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Croatie 1999-2000: La fin des années Tudjman

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450861.txt[14/09/2020 16:45:08] Croatie 1999-2000 La fin des années Tudjman La mort du président Franjo Tudjman, le 10 décembre 1999, a marqué la fin d'une époque.

Ses obsèques, auxquelles n'a assisté que le chef d'État turc Sül eyman Demirel, alors que F.

Tudjman soutenait que la Croatie n'appartenait pas aux Balkans, tout en engagean t le pays dans les affaires bosniaques, ont témoigné d'un isolement qui n'a pu être surmont é que par la victoire de l'opposition aux élections législatives (3 janvier 2000) et présidentielle (2 4 janvier 1999 et 6 février 2000).

Les premières ont vu le triomphe d'une large coalition de six partis d'opposition (96 sièges sur 151, près de 57 % des voix) dans le cadre d'un scrutin proportionnel régional, en vertu d' une loi électorale acceptée par tous les partis.

140 sièges étaient réservés aux électeurs de Croa tie, les Croates de l'étranger, dont les Bosno- Croates, se voyant attribuer un nombre de sièges à due concurrence du nombre des électeurs effectifs.

La défaite du parti du défunt président, le HDZ (Communauté démocratique croate), aux législatives a entraîné sa déroute dès le premier tour de l'élection pré sidentielle.

Le ministre des Affaires étrangères Mate Granic n'a obtenu que 22,5 % des suffrages, loin derrière Stipe Mesic (41,1 %) et Drazen Budisa (27,7 %).

Au second tour, S.

Mesic l'a emporté avec 56 % des voix.

C'était là le troisième échec présidentiel pour D.

Budisa, leader du HSLS (Parti croate social lib éral), plus intellectuel qu'homme de terrain, considéré comme un "patriote un peu rigide" plutôt qu' un véritable libéral.

Le nouveau Parlement a nommé au poste de Premier ministre, le 27 janvier 2000, Ivica Racan , à la tête du Parti social- démocrate (SDP, avatar de la Ligue communiste croate) depuis le 11 novembre 1989, deux jours après la chute du Mur de Berlin.

Né en 1944 dans un camp de concentration en A llemagne, marié à une Américaine, il symbolise toutes les contradictions croates, mais a l' image d'un homme d'ouverture.

Stipe Mesic, qui a rompu avec le HDZ en avril 1994 sur les questions bos niaques, et qui a été le seul homme politique croate à témoigner au Tribunal pénal internatio nal pour l'ex-Yougoslavie de La Haye (TPIY), est une figure atypique : il a été le dernier préside nt de la Yougoslavie pendant l'été 1991 et le Premier ministre de F.

Tudjman en mai-octobre 1990.

L'inauguration de sa présidence, le 18 février 2000, en présence de nombreuses sommités internationales dont la secré taire d'État américaine Madeleine Albright, semblait célébrer la réconciliation de la Croatie ave c la communauté internationale.

Le 3 mars 2000, la condamnation à 43 ans de prison de Tihomir Blaskic par le TPIY a rappelé à la Croatie son implication dans la guerre en Bosnie sous la présidence Tudjman.

T.

Blaskic était l'un des commandants de la milice du HVO (Conseil de défense croate), respon sable du massacre d'Ahmici, en avril 1993, où près de 200 Musulmans furent exécutés.

Cette condamnation est venue rappeler le soutien constant apporté par F.

Tudjman au HVO qui en 1993 a mené une vé ritable guerre contre le gouvernement de Sarajevo.

Peu avant de sombrer dans le coma, le chef de l'État avait encore souhaité voir la Bosnie-Herzégovine partagée en trois entités, dont une bosno-croate.. »

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