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CTM (Mexique)

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 CTM (Mexique) La Confédération des Travailleurs mexicains (CTM) constitue , avec ses · deux millions d'.adhérents, la princi­ pale organisation syndicale mexicaine.

Statutairement affi­ liée au Parti révolutionnaire Institutionnel (PRI), au pouvoir depuis · 1910, la CTM est l'un des rouages essentiels du régime qu'elle rel ie à sa base populaire et auqu~l elle permet de contrôler de près toutes les grèves .

Cette collusion avec le pouvoir, et quelquefois avec le patronat, a suscité de l'intérieur de la Confédération, une contes­ tation qui s'est organisée sous la forme d'un Front authen­ tique du Travail (FAT), très minoritaire mais très actif .

Dirigée par Salustlo Salgado, la CTM influence pourtant en retour la politique sociale du gouvernement.

2 La Révolution mexicaine de 1910 et la Constitution de 1917 garantissent pour la première fois aux travailleurs Industriels et agricoles le droit de se rassembler en syn­ dicats et de faire grève.

Elles imposent des limites au temps de travail , des bases de salaire minimum et abolis­ sent le travail des enfants .

En 1918, Luis Morones crée la Confédération régionale des Ouvriers mexicains (CROM) avec l'aide du président Obregon.

Jusqu'en 1930 , la vic­ toire d'une faction révolutionnaire sur une autre dépendait de l'appui de la CROM .

En 1936, le président Cardenas donne un second souffle au syndicalisme mexicain en transformant, à !"initiative du social iste Vlncente Lombardo Toledano, l'ancienne CROM en la nouvelle CTM.

3 Cardenas s'allie et renforce encore le pouvoir syr)dical grâce auquel il dispose du soutien populaire .

Lorsqu'il nationalise le réseau ferroviaire, il en confie momenta­ nément la gestion au syndicat des cheminots.

Il crée parallèlement la Fédération des Syndicats des Travailleurs au Service de l'~tat (FSTSE, 800 000 membres) qui occupe une place privilégiée au sein du mouvement syndical parce que réunissant les fonctionnaires et instituteurs restés fidèles au Parti révolutionnaire mexicain (PRI depuis 1946). 2 / 2. »

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