CSC
Publié le 16/05/2020
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1 Forte de1 200 000 membres, Ia Confederation des
syndicate chretiens (CSC) est le mouvement syndical le
plus important de
Belgique.
Avec 750 000 adherents
ouvriers, 150 000 employes et 300 000 salaries du secteur
public, elle n'a d'autre rivale serieuse que Ia Federation
generale _du Travail
deBelgique (FGTB,socialiste,
1 050 000 membres).
Tandis que celle-ci domine en Wallo-
nie, oe le socialisme l'emporte, Ia CSC exerce surtout son
influence en Flandre 00, dans le domaine politique, le
Parti social-chretien (PSC) est toujours
majoritaire en
1976.
La plupart des problemes auxquels Ia CSC se
trouve confront4e procedent de ses rapports difficiles
avec l'aile conservatrice du PSC et avec le mouvement
nationaliste fiamand Volksunie.
2 A la suite de l'encyclique a Rerum Novarum v (1891),
des membres du clerge, emus par la misere populaire
et pressentant Ia dechristianisation des masses prole-
takes, creent des Cercles ouvriers.
Ceux-ci acquierent une
importance dontlepuissant Particatholique beige
s'accommode mal, en (Mph de l'appui objectif qu'il y
trouve dans sa lutte contre le socialisme.
De fait,la
Federation dessocletes ouvrieres catholiques (1894)
se Minh initialement, entre autres, comme un syndicat
antigreviste.
En 1909, la CSC est creee sous le nom de
Confederation nationale des syndicats chretiens et libres.
Elle compte 157 000 membres en 1920, 340 000 en 1939,
et 400 000 en 1946: L'industrialisation croissante de la
Flandre, ('abandon du rele de briseur de groves, et son
adaptation a Ia societe moderne, accroissent peu o peu
('audience de IaCSC.
Sa combativite lui
garantit la
sympathie du monde ouvrier mais accentue, en meme
temps, lemalaise de ses relations aveclepatronat,
represents lui aussi dans les organisations catholiques.
3 Le programme du mouvement syndical chretien beige
est axe, dans ses grandes lignes, sur des reforrnes de
structure OConOMIqUeS et sociales.
La primaute du capital
CSC
1 Forte de 1200 000 membres, la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) est le mouvement syndical le
plus important de Belgique.
Avec 750 000 adhérents
ouvriers, 150 000 employés et 300 000 salariés du secteur public, elle n'a d'autre rivale sérieuse que la Fédération
générale du Travail de Belgique (FGTB, socialiste,
1 050 000 membres).
Tandis que celle-ci domine en Wallo
nie, où le socialisme l'emporte, la CSC exerce surtout son
influence en Flandre où, dans le domaine politique, le
Parti social-chrétien (PSC) est toujours majoritaire en
1976. La plupart des problèmes auxquels la CSC se
trouve confrontée procèdent de ses rapports difficiles
avec
l'aile conservatrice du PSC et avec le mouvement
nationaliste flamand Volksunie.
2 A la suite de l'encyclique « Rerum Novarum » (1891),
des membres du clergé, émus par la misère populaire
et pressentant la déchristianisation des masses prolé
taires, créent des Cercles ouvriers. Ceux-ci acquièrent une
importance dont le puissant Parti catholique belge
s'accommode mat, en dépit de
l'appui objectif qu'il y
trouve dans sa lutte contre le socialisme.
De fait, ta
Fédération des sociétés ouvrières catholiques
(1894) se définit initialement, entre autres, comme un syndicat antigréviste.
En 1909, la CSC est créée sous le nom de
Confédération nationale des syndicats chrétiens et libres.
Elle compte 157 000 membres en 1920, 340 000 en 1939,
et 400 000 en 1946.
L'industrialisation
croissante de la Flandre, l'abandon du rôle de briseur de grèves, et son
adaptation à la société moderne, accroissent peu à peu
l'audience dé la CSC.
Sa combativité lui garantit la
sympathie du monde ouvrier mais accentue, en même
temps, le malaise de ses relations avec le patronat, représenté lui aussi dans les organisations catholiques.
3 Le programme du mouvement syndical chrétien belge
est axé, dans ses grandes lignes, sur des réformes de
structure économiques et sociales.
La primauté du capital
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