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Cours : Reproduction de la plante

Publié le 12/05/2024

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« CHAPITRE 3 REPRODUCTION DE LA PLANTE ENTRE VIE FIXEE ET MOBILITE Objectifs Les plantes ont deux modalités de reproduction : sexuée et asexuée. La reproduction asexuée repose sur la totipotence des cellules végétales et les capacités de croissance indéfinie des plantes, à partir de presque n’importe quelle partie du végétal (tiges, racines, feuilles). La reproduction sexuée est assurée chez les Angiospermes par la fleur où se trouvent les gamètes femelles, au sein du pistil, et les grains de pollen, portés par les étamines, vecteurs des gamètes mâles. Chez certaines espèces, la fécondation des gamètes femelles par les gamètes mâles de la même fleur est possible, voire obligatoire. Dans les autres cas, elle est rendue impossible par divers mécanismes d’incompatibilité. La fécondation croisée implique une mobilité des grains de pollen d’une plante à une autre. Dans une majorité de cas, la pollinisation repose sur une collaboration entre plante et pollinisateur en relation avec la structure florale ; le vent peut aussi transporter le pollen. À l’issue de la fécondation, la fleur qui porte des ovules se transforme en un fruit qui renferme des graines. La graine contient l’embryon d’une future plante qu’elle protège (enveloppe résistante) et nourrit à la germination en utilisant des molécules de réserve préalablement accumulées. La dispersion des graines est une étape de mobilité dans la reproduction de la plante. Elle repose sur un mutualisme animal disperseur/plante et sur des agents physiques (vent, eau) ou des dispositifs spécifiques à la plante. Notions fondamentales : totipotence, clonage, fleur (pistil, ovule végétal, étamine, pollen), fruit, graine, pollinisation et dissémination par le vent ou les animaux, coévolution Comment les plantes se reproduisent-elles en dépit d’un mode de vie fixé ? Les plantes ont deux modalités de reproduction : sexuée et asexuée. I. Reproduction asexuée (multiplication végétative) Activité 1 La reproduction asexuée chez les plantes à fleurs Chez les végétaux, les cellules spécialisées conservent leur capacité à se différencier en tout autre type cellulaire en passant par une phase préalable de dédifférenciation.

On dit qu’elles sont totipotentes (capacité d’une cellule à se différencier en n’importe quelle cellule spécialisée et de se structurer en formant un être vivant). De plus, les plantes ont des capacités de croissance indéfinie (croissance et production de nouveaux organes comme les feuilles pendant toute leur vie). Ainsi, n’importe quelle partie du végétal (tiges, racines, feuilles) peut donner naissance à une plante entière, identique génétiquement à la plante mère.

Il s’agit d’une forme de clonage. De très nombreuses plantes se multiplient naturellement à partir d’un fragment de leur propre organisme : kalanchoé, vigne, prunier, ronce, pomme de terre, fraisier, ail, etc. Ce mode de reproduction s’effectue sans intervention d’un partenaire sexuel.

C’est une reproduction asexuée. L’Homme utilise ces propriétés du végétal pour multiplier les plantes facilement, rapidement et en conservant leurs caractéristiques.

Il s’agit des techniques de marcottage, bouturage, greffe et micro-propagation (cultures in-vitro). 1 Thème 2 Enjeux planétaires contemporains – De la plante sauvage à la plante domestiquée Chapitre 3 Reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité II. Reproduction sexuée Activité 2 La reproduction sexuée chez les plantes à fleurs A.

La fleur, appareil reproducteur des plantes à fleurs Chez les Angiospermes (plantes à fleurs), la reproduction sexuée est assurée par la fleur où se trouvent les gamètes. La fleur est organisée en couronnes concentriques (verticilles) de pièces florales : • Le calice constitué de sépales le plus souvent verts ressemblants à de petites feuilles ; • La corolle constituée de pétales généralement colorés ; • L’androcée constitué d’étamines qui sont les organes mâles de la fleur.

Les étamines portent les sacs à pollen ou anthères.

Chaque grain de pollen contient un gamète mâle et en est le vecteur (transporteur) vers le gamète femelle ; • Le gynécée ou pistil, organe femelle de la fleur, constitué de loges ovariennes appelées carpelles qui contiennent les ovules végétaux.

Chaque ovule contient un gamète femelle. Organisation de la fleur en coupe Diagramme floral (Liliacées) 3S + 3P + 6E + (3C) 2 Thème 2 Enjeux planétaires contemporains – De la plante sauvage à la plante domestiquée Chapitre 3 Reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité B.

Pollinisation et fécondation Vidéo : « Quésaco ? Épisode 7.

La pollinisation » https://www.youtube.com/watch?v=vh9SPm3YcvU&t=69s La fécondation chez les plantes à fleurs s’effectue par la pollinisation : si les grains de pollen libérés par des étamines se déposent sur le pistil d’une fleur de la même espèce, ils germent et fécondent les ovules contenus dans l’ovaire du pistil. Schéma pollinisation De nombreuses fleurs sont hermaphrodites et peuvent donc théoriquement pratiquer l’autofécondation. Chez certaines espèces, la fécondation des gamètes femelles par les gamètes mâles de la même fleur est possible, voire obligatoire (ex.

: pois). Dans les autres cas, elle est rendue impossible par divers mécanismes d’incompatibilité. Exemple : La fécondation croisée peut être assurée par une distribution de fleurs unisexuées sur deux catégories d’individus, les uns mâles, les autres femelles, mais une seule catégorie d’individus est alors fertile.

Au contraire, les divers mécanismes qui rendent obligatoire la pollinisation entre fleurs différentes (allopollinisation) peuvent, plus ou moins sûrement, provoquer la fécondation croisée beaucoup plus économiquement puisque tous les individus, et même toutes les fleurs, sont fertiles.

Le moins sûr est l’hercogamie qui, par une certaine dispersion spatiale des anthères et du stigmate, interdit l’autopollinisation directe (orchidées, yucca), sans empêcher absolument l’allopollinisation entre fleurs d’un même individu. La dichogamie assure presque absolument à la fois allopollinisation et fécondation croisée par un asynchronisme plus ou moins complet de la maturité du pistil et du pollen ; il.... »

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