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Critique des fictions métaphysiques

Publié le 18/06/2020

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« La vie en son essence a trois caractères : elle est sensible, multiple, changeante. C'est dans son corps que l'homme ressent le plus ces trois caractères. La volonté faible et décadente n'a pas la force d'affronter cette réalité. Pour justifier son renoncement et sa fuite, sa peur et sa haine du corps, elle va les frapper d'irréalité, d'indignité. Pour cela, elle invente un autre monde, aux caractères contraires, un faux monde qu'elle présente comme le vrai. Il est intelligible, unifié, éternel, sans douleur-plus réel que l'autre. Selon Nietzsche, c'est là le sens du mythe platonicien de la Caverne : il nous engage à fuir le monde sensible, en le dénigrant, au motif de son irréalité. Cette théorie - cette fiction ! - cache en fait le grand renoncement de la volonté. La métaphysique est un instrument de la morale des faibles. Elle invente un autre monde pour pouvoir condamner celui-ci. ...»

« Nietzsche 3.

Critique des fictions métaphysiques A.

L'apparence et la réalité ■ La vie en son essence a trois caractères : elle est sensible, multiple, changeante.

C'est dans son corps que l'homme ressent le plus ces trois caractères.

La volonté faible et décadente n'a pas la force d'affronter cette réalité.

Pour justifier son renoncement et sa fuite, sa peur et sa haine du corps, elle va les frapper d'irréalité, d'indignité. ■ Pour cela, elle invente un autre monde, aux caractères contraires, un faux monde qu'elle présente comme le vrai.

Il est intelligible, unifié, éternel, sans douleur- plus réel que l'autre.

Selon Nietzsche, c'est là le sens du mythe platonicien de la Caverne : il nous engage à fuir le monde sensible, en le dénigrant, au motif de son irréalité.

Cette théo­ rie -cette fiction ! -cache en fait le grand renoncement de la volonté. ■ La métaphysique est un instrument de la morale des faibles.

Elle invente un autre monde pour pouvoir condamner celui-ci. B.

Le langage et ses catégories ■ Les fictions de la métaphysique s'appuient sur le langage.

Le découpage du monde opéré par celui-ci est tenu pour réel par les philo­ sophes.

C'est une illusion, nous dit Nietzsche.

Car ce découpage ne reflète pas le fond du réel, il n'est que fonctionnel.

Il est lui-même au service de la morale.

Voyons comment. ■ Le nom, ou « substantif», fait croire à une stabilité des choses, alors que toutes sont mouvantes.

La structure grammaticale sujet-verbe entretient une idée chère à la morale : l'idée de «moi-substance», distinct et responsable de ses actes.

Voilà qui favorise l'idée de libre arbitre, et la pratique morale de l'accusation. ■ Quant au moi, identique et transparent à lui-même, immortel, ce n'est qu'une illusion du langage.

La« croyance à la grammaire » nous fait penser que quelqu'un pense derrière la pensée, mais en fait il n'y a rien derrière le verbe : il y a de la pensée, c'est tout, pas de sujet.

La conscience n'est que l'effet d'un processus corporel plus fondamental dont elle n'a pas la maîtrise.

La plus grande part de l'activité psychique est inconsciente. 4.

Qu'est-ce que la vérité ? A.

La vérité pragmatique ■ La connaissance n'est pas contemplation passive, mais mise en ordre active du réel par des concepts.

Elle est subordonnée à l'action.

Elle trace des repères à la surface du chaos pour que l'on puisse s'y appuyer.. »

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