Cubisme

« LE CUBISME • Repères -Le Cubisme n'a jamais voulu être un mouvement avec programme, chef de file et doctrine.

C'est a posteriori qu'il sera légitimé et théorisé par Gleizes et Metzinger, dans Du Cubisme, en 1912.

-Il a pour lieu :le légendaire Bateau-Lavoir de Montmartre.

-Des peintres: parmi les premiers, Picasso (avec une œuvre-rupture, considérée comme fondatrice : "Les Demoiselles d'Avignon", 1907) et Braque ; suivront Juan Gris, Marcoussis, Metzinger, Gleizes, Delaunay.

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et bien d'autres.

- Des sculpteurs : Laurens, Brancusi, Lipchitz, Zadkine et Archipenko, contribuent à l'émergence du cubisme.

- On peut noter aussi les affinités des hommes de lettres (Apollinaire, Cendrars) avec le Cubisme, ses influences sur les ballets russes de Diaghilev, sa proximité avec les recherches de certains musi­ ciens (cf.

les rythmes syncopés de Stravinsky; Satie ; de ceux qui cher­ chent à échapper à l'emprise du chromatisme et la doctrine de la "mélo­ die infinie" wagnérienne).

-Le Cubisme a connu une évolution :on est passé du Cubisme analy­ tique (1910) au Cubisme synthétique (1913) :mais notre propos ici n'est pas d'entrer dans des questions d'experts.

• Une démarche commune Le Cubisme procède par un long travail de démontage et d'assem­ blage, d'analyse et de synthèse des éléments du monde visible.

Par là s'énonce la rupture avec l'art figuratif traditionnel :"La seule erreur en art, c'est l'imitation" (Gleizes et Metzinger, Du Cubisme).

• Une attitude intellectuelle La spéculation prend le pas sur la représentation ; la recherche et l'analyse sur le souci esthétique :les critères du beau et du laid sont ca­ ducs.

Il s'agit d'un art conceptualisé, intellectuel, d'une fête de l'esprit ; le souci de la connaissance l'emporte sur la réalité de la vision.

La démarche 175. »