Cours d'économie complet
Publié le 18/05/2022
Extrait du document
«
Economie
Il s’agit dans cette UE d’établir un lien entre les paramètres économiques et le
choix de société pour montrer l’indissociabilité entre l’économique et le social.
Objectifs spécifiques :
Identifier les agents économiques et définir les concepts de base
Comprendre le fonctionnement des marchés
Analyser et critiquer les différents systèmes économiques,…
Sommaire
Introduction :............................................................................................2
1.
Définitions :......................................................................................2
2.
Les outils de la science économique :...................................................3
Les modèles :..............................................................................3
Les mathématiques :....................................................................4
3.
L’économique et le social :..................................................................4
Partie 1.
Circuit économique : acteurs, marchés et flux...................................4
Chapitre 1 : Notions et fonctionnement général d’une économie....................5
Section 1 : Lexique...............................................................................5
Section 2 : le circuit économique............................................................5
Les agents économiques :.............................................................5
Les types de marchés :.................................................................8
Les flux monétaires et réels :.......................................................10
Chapitre 2 : Analyse microéconomique.....................................................11
Section 2 : La théorie du consommateur................................................11
La demande individuelle..............................................................11
Les axiomes de base du consommateur.........................................11
Les courbes d’indifférence............................................................12
La contrainte budgétaire..............................................................14
L’optimum du consommateur.......................................................14
Déplacement de l’optimum :........................................................14
L’élasticité de la demande............................................................15
Le surplus du consommateur.......................................................16
Introduction :
1
1.
Définitions :
Au niveau étymologique, l’économie est une association de termes grecs (oikos=
maison, domaine et nomos= gérer ; elle est perçue comme une manière de
gérer une maison).
Première perception de l’économie : signification gestionnaire
et patrimoniale.
C’est une science qui émerge progressivement entre le 15e
et le 18e
siècle.
Elle
n’est pas exacte comme la physique ou la chimie : l’économie appartient aux
sciences sociales.
→ Conséquence :
Diversité d’approches des phénomènes étudiés et divergences parfois
importantes entre les théories normatives en présence.
Yves de Wasseige : Il relie ce constat au fait que les agents économiques sont
des êtres humains opérant des choix.
Et ces choix dépendent du contexte dans
lequel ils se trouvent.
Différentes définitions peuvent être retenues pour approcher le concept
contemporain de l’économie.
Celle-ci peut s’envisager comme la science qui étudie et explique les
mécanismes de fonctionnement de l’économie d’un pays ou au plan international.
C’est une approche « positive » car le scientifique ne se positionne pas sur le
bien-fondé ou le caractère juste du système économique.
Les économistes, eux,
dans le cadre de leurs travaux, émettent une opinion quant au type d’économie
qu’ils jugent propice au bien-être collectif.
Politique et économie sont donc très
proches.
On parle alors d’approche « normative ».
Enfin, certains économistes
étudient les résultats concrets des mesures adoptées par les autorités publiques
ou par les chefs d’entreprise.
Définition de Raymond BARRE : « La science économique est la science de
l’administration des ressources rares.
Elle étudie les formes que prend le
comportement humain dans l’aménagement de ces ressources, elle analyse et
explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des
moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités ».
→ Tension existant entre une inévitable limitation des moyens et le caractère
illimité des besoins humains.
Cette tension crée un problème de nature
économique qu’il faut tenter de surmonter pour une utilisation optimale des
ressources.
Définition de Paul SAMUELSON qui définit l’économie comme « l’étude de la
façon dont l’homme et la société choisissent, avec ou sans recours à la monnaie,
d’employer des ressources productives rares qui sont susceptibles d’emplois
alternatifs (divers), pour produire divers biens et les distribuer en vue de la
consommation présente ou future des différents individus et groupes qui
constituent la société ».
→ D’autres notions ; la monnaie, les emplois alternatifs, la consommation
présente et future, les biens économiques, la production et la distribution.
L’économie est vue comme un ensemble d’activités économiques qui impliquent
des achats et ventes et une (re)distribution des revenus réalisés par les
acteurs/agents économiques.
Définition d’Edmond MALINVAUD qui évoque encore deux notions dans sa
définition à savoir celles d’opérations et d’institutions et activités les rendant
possibles : « l’économie est la science qui étudie comment les ressources rares
2
sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ;
elle s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la
distribution et la consommation des biens, d’autre part , aux institutions et aux
activités ayant pour objet de faciliter ces opérations ».
→ L’économie est l’ensemble des activités économiques qui impliquent des
achats et des ventes et la (re)distribution de revenus réalisés par les acteurs
économiques.
Il y a plusieurs branches dans la science économique au sens large :
microéconomie (au niveau d’un marché particulier, d’une entreprise),
macroéconomie (au niveau d’une nation, à l’échelle européenne voire mondiale),
gestion financière, management, marketing, …
2.
Les outils de la science économique :
Deux points seront ici envisagés ; les modèles et l’apport des mathématiques.
Les modèles :
Rappel : l’économie appartient aux sciences sociales.
Son fonctionnement est
dépendant des comportements humains (nombreux et imprévisibles).
Les
expériences reproductibles sont impossibles pour des raisons éthiques.
Ils vont
donc observer les phénomènes qui se présentent dans l’actualité.
Il n’y a pas de lois en économie sauf celles que les hommes édictent.
Puisque
tous les cas de figure ne peuvent être pris en compte, les économistes ont
recours à des modèles (modèle = une représentation simplifiée de la réalité ; il
ne prend en comte que les éléments significatifs).
Ils sont utilisés dans différents domaines, et dans les sciences en général.
Exemple en médecine (mannequins).
Le modèle est retenu en fonction que l’objectif que l’on se donne.
Rien ne permet
de dire qu’un modèle est meilleur qu’un autre ; ils sont différents parce que
répondant à des objectifs différents.
Ex.
Je fais le trajet Bruxelles-Paris.
Si je
veux aller le plus vite possible, je prends une carte avec les axes principaux
routiers et autoroutiers.
Si je décide de le faire en trois jours pour découvrir les
petits villages, je vais choisir une autre carte (c’est-à-dire un autre modèle).
Un modèle comprend trois étapes :
_ L’élaboration des hypothèses
_ La déduction des conséquences possibles de ces hypothèses
_ La confrontation de ces conséquences à des données issues de l’observation (à
la réalité).
Ceci amène l’économiste à valider sa théorie ou à trouver de nouvelles
hypothèses.
Le modèle est donc par définition abstrait.
→ Grégory Mankiw insiste sur l’aller retour entre théorie et observation ainsi que
sur l’importance des hypothèses qui permettent une simplification de la réalité et
une bonne compréhension des choses.
Ces modèles donnent lieu à des théories aux fins d’élaborer des règles ou des
politiques en vue d’objectifs, qui peuvent être : l’augmentation du bien être, le
développement de l’emploi, la réduction des inégalités (ex : France impôt
grosses fortunes), l’augmentation de la compétitivité (rivaliser), assurer
l’hégémonie économique, développer les exportations (ouvrir le marché),…
3
Il faut noter que ces objectifs ne sont pas qu’économiques.
Ils peuvent concerner
la cohésion sociale, l’intégration des minorités, ou des objectifs politiques au sens
large.
Un courant dominant en science économique est celui issu des travaux d’Adam
SMITH, père de l’économie libérale… Son hypothèse est la suivante : en toutes
circonstances, devant un choix, chacun décide de façon rationnelle de son propre
intérêt et est capable de peser son choix parmi de multiples décisions.
→ Cette hypothèse est nommée individualisme méthodologique.
Elle sous-entend l’accès pour tous à la même information.
Sont ici visés des
comportements individuels : le producteur et le consommateur.
Cette hypothèse est à la base d’un courant appelé microéconomie : on vise des
comportements individuels et l’action sur les marchés.
Son apport est important
au point que l’on parle d’économie dominante.
Délit d’initiés : Obtenir un enrichissement à partir d’une action qui a été rendue
possible par la position (obtenir une info.
grâce à un poste, un statut.
Ex : affaire
Fortis ; une juge permet à son mari de s’enrichir).
Un autre courant vise à étudier les mouvements globaux d’une économie : les
revenus d’un pays, l’emploi, la croissance, l’évolution des prix, les taux d’intérêt,
la balance commerciale, etc.
Il s’agit de la → macroéconomie (théorie de
Keynes).
Enfin, d’autres courants de pensée portent sur les phénomènes globaux mais
concernent un aspect particulier : c’est le cas de la théorie de Karl MARX
centrée sur l’évolution du mode de production et plus précisément le capital.
Les mathématiques :
Elles sont un instrument performant de modélisation.
Elles permettent de
contrôler la validité des hypothèses et d’expliquer la sensibilité de telles ou telles
variables.
Via le calcul de probabilités, elles permettent de faire des prévisions.
Dans certains domaines de la science économique, elles ont une place
prépondérante ; par exemple, dans le calcul de risque des actifs financiers.
3.
L’économique et le social :
Pourquoi un cours d’économie dans le cursus du bac.
A.S.
? Outre que ce cours
permet une meilleure compréhension du monde dans lequel on vit, il faut saisir
les liens étroits qui existent entre ces deux sphères.
Plusieurs raisons peuvent
être mises en avant pour comprendre la domination du monde par
l’Economique : ouverture des frontières, développement du commerce
international, des moyens de communication,… Cela renforce l’interdépendance
entre les différentes économies nationales et laisse penser qu’un événement qui
se passe à des milliers de km peut avoir des répercussions sur la vie des
populations.
Face à cette domination, le rôle du monde politique est de prendre des
dispositions pour enrayer les effets néfastes.
Il peut intervenir en tant qu’agent
économique en tant que consommateur et/ou producteur de biens et services et
également prendre des mesures législatives pour influer sur l’activité économique
et soutenir une redistribution plus équitable des revenus issus de la croissance.
De plus, il peut développer des politiques sociales pour favoriser le bien-être des
citoyens et maintenir une qualité de vie.
4
L’Etat a besoin de moyens financiers importants pour mettre en place les
dispositifs sociaux (il crée ou subventionne d’ailleurs des services chargés de la
mise en œuvre de ces politiques).
Il les trouve en imposant les activités des
ménages et des entreprises et en prélevant des taxes sur certains produits et
certaines opérations (comme les droits de succession).
C’est donc au sein de l’Economique que l’Etat puise ses ressources.
Les Etats
apparaissent alors comme un régulateur du monde économique et comme limite
aux excès et inégalités engendrés par le capitalisme pur et dur qui recherche la
croissance.
Partie 1.
Circuit économique : acteurs, marchés et flux.
La première approche de l’analyse économique se centre sur la microéconomie
qui envisage les comportements individuels des agents économiques sur un
marché.
On va également déterminer comment l’équilibre entre offre et demande
s’établit sur le marché des biens et services.
Cette approche repose sur l’idée de
liberté des agents et poursuite de leur intérêt personnel, qui doit amener à une
amélioration du bien-être collectif.
Cette théorie est au cœur de la philosophie
néolibérale.
Les crises économiques actuelles vont apparaitre comme une critique
de ce système.
Chapitre 1 : Notions et fonctionnement général d’une économie.
Section 1 : Lexique
On va définir des termes utilisés dans le langage économique.
Rareté : caractère limité des ressources.
Il s’agit d’un problème fondamental en
économie.
Raymond BARRE l’a d’ailleurs évoqué dans sa définition.
Les marchés : ils sont le lieu où se produisent les échanges entre acheteurs et
vendeurs.
Le profit : Somme d’argent dégagée de l’activité de l’entreprise.
S’obtient en
soustrayant les coûts totaux1
des recettes totales2
.
Les coûts fixes ne dépendent
pas de la quantité produite (ex.
location du bâtiment) alors que les coûts
variables sont en lien avec la quantité produite de biens ou les prestations de
services (ex.
quantité de carburant utilisée par le taxi en fonction des courses
qu’il effectue par jour).
L’utilité : Représente la satisfaction tirée par le consommateur du fait de la
consommation.
Les facteurs de production : Eléments qui interviennent dans la production
d’un bien ou d’un service via le processus de transformation.
Andrew Gillepsie
identifie 4 facteurs : la terre, le travail, le capital (machines) et la démarche
entrepreneuriale.
Le coût d’opportunité : coût du bien auquel on a renoncé au profit d’un autre.
Comme précisé dans les différentes définitions de l’économie, les individus
affectent des moyens limités à la satisfaction de besoins illimités.
Ils doivent
donc inévitablement effectuer des chois dans leur consommation.
Le court terme : représente une période au cours de laquelle un des facteurs de
production est fixé.
Dans le cadre d’une activité économique, il est assez aisé
pour un chef d’entreprise d’engager du personnel supplémentaire dans un laps
de temps très court.
Par contre, en ce qui concerne l’achat de nouvelles
1
Coûts totaux = coûts fixes + coûts variables.
2
Recettes totales = prix multiplié par les quantités.
5
machines par ex., il y a un délai beaucoup plus long entre le besoin qui s’en fait
sentir et l’acquisition de la machine.
A contrario, à long terme, une entreprise
peut changer radicalement son système de production.
La spécialisation : fait, pour un agent économique, de se concentrer sur un
nombre limité de tâches.
Elle a pour objectif de produire à moindre coût.
Elle
constitue le fondement de l’échange.
Section 2 : le circuit économique
Caractéristiques et rôle sur les différents marchés des agents économiques dans
une économie ouverte sur le reste du monde, et flux réels et monétaires qui
s’effectuent.
Les agents économiques :
Ce sont les entités qui interviennent en tant qu’acteurs de la vie économique.
Il
s’agit d’envisager et de développer le rôle des entreprises, des ménages, des
banques, du secteur public et enfin de la communauté internationale (autres
pays) que les économistes identifient sous le vocable « reste du monde ».
Les entreprises :
Elles produisent et distribuent la richesse.
Ils ‘agit dans ce point de mette en
évidence les fonctions et les types d’entreprise.
1) Fonctions de l’entreprise :
On en a quatre.
Elle est un lieu de production, de distribution de revenus,
d’investissement et de création de profit.
a.
Production :
La production est le résultat de la combinaison de facteurs de production (pour
rappel : le capital, le travail, la terre et la démarche entrepreneuriale).
On ne
retient ici que le capital et le travail.
Les entreprises sont en recherche d’une
maximisation de leur productivité, c.-à-d.
de pouvoir produire le plus possible
avec les facteurs à sa disposition.
Ces deux notions (capital et productivité) sont
présentées ci-dessous.
Le capital : Il a une triple dimension.
Physique : comprend tous les bines intégrés dans la production d’autres biens.
Ils sont soit transformés (pour devenir des produits finis), soit consommés lors
de la production (intermédiaires ; ex.
matières premières comme l’électricité) →
Capital circulant.
Il comprend aussi les biens de production en tant que tels (ou
biens d’équipement) Capital fixe (subsiste après la production).
→
Financier : comprend l’argent qui permet à l’entreprise de constituer son capital
physique.
Peut avoir trois origines : les particuliers (actions ou obligations de
l’entreprise), les banques (prêts à court ou long terme) et les fonds de roulement
(sommes conservées par l’entreprise ; autofinancement).
Humain : sous forme de savoir-faire ou compétences.
Il s’agit des capacités des
individus qui travaillent dans l’entreprise.
Il résulte donc de la combinaison des facteurs de production dans des
proportions qui varient d’une entreprise à l’autre en fonction du type de produits
fabriqué et des coûts des facteurs (notamment les salaires et le taux d’intérêt).
La productivité : rapport entre la quantité produite et la quantité des facteurs de
production utilisée pour cette production.
Y.
de Wasseige considère 4 éléments
comme déterminants : le travail, l’organisation du travail, les moyens de
6
production à sa disposition et la possibilité de reporter certains travaux sur le
consommateur lui-même (ex.
Ikea).
La valeur de productivité ne permet cependant pas toujours d’effectuer des
comparaisons pertinentes entre entreprises (moyens technologiques différents).
Il est plus intéressant de réfléchir en termes de productivité combinée des
facteurs de production (productivité globale ; moyenne des productivités
apparentes du travail et du capital).
Rendement d’échelle : on fait intervenir l’importance de la production ou sa
taille.
Les économies d’échelle diminuent les coûts pour l’entreprise.
b.
Distribution de revenus :
Par la production, l’entreprise crée de la richesse, appelée valeur ajoutée.
Pour
l’obtenir, il faut retirer de la valeur de production (chiffre d’affaire), la valeur des
biens et services utilisés pour cette production (matières premières et
consommations intermédiaires).
Pascal MONIER identifie quatre bénéficiaires des revenus : les salariés (salaires,
charges sociales et éventuelle participation aux résultats), l’Etat (impôts), les
apporteurs de capitaux et enfin l’entreprise elle-même (autofinancement).
Schéma du cycle de production :
Lors de sa création, l’entreprise doit constituer son capital financier.
Avec ca
capital, elle achète des facteurs de production : le capital et le travail.
Avec ceuxci, elle produit des biens et des services, qu’elle vend et perçoit ainsi un chiffre
d’affaire.
En déduisant les consommations intermédiaires, elle obtient la valeur
ajoutée ; qui est répartie entre trois acteurs : les salariés, les particuliers et les
banques (dividendes et intérêt), et l’entreprise elle-même.
De cette manière, elle
reconduit son activité de production « en boucle ».
c.
L’investissement :
Traduit l’acte par lequel une entreprise va se projeter dans l’avenir ; augmenter
ou renouveler le capital de l’entreprise.
Il peut être matériel (machine, mobilier),
ou immatériel (formation, recherche,…).
On peut les répertorier en différents types selon l’objectif poursuivi :
Lors de sa création, l’entreprise doit acheter les machines pour débuter la
production.
Ensuite, lorsqu’elles sont amorties ou hors d’état de fonctionner, elle
doit les remplacer si elle veut continuer sa production.
Si elle a de plus en plus
de commandes, elle peut envisager d’en acheter des supplémentaires pour
satisfaire la demande.
Et enfin, l’entreprise peut éventuellement décider
d’acheter une machine plus performante qui lui permettra de produire à
meilleure qualité ou en réduisant ses coûts de production.
d.
Le profit :
En comptabilité, c’est la rémunération du propriétaire de l’entreprise (recettes
moins consommations intermédiaires et salaires) ; valeur ajoutée qui va vers les
financements extérieurs et l’autofinancement dans le schéma.
Pour les économistes, c’est ce qui reste à l’entreprise quand elle a rémunéré tous
les facteurs de production, y compris le capital ; il correspond donc à
l’autofinancement dans le schéma.
A long terme, il est nul (puisque l’objectif de
l’entreprise est de le réinvestir).
2) Les types d’entreprise :
Elles se distinguent par leur taille (micro entreprises, petites et moyennes
entreprises, et grandes entreprises), en fonction du nombre de salariés ; par leur
forme juridique (S.P.R.L.
= société de personne à responsabilité limitée /
S.P.R.L.U , société anonyme, coopératives,…) ; en fonction du secteur dans
7
lequel elles évoluent (primaire –pêche, agriculture, secondaire –industriel,
tertiaire –services).
Les ménages :
Ils consomment leurs revenus.
Un ménage est constitué d’une ou plusieurs
personnes qui disposent d’une unité de comportement comme consommateur
(cela peut donc être une famille ou une personne isolée).
Ceux-ci possèdent un
patrimoine et bénéficient d’un revenu, qui sert essentiellement à deux choses :
consommer et épargner.
1) Le patrimoine des ménages :
Il est constitué de l’ensemble des avoirs ET des dettes (comprend les actifs
immobiliers et le patrimoine financier, sans les biens durables, les œuvres d’art
ou les droits à la retraite).
Il est donc essentiellement composé de logement, le terrain et d’actifs
financiers.
2) Les revenus :
C’est la somme qu’un agent économique perçoit au cours d’une période donnée
sans prélever sur son capital ou son patrimoine.
Revenu primaire : comprend la rémunération du travail, le revenu du capital
(intérêts dans le cadre d’un placement) et le revenu de l’immobilier (loyer perçu
par le propriétaire d’habitations ou de bâtiments en location).
Revenu secondaire : reprend les allocations distribuées aux ménages qui ne
peuvent exercer d’activités ou qui vivent dans situations qui les pénalisent par
les charges plus importantes par rapport à d’autres (ex.
familles nombreuses,
personne handicapée, maladie qui réduit l’activité professionnelle,…).
La
distribution est souvent précédée d’une intervention d’un travailleur social.
Lorsque l’on parle de revenu disponible, on envisage ce qui reste aux ménages
une fois les impôts et autres taxes versés.
Les personnes les plus vulnérables sont les femmes et les plus de 65 ans, les
personnes seules.
L’emploi, lui, est un garde-fou contre la pauvreté.
En effet, le risque de pauvreté
est nettement inférieur pour les actifs.
Les indicateurs monétaires ne sont pas les seuls pris en compte, d’autres
facteurs interviennent et par conséquent d’autres actions politiques sont
possibles (via les politiques sociales) pour améliorer la situation de ceux qui
vivent dans la précarité (en matière de santé, logement, d’éducation, et d’accès
à la culture).
Pouvoir d’achat : capacité fournie par le salaire d’acquérir des biens et des
services à des fins de consommation.
Son évolution est liée à celle des prix et
donc à l’inflation (mesurée en %).
Indexation des salaires : consiste à augmenter les salaires sur base d’une
hausse des prix d’un panier de biens et services de consommation courante
(« indice de santé3 »).
Elle permet une protection de certaines catégories de
personnes ou de travailleurs contre l’inflation (non actifs, fonctionnaires, ouvriers
et employés).
Les organisations patronales en demandent la réduction ou la
suppression, car elle entraine des coûts importants pour les employeurs.
_ Consommation et épargne : le revenu des ménages peut être consacré soit à
l’un soit à l’autre.
3
Cet indice exclut des biens comme le mazout (sauf chauffage), le tabac, l’alcool,…
8
Les banques :
Elles financent l’économie et créent la monnaie.
Elles collectent l’épargne des
ménages et prêtent de l’argent aux ménages et aux entreprises (aux fins
d’investissement).
La rémunération de la banque correspond à la différence entre
les taux d’intérêt qu’elle pratique lors de prêt et le taux qu’elle verse aux
épargnants.
Le secteur public :
La Belgique est un Etat Fédéral (ses compétences sont réparties entre le fédéral,
le régional et les communautés).
A ces trois dimensions sont ajoutées les
provinces et communes ainsi que toutes leurs administrations.
L’Etat produit (via les entreprises publiques4
), consomme (en achetant le
matériel nécessaire à son fonctionnement, ex.
voitures de police) et distribue la
richesse (revenus secondaires, salaires des fonctionnaires,…).
Pour effectuer ces
opérations, il dispose de moyens financiers qui ont plusieurs sources : impôts et
taxes (payé par tous) , bénéfices par la participation au sein d’entreprises
publiques et emprunts divers (dette publique).
Le reste du monde :
Si la balance commercial est positive c’est positif, c’est-à-dire que l’on vend plus
que l’on achète.
La Belgique doit vendre plus que ce qu’elle n’achète car nous
sommes un petit pays.
C’est grâce aux missions économique de la famille royale
qui part avec des chefs d’entreprises et vendent mieux leurs produits.
Si la
Belgique produit pour l’étranger, elle ramène beaucoup d’argent et créer
énormément d’emplois.
Les types de marchés :
Un marché est un lieu où vont se produire les échanges.
On en identifie quatre
distincts
1.
Le marché des biens et services :
Lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un bien ou service.
Il est possible
de l’envisager au sens large (ex.
marché de l’automobile), ou plus restreint (ex.
marché des véhicules de type familial).
Il existe des biens économiques (payants et en quantité limitée) et libres
(gratuits et en principe illimités).
Attention : en principe car actuellement, des
biens libres ont un coût économique (ex.
dépollution de l’air).
_ Les biens économiques :
Ils peuvent être matériels (réalité physique concrète) ou immatériels (appelés
aussi services), et leur consommation est alors simultanée à la production (ex.
une course en taxi).
Les ménages : Les biens peuvent être de consommation courante (disparaissent
dès la première consommation, ex.
un pain), ou durable (peuvent être utilisés
plusieurs fois, ex.
une voiture).
Pour les entreprises, on parle de biens de production (ex.
machines) et de biens
intermédiaires (ex.
électricité).
Les biens de production et de consommation
durable forment les biens d’équipement.
Les services se distinguent en services marchands (prix demandé couvre plus de
50% de son prix réel, ex.
course en taxi) et non marchand (prix demandé
inférieur à 50% du coût de production (ex.
une opération chirurgicale).
Le critère
4
Entreprises dont le capital est détenu majoritairement par l’Etat.
9
de classement est donc le prix payé.
Certains services marchands sont
spécifiquement destinés aux ménages, d’autres aux entreprises.
L’étude du marché des biens et des services permet de voir comment se
détermine le point d’équilibre entre l’offre et la demande.
Offre Plus le prix est important, plus on →
veut produire car ça rapporte.
Plus le prix est faible, plus il y a →
d’acheteurs.
Demande Point d’équilibre* : ce qui sera vendu.
Modèles de marché :
Concurrence parfaite : beaucoup d’acheteurs et beaucoup de vendeurs (pas une
personne qui dirige).
Caractéristique : - l’atomicité du marché : la multitude
d’acheteur et vendeur ( pas de monopole) -la transparence du marché : qu’ils
sont au courant a propos de tout ce qui se passe sur la marché et les matières
premières - pouvoir entrer et sortir quand ils le veulent du marché
-l’homogéinité des produits : produits proposer même cara, seul moyen de les
différencier sont le prix.
Monopole : un vendeur/un groupe et beaucoup d’acheteurs (une personne qui va
fixer le prix).
Oligopole : peu de vendeurs, beaucoup d’acheteurs.
Attention : ces structures sont des modèles que la réalité peut plus ou moins
approcher (la concurrence parfaite n’existe d’ailleurs pas telle qu’elle, elle se
fonde sur les hypothèses).
2.
Le marché du travail : différence entre emploi et travail
3.
Lieu où se rencontrent l’offre et la demande de travail.
Les travailleurs offrent
leur travail ou demandent un emploi, et les entreprises demandent le travail ou
offrent l’emploi.
Le travail est ici envisagé comme facteur de production utilisé par les
entreprises.
Le prix du travail est le salaire.
Il peut être envisagé sur l’angle individuel (microéconomie) ou au plan national
(macroéconomie).
Dans nos sociétés, il est devenu (depuis fin des années 70) un
enjeu social majeur, suite à la crise pétrolière et au phénomène persistant du
chômage.
_ Au niveau individuel : L’offre augmente avec le salaire, puisqu’une meilleure
rémunération incite à travailler davantage.
La demande de travail diminue avec
le salaire, puisque si les salaires sont élevés, l’entreprise a des coûts plus
importants.
_ Au niveau d’un pays : l’offre de travail correspond à la notion de population
active (en âge de travailler qui ont un emploi ou souhaitent en obtenir).
→L’offre vient des travailleurs et la demande vient des
entreprises.
2 : coût de production.
»
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