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cours de science philo

Publié le 05/03/2025

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« Chapitre 2-La science Introduction 1) La communauté scientifique 2) La somme des connaissances 3) Le complexe techno-politique 4) La démarche intellectuelle Science fondamentale (recherche la connaissance) ≠ Science appliquée (rendre la science utile) Ce qui fait l’unité des sciences dans la multiplicité des objets qu’elles étudient, c’est la démarche scientifique. Problématisation : La science dit elle le vrai ? Comment la science construit—elle de la connaissance ? Comment penser le rapport de la science et de la société ? I.

Expérimentation et mathématiques 1) Matérialisme et rasoir d’Ockham On peut librement choisir entre spiritualisme et matérialisme sauf dans la description collective du monde.

La science est nécessairement matérialiste.

On ne peut pas multiplier les entités spirituelles. Si on accepte une entité spirituelle sans preuve, il n’y a pas de raison d’exclure les autres. Rasoir d’Ockham : Avant de faire intervenir une entité surnaturelle ou une explication très improbable, vérifions si le phénomène ne s’explique pas autrement. Ou bien : Il ne faut avoir recours à des principes échappant à notre espérance que si toute autre explications fait défaut. 2) De l’observation à l’expérimentation L’expression « Ceci n’est pas un jugement, c’est un fait ! » créé une démarcation entre la science neutre et impartiale et les jugements moraux, esthétiques ou politiques. (« Supposons donc qu’au commencement l’âme est ce qu’on appelle une table rase.

D’où tire-telle […] toute ses connaissances ? A cela je réponds en un mot l’Expérience : c’est là le fondement de toutes nos connaissances.

» - Locke, Essais sur l’entendement humain, 1689.

) L’expérience 1) Connaissance acquise par la confrontation au réel 2) Répétition d’un vécu du même type 3) Expérience scientifique, expérimentation Comment s’organise les faits, les observations et les expérimentations ? → Grâce à des théories. La méthode scientifique constitue des théories basées sur des hypothèses vérifiables. 1) Observation 2) Hypothèse 3) Prédiction 4) Expérimentation (« Le savant doit ordonner.

On fait de la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierre n’est une maison.

» - Poincaré, La science et l’hypothèse, 1902.

) 3) Mathématiques du réel L’uniformité des observations et des expériences passe par la mesure et donc par la mathématisation du réel.

Ils garantissent la scientificité du discours scientifiques. ( « Mon but est de montrer que la machine céleste ne doit pas être comparée à un organisme divin, mais plutôt à un mouvement d’horlogerie.

Je démontre comment cette conception physique de l’univers doit être exprimée sous forme mathématique et géométrique.

» - Kepler, Correspondance, 1605.

) Par l’intermédiaire des mathématiques, la science a accès aux propriétés absolument vrais et fondamentales du fonctionnement de l’univers. → Mais les mathématiques sont-ils totalement objectifs ? Gödel démontre que les maths sont nécessairement incomplets et incapable de démontrer ses propres axiomes qui en sont le fondement. II.

Un modèle collectif de compréhension du monde 1) Remise en question de la neutralité de la science Notre esprit est-il vierge de tout présupposé ? L’observation est-elle neutre ? (« puisque l’objet est hors de moi et que la connaissance est en moi, tout ce que je puis apprécier, c’est si ma connaissance de l’objet s’accorde avec ma connaissance de l’objet.

» -Kant, Logique, 1800.) Aucune observation n’est objective, toute perception est déjà une interprétation du réel. Sur la base de sa subjectivité, le scientifique crée un modèle d’interprétation.... »

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