Cours : Thème 1 - Géographie (Seconde)

« Thème 1 :Sociétés et environnement, des équilibres fragiles Etude de cas : Les Alpes, comment valoriser les milieux vulnérables ? Chapitre 1 : Les sociétés face aux risques I.

Quels risques ? 1.

Des risques de nature diverse : Le risque est la potentialité d’une catastrophe.

Il résulte de la combinaison entre un aléa et des enjeux humains ou matériels.

On distingue les risques technologiques ( pollutions, explosions chimiques) et les risques naturels ( tempêtes, inondations, cyclones, séismes) Un risque combiné résulte de phénomènes naturels (risques naturels) et de l'action humaine Fukushima 2011). Les risques technologiques progressent dans les pays en développement alors que les risques sanitaires sont préoccupants et le risque augmente avec la mondialisation. 2.

L’origine des risques : Certains risques globaux pèsent sur l’ensemble de la planète. Les autres aléas menacent des milieux spécifiques.

Les volcans actifs et les séismes sont plus présents autour du Pacifique, les cyclones sur les littoraux tropicaux.

Les risques technologiques sont plus nombreux en milieu urbain. Certaines actions humaines aggravent les risques, comme la déforestation et l’urbanisation des pentes.

Le changement climatique accentue certains aléas naturels, aggrave les inondations côtières en élevant le niveau de la mer et renforce l’intensité des cyclones. 3 .

Des sociétés inégalement vulnérables face aux risques: La vulnérabilité humaine reste forte dans les pays en voie de développement.

Ainsi le Japon avec 6 catastrophes annuelles recense 2000 morts par an alors qu’Haïti avec 4 catastrophes déplore 22000 morts.

Les populations sont mal préparées et les infrastructures limitées. La vulnérabilité est en relation étroite avec la densité de population des zones à risque et est donc forte sur les littoraux et dans les villes.

Les 10 pays les plus vulnérables sont des PMA. II.

Comment les sociétés font-elles face aux risques ? 1.

Une meilleure prise en compte des risques Les sociétés tentent de se prémunir des risques par la prévision et la prévention : constructions adaptées, sensibilisation des populations, reboisement des littoraux exposés aux tsunamis.

Certains aléas demeurent ( séismes) difficilement prévisibles et la prévention peu efficace.

Des plans de prévention des risques sont établis comprenant ouvrages de protection, adaptation du bâti et inconstructibilité. 2.

Les politiques en faveur de l’environnement A l’échelle mondiale, une gestion commune tente d’atténuer les risques du changement climatique.

L’accord de Paris de 2015 pour limiter les GES s’accompagne d’une action de l’ONU pour améliorer la réaction aux catastrophes. A l’échelle locale, les politiques d’adaptation se multiplient pour tenir compte des transformations prévisibles de l’environnement. Chapitre 2 : Des ressources majeures sous pression I.

L’eau 1.

Un accès inégal à une ressource indispensable L’eau est une ressource indispensable.

Ses usages sont multiples : domestiques, industriels mais surtout agricoles.( 70 % des prélèvements). Il existe une forte relation entre la répartition de la population et la ressource en eau.

Les grands foyers de peuplement ( 65 % de la population) sont situés dans des zones où la ressource est importante.

Neuf pays possèdent 60 % des réserves d’eau douce mondiale ( Brésil, Russie). 15 % de la population mondiale vit en milieu aride. 2.

Des tensions multiples Les besoins en eau ont été multipliées par 3 depuis 1950, en raison de la croissance de la population et de son développement. L’augmentation de la demande entraîne des pénuries et une dégradation de la qualité de l’eau.

La surexploitation diminue le débit des fleuves et abaisse le niveau des nappes.

Les sources de pollution sont multiples : engrais, pesticides, eaux usées non traitées. Les conflits d’usage de l’eau se multiplient.

( agriculture, tourisme…) L’eau est parfois utilisée comme arme ( empoissonnement des sources par Daesh en 2015) 3.

Vers une transition environnementale de la gestion de l’eau ? L’eau, ressource à économiser.

La lutte contre le gaspillage permet une baisse de consommation dans les pays développés.

Ex.

récupération des eaux de pluie. L’eau, ressource à préserver.

L’encadrement des activités polluantes, le traitement des rejets améliorent la qualité des eaux. L’eau est une ressource à partager.

L’ONU soutient la coopération pour la gestion des eaux frontalières.

Ses objectifs visent une eau saine et accessible à.... »