Cuba: 1999-2000: Multiplication des contacts avec les États-Unis
Publié le 14/09/2020
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Cuba 1999-2000
Multiplication des contacts avec les États-Unis
En dépit d'une reprise de la croissance économique à la mi-2000
, le pays n'avait toujours pas surmonté
l'impact de la crise des années quatre-vingt-dix née de l'effondre
ment des échanges avec l'URSS.
Selon le
ministre de l'Économie, José Luis Rodriguez, les contraintes finan
cières se sont aggravées, entravant une
reprise durable.
Les transferts croissants de l'émigration cubaine re
présentent environ 800 millions de
dollars, mais l'obtention de crédits à long terme se heurte à d
es difficultés persistantes, auxquelles
s'ajoutent l'augmentation des cours du pétrole et la chute des prix d
u sucre.
L'industrie sucrière connaît
des difficultés.
Selon certaines estimations, la moitié environ de
s centrales sucrières ne seraient pas
rentables et devraient être fermées.
Mais cette décision signif
ierait le licenciement de dizaines de milliers
d'ouvriers, alors que ni l'essor du secteur informel ni le développem
ent du tourisme, principal moteur de
l'économie, ne suffisent à résorber l'accroissement du chôma
ge.
D'après les études des économistes de la
CEPALC (Commission économique de l'ONU pour l'Amérique latine et
les Caraïbes), 30 % de la population
active serait au chômage ou sous-employée.
Enfin, les niveaux de p
roduction atteints dans l'agriculture,
bien qu'en légère augmentation, sont loin de satisfaire les besoin
s alimentaires de la population.
La restructuration des entreprises publiques, leur autonomie accrue, la
diminution des subventions de
l'État, l'utilisation croissante des mécanismes de marché confi
rment la poursuite lente et graduelle des
réformes marchandes engagées depuis plusieurs années, bien que
celles-ci visent officiellement à
"renforcer le socialisme".
L'ouverture économique reste subordonné
e à la nécessité de contrôler les
inégalités sociales croissantes qui pourraient déstabiliser le
système politique alors que la situation reste
précaire.
Le régime castriste a abordé sa dixième année de crise - la
"période spéciale en temps de paix" - dans un
contexte marqué par d'importantes initiatives diplomatiques et la mul
tiplication des voyages et des
contacts avec des étudiants, des responsables politiques (dont Georg
e Ryan le gouverneur de l'Illinois) et
des hommes d'affaires nord-américains.
La Commission des relations ex
térieures du Sénat américain s'est
prononcée, en avril 2000, en faveur d'un allégement des sanctions
économiques concernant l'exportation
- jusqu'alors interdite - de produits alimentaires et de médicaments.
La concurrence des entreprises
européennes, de plus en plus présentes dans l'île, pousse les e
ntrepreneurs nord-américains à préparer
leur retour dans l'hypothèse d'un assouplissement de l'embargo.
Enfin
, les deux pays ont signé un accord
de coopération pour lutter contre le trafic de drogue.
En cette année 2000, d'élection présidentielle aux États-Uni
s, l'évolution des relations entre Washington
et La Havane restait encore incertaine.
Mais, pour la première fois,
Washington a désavoué les secteurs
les plus agressifs de la communauté cubaine de Miami en imposant manu
militari le retour du petit
balsero ("naufragé") Elian Gonzalez (dont la mère s'était no
yée en tentant de gagner les États-Unis sur
une embarcation de fortune, en novembre 1999) auprès de son père
cubain.
Dans les Caraïbes, Cuba a développé ses relations économique
s et commerciales avec le Caricom
(Communauté des Caraïbes qui regroupe les anciennes colonies brit
anniques).
Par ailleurs, les relations
personnelles chaleureuses entre le président vénézuélien Hug
o Chavez et Fidel Castro sont demeurées
bénéfiques pour La Havane.
Outre les livraisons de pétrole brut
faites à des conditions plus avantageuses,
le protocole d'accord signé entre l'entreprise pétrolière d'É
tat Petroleos de Venezuela (PVDSA) et
l'entreprise cubaine Cuba-Petroleos (CUPET) prévoit la modernisatio
n de la raffinerie de Cienfuegos
construite autrefois par les Soviétiques, qui permettrait à Caraca
s d'accroître sa capacité de raffinage.
Les
deux pays partagent une vision commune de l'intégration régionale
conçue autour d'un axe latino-
américain renforçant le Mercosur (Marché commun du sud de l'Am
érique) face à la perspective de Zone
de libre-échange des Amériques (ZLEA) impulsée par les Éta
ts-Unis à échéance de 2005.
Cuba a fait une demande d'adhésion à l'accord de Lomé liant UE
et ACP (Union européenne - Afrique,
Caraïbes, Pacifique), bien que celui-ci impose aux pays bénéfi
ciaires le respect des droits de l'homme.
Cette démarche était soutenue par tous les pays ACP mais nécess
itait l'acceptation unanime des Quinze
pour être ratifiée.
Faute de l'avoir obtenue, La Havane a retiré
en mai 2000 sa demande après avoir été
condamnée par la Commission des droits de l'homme de l'ONU à Genè
ve.
Cuba a toutefois conservé son.
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