations s alariales devant se dérouler au printemps.

La réduction du déficit de la balance des paiements courants (cor respondant à 1,7% du PNB, soit 12 milliards de couronnes) s'est poursuivie, sans régler la question de l'énorme dette externe (296 milliards en 1988).

La même fragilité a marqué la vie politique.

Après deux scru tins anticipés à huit mois d'écart (septembre 1987 et mai 1988), la position du gouvernement minoritaire tripartite ( conservateur, libéraux et radicaux) de Poul Schlüter est restée faible.

Devant la colère des contri buables, une session extraordinaire du Folketing (chambre unique) était convoquée le 16 août 1988 po ur reporter la mise en application d'un impôt sur les intérêts des emprunts.

En janvier 1989, l'accessi on d'un conservateur à la présidence du Folketing a quelque peu renforcé l'assise du Premier ministre et de s on parti ; en rompant une tradition selon laquelle le président de la Chambre est issu de la formation qu i y est majoritaire, cette accession a constitué une défaite pour les sociaux-démocrates.

Au congrè s de leur parti (septembre 1988), ceux-ci avaient opéré un revirement spectaculaire: après quinze ans de querelles internes et le "non" préconisé au référendum de 1986 sur l'Acte unique, le parti disait "oui" à l'Europe.. »

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