crinoïdes.
Publié le 07/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : crinoïdes.. Ce document contient 374 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
crinoïdes. n.m., classe de l'embranchement des échinodermes. L'un des représentants
actuels de ce groupe est le lis de mer dont le nom est évocateur de la forme de l'animal. Les
crinoïdes sont des organismes composés d'un calice (ou thèque), à symétrie radiale d'ordre
5, doté de bras articulés très mobiles servant à la capture des proies amenées ainsi à la
bouche située à la partie supérieure du calice. Celui-ci est prolongé par une « tige « souple,
plus ou moins longue, servant à la fixation de l'animal sur le fond marin. La fixation se fait par
des « racines « munies de ventouses lorsque le support est dur ou pénétrant dans le
sédiment (rhizoïdes) lorsque celui-ci est meuble. La tige est articulée ; les articles portent le
nom d'entroques. Ceux-ci, dont la forme est très variée (circulaire, elliptique, en étoile), se
rencontrent souvent dégagés dans les sédiments ; ils sont facilement reconnaissables à leur
symétrie généralement pentaradiée et à la présence d'un canal central.
La formation de sédiments.
Ces animaux vivent associés en « prairies « à des profondeurs variables (de quelques
mètres à plusieurs centaines de mètres). Lorsque l'animal meurt, les articles se dissocient
et se répandent sur le fond où ils peuvent s'accumuler sur une grande épaisseur. Ils
donnent ainsi naissance à des sédiments à l'origine des calcaires à entroques qui portent
parfois le nom de « petit granite «. Ces calcaires constituent d'excellentes pierres de
construction et forment souvent des couches importantes pouvant atteindre plusieurs
dizaines de mètres d'épaisseur, dans le jurassique moyen du Bassin parisien ainsi que dans
des niveaux paléozoïques du nord de la France et de la Belgique (« petit granite de
Soignies «). Dans les roches, les entroques se reconnaissent à leur cassure brillante suivant
l'un des plans de clivage de la calcite qui les constituent.
Les crinoïdes sont connus du paléozoïque aux terrains actuels. Au paléozoïque, ces
formes ont pu atteindre de grandes tailles. Elles étaient très abondantes au mésozoïque,
puis leur importance a diminué ; on en connaît peu d'espèces vivantes. Ce ne sont
toutefois pas de bons fossiles stratigraphiques ; leur intérêt réside dans leur capacité de
production de roches carbonatées sur de grandes épaisseurs.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
animal (règne) - Classification - Les invertébrés
échinodermes
Les livres
crinoïdes, page 1313, volume 3
crinoïdes. n.m., classe de l'embranchement des échinodermes. L'un des représentants
actuels de ce groupe est le lis de mer dont le nom est évocateur de la forme de l'animal. Les
crinoïdes sont des organismes composés d'un calice (ou thèque), à symétrie radiale d'ordre
5, doté de bras articulés très mobiles servant à la capture des proies amenées ainsi à la
bouche située à la partie supérieure du calice. Celui-ci est prolongé par une « tige « souple,
plus ou moins longue, servant à la fixation de l'animal sur le fond marin. La fixation se fait par
des « racines « munies de ventouses lorsque le support est dur ou pénétrant dans le
sédiment (rhizoïdes) lorsque celui-ci est meuble. La tige est articulée ; les articles portent le
nom d'entroques. Ceux-ci, dont la forme est très variée (circulaire, elliptique, en étoile), se
rencontrent souvent dégagés dans les sédiments ; ils sont facilement reconnaissables à leur
symétrie généralement pentaradiée et à la présence d'un canal central.
La formation de sédiments.
Ces animaux vivent associés en « prairies « à des profondeurs variables (de quelques
mètres à plusieurs centaines de mètres). Lorsque l'animal meurt, les articles se dissocient
et se répandent sur le fond où ils peuvent s'accumuler sur une grande épaisseur. Ils
donnent ainsi naissance à des sédiments à l'origine des calcaires à entroques qui portent
parfois le nom de « petit granite «. Ces calcaires constituent d'excellentes pierres de
construction et forment souvent des couches importantes pouvant atteindre plusieurs
dizaines de mètres d'épaisseur, dans le jurassique moyen du Bassin parisien ainsi que dans
des niveaux paléozoïques du nord de la France et de la Belgique (« petit granite de
Soignies «). Dans les roches, les entroques se reconnaissent à leur cassure brillante suivant
l'un des plans de clivage de la calcite qui les constituent.
Les crinoïdes sont connus du paléozoïque aux terrains actuels. Au paléozoïque, ces
formes ont pu atteindre de grandes tailles. Elles étaient très abondantes au mésozoïque,
puis leur importance a diminué ; on en connaît peu d'espèces vivantes. Ce ne sont
toutefois pas de bons fossiles stratigraphiques ; leur intérêt réside dans leur capacité de
production de roches carbonatées sur de grandes épaisseurs.
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échinodermes
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crinoïdes, page 1313, volume 3
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