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Cours détaillé sur la Conscience et l'inconscient

Publié le 09/10/2021

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Les névroses (=troubles plus ou moins importants du corps et du comportement que l’on pense pouvoir guérir) est à distinguer des psychoses (=troubles graves de la personnalité, situation que l’on pense définitives. Exple : Schizophrénie) Charcot travaille sur l’hystérie, névrose la plus répandue à cette époque. Hystérie vient d’utérus, par définition, c’est une maladie féminine. On pense que ces troubles ont leurs origines dans le corps, que cela serait dû à un disfonctionnement de l’utérus. Freud ira contre cette idée. L’hypnose est une technique de suggestion qui part du principe que l’on peut modifier, par la parole, un état affectif ou un comportement chez quelqu’un d’autre. L’état hypnotique est situé entre la veille et sommeil, lorsqu’une personne sort d’un état hypnotique, elle ne se souvient pas de ce qui a pu se passer durant l’hypnose. Charcot va faire plusieurs observations. 1 ère : il parle à ces patients durant l’hypnose et peut leur donner un ordre que les patients exécutent. Cela veut dire que le malade reçoit l’ordre qui lui est donné mais celui-ci échappe à sa conscience puisqu’il ne s’en souvient pas. 2 ème : les patients parlent beaucoup durant l’hypnose, de façon confuse et désordonnée mais surtout, n’ont pas de souvenir sur le contenu de ce qu’ils ont dit à l’état conscient, c’est comme si quelque chose les empêchait de l’exprimer. 3 ème : En plus de cela, Charcot remarque que plus les patients durant l’hypnose, plus Freud assiste à tout cela, ce qui représente pour lui une illumination, une expérience fondatrice qui le convainc qu’il y a quelque chose dans le psychisme de l’homme qui fonctionne indépendamment de la conscience.

« Problématique 1 : Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? - Qui suis-je ? - Que signifie « être » un homme ? - Qu’est-ce qu’un sujet ? - Peut-on tout savoir sur nous-mêmes ? - Illusion sur nous-mêmes ? - L’autre a-t-il un rôle à jouer dans la connaissance que j’ai de moi-même ? L’étymologie du mot sujet « subjicere » ou « subjectum » en latin = jeter, mettre sous, être en dessous.

Il y a donc un travail sur soi à faire pour se révéler nous-même, révéler le sujet que nous sommes. Dans le Temple de Delphes (temple grec d’Apollon), il est écrit : « connais-toi toi-même » Chapitre 1 : A-t-on connaissance de toutes nos pensées ? I – Prolégomènes à la question de l’inconscient Prolégomènes : éléments de départ pour mener une réflexion. Pendant longtemps, on va considérer que la vie psychique, c’est la conscience.

Mais quelques auteurs vont souligner quelque chose de différent.

Leibniz, théories des indiscernables : il existerait des perceptions que nous avons mais dont nous n’avons pas conscience.

Il y a des éléments qui permettent de penser que la vie psychique ne se limite pas à la conscience (Cum=avec et Scientia=savoir) Conscience = ce qui est accompagné de savoir Inconscient = ce qui est dépourvu de savoir. II – L’inconscient freudien. »

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