Croatie: 1996-1997
Publié le 14/09/2020
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Croatie 1996-1997
Au mois de novembre 1996, la radio d'opposition de Zagreb Radio 101, men
acée de fermeture dans le
cadre d'un des quatre cents procès ou contentieux concernant des jour
nalistes ou des organes de presse
croates (dont la liberté est très réglementée depuis une lo
i de mars 1996), a fait descendre dans la rue
des dizaines de milliers d'opposants au nom de la liberté des médi
as.
En même temps, le président Franjo
Tudjman était hospitalisé à Washington pour un cancer de la pro
state, selon des sources diplomatiques
américaines.
Il n'en a pas moins été réinvesti candidat du H
DZ (Communauté démocratique croate, au
pouvoir) pour les élections présidentielles du 15 juin 1997.
A la
mairie de Zagreb (où le HDZ avait échoué
aux élections locales de 1995), le Conseil municipal était dominé
par une coalition d'opposition, mais le
président refusait toujours d'agréer l'élection d'un maire de l
'opposition.
De nombreuses accusations de corruption ont été formulées à
l'encontre de ministres et d'agents du
pouvoir.
Une commission d'enquête parlementaire a été nommée
, avec à sa tête Vladimir Seks, vice-
président du Parlement et dirigeant de l'aile d'extrême droite du
HDZ.
La préparation des élections du 13 avril 1997 devant désigner l
es maires, les délégués de cantons et de
régions, ainsi que les représentants à la Chambre des région
s (seconde assemblée du Parlement) a
montré l'éclatement de la scène politique.
Dans certaines ré
gions, le Parti paysan (HSS) s'est allié avec le
HDZ au niveau communal, avec les ex-communistes au niveau cantonal et av
ec les libéraux au niveau
régional.
Aux municipales, le HDZ a obtenu 34,9 % des voix (contre 3
6,6 % en octobre 1995).
Le Parti
social-démocrate (SDP) a recueilli 23,9 % des suffrages (contre 18
,5 % en 1995).
La reconversion des
ex-communistes à la social-démocratie semblait ainsi réussie.
L
e Parti libéral (HSLS), qui était jusque-là le
principal parti d'opposition, a continué son lent déclin avec 10,6
% des voix (12,9 % en 1995), à l'instar
du parti paysan (7,6 %, contre 8 % en 1995).
Dans les conseils régionaux, la majorité relative est revenue au H
DZ dans 19 régions.
Au conseil régional
de Zagreb, le parti gouvernemental a obtenu 46,2 % des voix, la coalitio
n HSS-HSLS 28,2 % et la
coalition SDP-Parti populaire croate (HNS) 16,6 %.
Aux élections mu
nicipales, dans la capitale, la coalition
d'opposition a réuni 36,7 % des suffrages, contre 35,6 % au HDZ.
La v
ille de Zagreb est un enjeu
essentiel, rassemblant un tiers de la population de Croatie et étant
à l'origine de plus de 40 % de son
PIB.
En Slavonie orientale, les élections du 13 avril 1997 ont été m
arquées par de graves irrégularités.
Les élections présidentielles du 15 juin 1997 ont à nouveau é
té remportées par F.
Tudjman (61,43 % des
voix), devant Zdravko Tomac (21 %, SDP) et Vlado Gotovac (17,6 %, HS
LS), surnommé le "Havel
croate".
La polarisation entre nationalistes et post-communistes apparen
taient ainsi la Croatie plus à la
Slovaquie qu'à la République tchèque.
Le 6 novembre 1996, la Croatie a été admise au Conseil de l'Europe
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