Cette représentation rend alors quelque chose d’absent, présent. C’est un pouvoir : imaginons je dis « un éléphant » et bien on va s’imaginer d’une manière ou d’une autre, un éléphant. Par la parole je peux mettre ce que je veux dans la tête des gens. Je peux manipuler l’esprit qui se représente les choses. Exemple : les politiques, je dis des mots blabla, ce mot rendre dans la tête, et devient sa réalité. Cette absence peut-être une absence - Du passé : par la mémoire. Par la mémoire, je ravive du passé, des choses dépassées. Par exemple : en littérature, la Madelaine de Proust. C’est la Madelaine de sa grand-mère et à chaque fois qu’il en mange une et bien ça lui rappelle le monde, l’atmosphère du passé. On a ça parfois avec une musique : on a l’atmosphère du moment quand on écoutait une musique. - Je peux aussi rendre présent, un absent à venir (qui n’est pas encore), on va ici vers un avenir : Il n’est pas encore présent, par la faculté de l’imagination. - Et je peux me rendre présent à l’esprit quelque chose qui est devant moi. Je l’observe, je me la représent, je la rend deux fois présente : mentaliser, rendre quelque chose qui est devant moi. C’est un effort, d’être là et de rendre présent, quelque chose qui est vraiment là. C’est la perception et l’intuition immédiate (dit saint augustin). Il ne suffit pas d’être là pour être présent. Il ne suffit pas d’occuper une chaise dans ce cours, et que d’être vraiment présent en cours : la concentration. Notre représentation première est toujours la représentation mentale. Se représenter c’est toujours, à la racine même de la représentation, avoir une idée mentale. Je dédouble la chose en mon esprit. On peut aussi avoir des représentations physiques. Par exemple : une œuvre d’art. C’est une représentation matérielle. Sculpture, pigments. Exemple : Vivaldi : représente le temps des saisons, par la musique. Elle se modélise par le physique. Mais d’abord il a eu une représentation mentale, qui s’est traduite en représentation physique. Le problème philosophique classique de la philosophie sur la question de la représentation : D’un côté, la représentation c’est ce qui nous donne le monde. Sans représentation : il n’y a pas de monde (voire un milieu mais pas plus). Mais au moment où elle nous donne le monde, elle nous en éloigne parce que je m’en fais une idée. Il y a un double mouvement problématique en philo. Je me représente la table : je la fais exister, mais qu’est ce qui me prouve que j’ai toute l’idée sur ça. Toute idée à la fois, nous ouvre et nous le ferme. Donc du coup je suis amenée à me faire des idées. C’est le cliché, du professeur tournesol dans tintin. A force, de se faire des idées sur le monde, on a plus les pieds sur terre. On quitte le monde à force de se le représenter. Le monde ce n’est pas juste une idée, c’est une représentation. Il y a des choses qu’on ne peut pas se représenter, qu’on ne peut que vivre. Physique : on se fait une idée des choses concrètes dans le monde. La physique est concrète, nous parle des choses. A force d’aller toujours plus loin dans les recherches scientifiques. Exemple : le physiciens, fini par nous dire que la matière n’existe pas, il y a que des rapports d’énergie. L’atome n’existe pas. La table n’est qu’un paramètre d’énergie, elle n’existe plus en tant que table. La table devient comme dans un filet, à travers le filet, on peut faire passer un VASE. La représentation physique peut vraiment remettre en question ce qui est NOTRE monde. Est-ce que la représentation nous éloigne, de quelles vérités est capable la représentation ? Est-ce qu’on peut vivre dans un rapport vrai. Est-ce que se représenter c’est autre chose que de fantasmer ? C’est un moyen ou un obstacle à la connaissance du monde ? On pourrait dire que si la représentation produit trop d’erreur alors il ne faut plus se représenter, il faut vivre. Pour découvrir le monde il n’y a pas d’autres moyens que de se voyager au japon. Comment puis-je être sûr que je ne me fais pas de fausses idées ? Pour se faire une idée de la philosophie : il faut la rencontrer, il faut faire l’expérience. « les épinards c’est pas bon » « tu as gouté ? » « nianiania non » « BAH GOUTE ». Merleau-Ponty : 20 -ème siècle. Nietzsche sont des auteurs qui œuvrent pour un retour au corps, contre des auteurs « métaphysiques » où tout se passe dans l’idée, notamment Platon. Est-ce qu’on doit donc se fier à nos représentations ou pas ? 1. « les représentations et le corps, nous éloignent du monde, on ne peut rien de connaitre du monde » : le scepticisme (position philosophique, pas de trait de caractère). C’est la représentation la plus radicale des trois : on ne peut rien dire de vrai, ni par l’esprit, ni par le vrai, nous ne pouvons rien savoir de rien. Nous n’avons à faire qu’à des opinions et des illusions qui ne portent en elles, rien de vrai. Le chef du scepticisme : Pyrrhon D’Elis, 3-ème siècle avant JC en Grèce. L’idée qu’il se fait c’est que nous sommes enfermés dans nos perceptions, nous ne pouvons rien dire de vrai. « les vérités scientifiques » sont toujours des vérités dérisoires. Le fait que la science ait une histoire, montre qu’elle n’a jamais de vérité, mais elle est amenée d’une manière ou d’une autre à être changée. Comme on est enfermés dans notre point de vu, nous n’avons jamais accès à la vérité et donc à la réalité. Par ailleurs, toutes thèses a une antithèse, et une des armes des septiques est de soutenir l’antithèse et de montrer qu’elle a autant d’importance que la thèse. Alors pour les sceptiques, impossible d’avoir affaire au monde, on a toujours affaire à soi-même. L’hésitation, la méfiance, sont les conséquences du doute, être incapable de s’engager parce qu’on remet en question. « Sceptiques » : qui examinent, qui est dans l’exercice perpétuel du doute. 2. On peut aussi être : « idéalistes » : affirmer que nous n’avons à faire qu’à nos idées. Nous n’avons jamais à faire aux choses elles-mêmes mais toujours à leurs idées. Il se peut même qu’il n’existe que des idées, le réel n’existe pas, il y a que l’histoire que je me raconte. Nous n’avons pas accès aux choses elles-mêmes. Les choses sont une idée. La table : elle n’est pas venue par hasard, elle est à la base une idée, ce qui engendre une table, c’est l’idée, la première existence de la table, c’est le plan que je m’en fais. La tulipe : existe qu’à partir du moment où la science s’en ait fait une idée claire, et à dit « ceci est une tulipe ». Ci je n’ai pas de concept de la science, j’ai un tas de trucs devant moi. Ce qui va faire exister les choses, c’est l’existence que je m’en fais. On tombe dans la métaphysique. On peut faire une convention entres nos idées. 3. Dernière position qui s’oppose au scepticisme : le réalisme. Les réalistes en philosophie disent que nos représentations ne sont que des moyens pour arriver à la réalité. Nos représentations nous donnent la réalité. Elles sont le moyen d’action à la réalité. Ce sont des moyens pour arrive à la réalité. On peut y accéder par la science, l’art, nos idées propres. Ça affirme l’existence d’un réel, indépendamment de nous Point commun entre idéalisme et réalisme : maintiennent la possibilité, d’une existence vraie. Mais ce qu’ils appellent la vérité, ce n’est pas la même chose. La vérité pour le réalisme : c’est l’adéquation, ce que je dis, trouve confirmation dans ce qui est. Par exemple : je dis « il fait beau » est ce qu’il fait beau ? oui ! alors ça colle à la réalité. La vérité pour l’idéaliste : vérité cohérente, des idées peuvent cohabiter ensemble, elles sont cohérentes, font un système logique. Soit la cohérence des idées avec moi-même, soit entres des gens (convention) On parle de « les » représentations du monde. Il faut s’interroger sur la pluralité des représentations. Le fait que nous ne nous représentons pas le monde de la même façon. Chacun est dans son monde, chacun se fait « son » idée du monde. Il y a une pluralité de représentations. Chacun est au fond dans son monde. Chacun est dans un sens « dans sa bulle ». Est-ce que ce pluriel est polémique ? « polémic » « polemos » en grec : la guerre. Donc, la question est de savoir si, le fait que chacun ait sa représentation du monde cela créait des guerres de représentations, elle nous oppose, nous isole, elles font jahir la haine, la colère. Soit au contraire, ce contraire nous rassemble, chacun apporte sa pièce du puzzle. C’est beaucoup + intéressant de parler de ce que nous n’avons pas en commun. En un sens, le fait d’avoir plusieurs représentations : il faut partir à la rencontre des autres. Est-ce un obstacle ou une condition ? Pour se faire la vision la plus proche de ce que sont les choses vraiment. Chapitre 3 : Découverte du monde et pluralité des cultures et pluralité des cultures. Qu’est ce que c’est que la découverte du monde ? Analyse du mot « découvrir » : « dé » inverse de ce qui suit, « couvrir » masquer, cacher, une couverture, ne plus voir. C’est-à-dire « ôter un voile, ôter tout ce qui empêche de voir ». Positivement : ça veut dire que découvrir c’est révéler quelque chose de cacher, d’invisible, qu’on ne voyait pas avant. Mais découvrir ce n’est pas inventé. (découvrir : suppose pré existence de ce qui était couvert, elle était latente), (inventer : créer à partir de rien). En son sens fort, la découverte (découverte de l’Amérique par Amerigo Despuci, découverte du nouveau monde par Christophe Colomb) : voir pour la première fois, quelque chose de jamais vu. Au sens faible, découvrir : expérimenter par soi-même. C’est un sens faible parce qu’il est plus subjectif et qu’il relève d’une « initiation » on s’initie soimême. En littérature, on étudiera surement des romans d’initiations (Flaubert, Balzac) A priori : préjugés Est-ce que l’on peut vraiment parler de découverte si nous n’avons pas déjà fait l’expérience soi-même ? Sinon, nous disons que cela reste de la théorie. Si je ne vais pas en Autralie est-ce que je peux dire que je la connais vraiment ? En soi, pas de représentation si je n’ai pas d’expérience. Comment réaliser cette expérience du monde ? - Par le développement des techniques : techniques de déplacement : navigation ; (aviation ; la roue Lien fort entre le niveau technique d’une civilisation et sa découverte sur le monde : colonisateurs se sont développés rapidement Par le voyage ou le tourisme Exposé : découvrir le monde c’est voyager, faire du tourisme (on a tendance à confondre les deux) mais être voyageur ou être touriste, est-ce le même rapport au monde ? Tourisme Voyage Tourisme vient de tour : on fait un tour, on ne rentre pas du vif du sujet. C’est assez superficiel L’illusion d’avoir tout vu « je vais faire la Thaïlande » en réalité, on sait très bien que c’est pas parce qu’on a passé 2 mois en Thaïlande, qu’on a « fait » L’expression : faire ceci, faire cela, une espèce de liste comme des trophées qui en aucun sens revient à la réalité de la chose. Ils ont tout fait parce que ça va vite. Tout est déjà prévu, on n’a pas le temps Il trouve ce qu’il a imaginé, il a affaire à la façade du pays. Certains pays : qui produisent une image survalorisée qui n’est pas la réalité. Cacher la misère pour montrer que le pays va bien comparé à la réalité. Exemple : on arrive à Barcelone. On retrouve les mêmes types de restaurant etc : le touriste ne veut pas perdre son confort, il va emmener avec lui ses habitudes Le tourisme est rendu possible par le locos. La démocratisation des billets d’avion : on a rendu possible le voyage pour des gens qui ne sont pas forcément des voyageurs. Le voyageur à conscience qu’il n’a jamais à faire au monde ou au pays dans son entièreté. Espèce de sagesse : il sait qu’il est toujours à tel ou tel endroit du monde. Il a une humilité de découvrir pas à pas. Ce n’est pas la distance qui compte. Prend le bus local : de prendre son tiquet etc ça prend énormément de temps. Tout est nouveau contrairement au tourisme. Il y a une rencontre de l’autre, on galère mais on parle sa langue. On vit avec les gens : on est dans la peau de l’habitant. Il va accepter de manger du chien, du hamster : on s’expose : on met en perspective sa propre culture. Parfois on peut revenir et se dire « mais on est fou pourquoi on fait ça blabla » donc à notre retour : on a un regard renouvelé. On mesure les choses avec un regard renouvelé. Dans le voyage, le voyageur se transforme lui-même. Le voyageur s’expose à des risques. Prendre le risque, c’est-àdire : sortir de sa zone de confort Le voyage est un aventurier. Bouvier, dans l’usage du monde. (Carnet de voyage) Il traverse tout l’Europe dans un petit bus pourri. « On croit qu’on va faire un voyage mais bientôt c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. » Jusqu’où va mon adaptation ? expérience de soi-même : dimension psychologique du voyage qu’il n’y a pas dans le tourisme. L’expérience du monde, de Cappelli : le touriste prend l’avion : il voyage en avion, parce qu’il est stressé de perdre du temps. Précisément à quoi ? a voyager. Le transport c’est le voyage lui-même. Le touriste va du point a au point b et ce qui lui importe c’est d’arriver au point b. Le voyageur lui ce qui l’importe c’est certes d’arriver au point b mais c’est aussi le cheminement du point a au point b. - Le touriste veut tirer profit de ses vacances. Au lieu de vivre véritablement, il veut que les choses soient rondement menées, efficacement menées. Il décalque le rythme du travail, sur le tourisme. Sur sa façon d’être en vacances. Il faut que ces choses soient programmées, une sorte d’agenda où tout est efficace. - L’avion il nous sépare de la terre. Il nous sépare du rapport à la terre. Comment faire l’expérience du monde si nous ne faisons plus l’expérience de la terre ? Donc le touriste veut se détendre et se détendre efficacement. Voyage : tradition aristocratique Exemple : Schopenhauer, il part pendant un an dans une sorte de voyage initiatique en Europe. Cela fait parti de sa culture et met à l’épreuve sa vision du monde. Le voyage est un travail. Voyage en anglais : travel travailler Les travel en Angleterre étaient les travailleurs. On voyage pour travailler, en travaillant. Dans le voyage il y a quelque chose de sérieux. Beaucoup plus sérieux que le tourisme. Travail : soi a l’intérieur, soi à l’extérieur. Ici c’est surtout le travail sur soi. Le poète allemand Goethe disait que voyager c’est s’éloigner de chez soi pour se rapprocher de soi. Donc : non évidemment ce n’est pas le même rapport au monde. On peut même se demander si le tourisme est un rapport au monde. Puisque le touriste emmène son monde avec lui. Donc, s’il y a rapport au monde, c’est uniquement par le voyage. Il importe son monde : ne découvre pas le rapport au monde. Nous ne mesurons pas à quel point nous somme le produit de notre culture. Est-ce que c’est bien que le touriste aille dans des bidonvilles : rendre zoo le bidonville. Le tourisme il n’a pas rapport au monde non plus parce qu’il l’aménage. Des lieux sont défigurés par le tourisme. Il. n’a pas à faire au monde parce qu’il le détruit, le salie. Le touriste détruit le monde on pourrait dire. Exemple : l’Everest, Venise Touriste assez symbolisé par le japonais : il fait le tour du monde. Il passe son temps à prendre des photos, voit le monde à travers son écran. Ce qui compte quand on revient dans le pays c’est de faire une vitrine sociale à leur retour. Est-ce que j’ai déjà entrepris un voyage ? Est-ce que cela m’intéresse de voyager ? est ce que cela me fait peur ? En conclusion : est ce qu’au fond le séjour n’a pas sa place aussi. Séjourner : c’est rester quelque part à un lieu fixe ; habiter un endroit (contrairement voyage et tourisme). Remarquons que les grands voyageurs ou les grands découvreurs d’autres cultures sont les ethnologues (exemple : Levi Strauss XIX - ème siècle). L’ethnologue, ne voyage pas, il reste à l’endroit. Minimum 6 mois dans une tribut : seule méthode de véritablement rencontrer un autre monde. Une autre différence : le touriste à un programme. Le voyageur se dit « tient jvais aller dans cette ville, contrairement à prévu, j’y séjourne pendant 1 semaine). On ne peut pas rencontrer d’autres cultures en voyager. Il faut y SEJOURNER. Levi Strauss : il découvre c’est que les différences culturelles peuvent naitre que des impressions. Quand on séjourne clairement on dépasse la simple frivolité des différences pour remarquer qu’il y a des invariants/ des lois, qui sont universelles. Toutes tribus, communautés d’humains, fonctionnent autour des mêmes règles, des mêmes natures humaines. Au fond les hommes sont tous les mêmes. Il y a un fond commun à l’humanité. Le tourisme et le voyage se réjouit trop vite des différences culturelles. (Inconscient de supériorité) Deuxième manière de découvrir le monde : par la science, par les découvertes scientifiques. En réalité il nous est impossible de tout traverser physiquement donc, il faut être dans la représentation du monde. Qui sont à priori, des découvertes scientifiques. Elle nous permet de découvrir l’univers, le monde. C’est une chose de découvrir la lune, s’en est une autre d’aller dessus. On parle du monde macroscopique, l’autre est le monde microscopique. Il y a des dimensions du monde qu’échappent à notre perception. C’est dans ce cas là qu’on ne peut pas se passer des représentations scientifiques. Exemple : covid, microbes invisibles Comment la science de manière générale, nous permet-elle de découvrir le monde ? (Quand je voyage est impossible). Faut-il faire confiance à ce discours scientifique ? (Est ce que c’est le monde ou simplement une idée du monde) Exposé : Nous vivons au 21 -ème siècle, dans un monde qui est défini par la science. Ce que relève Khun c’est que d’un côté la science dit des choses et ne cesse d’évoluer. Qu’est ce que c’est qu’un cadre qui « évolue » comment la science peut dire « ce qu’on dit est vrai » et faire des progrès. Donc on dit vrai et on dit faux en même temps. D’un coté la science nous donne des données qui clairement ont une valeur importante pour nous. Quand un scientifique parle des microbes on ne peut pas le mettre au même niveau que des opinions. Scientifique : se justifie bien, avec des expériences Mais si la science progresse, cela veut dire que les choses dites avant étaient fausses Quelle représentation du monde fait la science ? Est-ce que cette représentation est fausse ? Est-ce qu’il faut faire confiance à ces représentations Thomas Kuhn : la structure des révolutions scientifiques Pandémie de Shah Céline : médecin il écrit un petit ouvrage dans sa thèse de médecine « Semmelweis ». On ne retient que Pasteur au XIX -ème siècle, mais il y a des gens déjà au XVII -ème siècle qui affirmaient qu’il y avait des microbes. Pourquoi la vérité est soumise à autre chose qu’elle-même ? Pourquoi elle ne germe pas ? Un paradigme c’est un modèle général d’explication. On a un paradigme commun à toutes les sciences et dans lesquelles elles évoluent. Ils cherchent, évoluent, s’impriment dans l’idée générale. Par exemple : paradigme géocentrique pendant des siècle. On avait l’idée que la terre était place, que nous sommes le centre de l’univers : Ptolémée. Les sciences humaines vont mettre la création divine au centre de l’univers. On est dans un système héliocentrique. En fait : la terre n’est plus au centre de l’univers, c’est le soleil, et là on revoit toutes nos théories à partir de nouvelles modélisations. Elle entre en crise parce qu’il y a des anomalies. C’est un fait en contradiction avec le paradigme. Qui ne colle pas avec le paradigme. C’est la multiplication des anomalies qui mène à la révolution. Pas quelque chose de brutal, de violent. La révolution en science est lente, on ne passe pas d’un modèle à un autre brutalement, on rentre ensuite dans une forme de révolution lente. Ceci en droit avec l’infini. Le paradigme il est à double tranchant : d’un côté il est un très bon cadre pour la science, il faut des repères, il a parfois des valeurs heuristiques. Quand j’ai un cadre, je sais mieux comment chercher et donc de mieux découvrir le monde, il va orienter nos recherches. Mais puisqu’il oriente nos recherches, il inhibe, censure la recherche scientifique. Semmelweis était rejeté par rapport à la science normale, cette ambiguïté c’est ce qui stimule et cache les recherches de la science normale. Le paradigme norme la pensée, « tu ne penses pas comme ça, tu dois penser comme ça » donc la science à un côté dogmatique : une idée qu’on impose, sans la justifier et qu’on ne peut pas justifier. A chaque fois qu’on change de paradigme, on bouleverse la conception du monde générale qu’on a. C’est comme si on avait une nouvelle vision du monde. A chaque fois on découvre des choses qu’on n’avait jamais vraiment vu. Un nouveau rapport au monde. Au-delà de nos capacités perceptives il y avait des microbes, le choque à due être immense. On les appelait à l’époque des « animacules ». C’est comme si on découvrait un nouveau continent. Il y a des choses qui se baladent sur nos mains, sur nous etc. Hippocrate : premier théoricien de l’art de la médecine, 5 -ème siècle avant JC. Il jette les principes fondamentaux de la médecine. Valeur officielle jusqu’au XIX - ème siècle. Pendant 23 siècle, on a été dans le paradigme d’Hippocrate, qu’on appelle le paradigme des humeurs ou des miasmes. Le patient est toujours dans un milieu, c’est ce milieu qui cause la maladie, c’est principalement donc dans le gaz, dans l’air. Il faut changer les air blabla Au xix -ème siècle, il y a une multiplication des anomalies, on a beau vivre dans un milieu atmosphérique bien etc, on peut tomber malade. On ne guéris pas, on empêche pas le choléra. Donc, il faut changer d’hypothèse. Ca vient de microparticules qui sont dans l’eau : les microbes : nv paradigme. Semmelweis déduit l’existence des microbes. Ils œuvrent, ils disent, ils formulent et ils sont rejetés parce que le paradigme est encore trop fort ! Pourquoi Pasteur ? Parce que Pasteur arrive au bon moment, au moment où les anomalies se sont accumulées et il n’y a pas de choix d’accepter. Pourtant il reformule ce que les autres disent blabla mais il arrive au moment de la révolution. Conclusion : La science est une conception sérieuse du monde, plus sérieuse peut être que l’opinion. N’importe qui peut refaire une expérience de science. Elle est objective et universelle. Elle est une expérience commune. Mais, qu’elle soit vérifiable ne suffit pas à établir un rapport vrai au monde. Vérifier ne veut pas dire vrai. C’est ce que Kuhn veut dire. Je crois que la science etc est un discours objectif mais qui évolue. Elle est objective mais pas totalement, c’est une objectivité évolutive, qui passe son temps à se préciser, la force est de s’auto corriger. Elle s’affine, elle se corrige et c’est ça sa force. Sa contradiction est sa force pour elle. En religion : il n’y a pas de contradiction, on accepte les choses. La science peut se contredire et donc passer sans cesse de paradigme : à une crise, à révolution, à nouveau pragmatisme et à pragmatisme C’est donc bien, une représentation du monde et non pas la vérité du monde. C’est une vérité provisoire. - Ce que Khun montre c’est que la science est une idéologie. Il y a une idéologie qui la domine. Même en science, il y a des idées qui dominent le monde. Ce serait une idée fausse de croire que la science. Des idéologies d’orgueil qui domine au milieu des autres. Toute science physique, biologique est toujours avant tt une science humaine, faite par les humains, pour les humains. Croire que la science va pouvoir tout faire, est faux. La science ets toujours faite par l’homme et pour l’homme avec tous les défauts de l’humain. La physique est une science humaine. Les math sont des sciences humaines. Il ne faut pas séparer les sciences humaines et les sciences normales. La science n’épuisera jamais l’infini du monde parce qu’elle est à la mesure de l’humain. Est-ce important pour l’humanité de savoir quelle est sa place dans l’univers ? Important : Humanité : quantitatif : ensemble des humains Le point commun entre tous les humains, une certaine qualité. Quelqu’un qui s’occupe des autres, développer nos facultés d’êtres humains. Est-ce que je suis quelqu’un de meilleure si je sais ma place dans la société. Savoir : conscience Le roseau : du fait qu’il sait qu’il est petit : il est grand Ou alors : savoir c’est la science, les grandes découvertes : savoir scientifique de ma place. Sa place : c’est d’abord un concept physique : occuper un espace physique, c’est l’occupation d’un espace. On parle du corps, la position du corps dans le monde. L’espace occupé par le corps, mais pas que, parce qu’on a aussi des expressions en français du genre « trouver sa place » Etre place dans le physique Questionnement moral voire psychologique : légitimité Si je ne suis pas légitime, je suis imposteur L’humain est celui qui sans cesse veut une autre place Chez les chrétiens : l’humain est à sa place, centre du monde$ L’univers : finalement la grosse humiliation : Freud : humiliation narcissique, l’univers redistribue toutes les cartes et nous fait perdre notre place priviligiée Rassurant de la place c’est rassurant, être dans le chez soi, c’est rassurant, ça permet de développer une certaine humanité : mais d’un autre côté, c’est aussi le lieu d’une aliénation : on se perd soi-même, on se trahi soi-même. Être à sa place c’est un appauvrissement. Il y a une illusion de perdre ce qui est ma place Il se peut donc que l’humain soit celui qui précisément se questionne sur sa place. On a jamais finis de s’interroger sur notre légitimité. L’important pour l’homme ce n’est pas de savoir quelle est sa place mais d’interroger sans cesse cette place. Perrault : cette angoisse dominante de ne pas savoir où on est. Ils sont paumés mais ils ont une méthode pour trouver son chemin, pour garder sa place. Donc, ce qui est important c’est d’essayer de trouver sa place. Il trouve des méthodes, non pas pour garantir sa place mais pour changer de place : rester sur son chemin. II. Pluralité des cultures : Pluralité : opposé unité de la nature humaine Tension entre pluralité et unité, si le fait qu’il y est des cultures différentes remet en question la notion de genre humain ou si l’on préfère de nature humaine. Estce que la culture nous différencie tellement que l’on perdrait la nature humaine, une espèce de base de données commune. Au point qu’on puisse se poser la question de la nature humaine chez d’autres cultures. La nature c’est quelque chose d’universel, avec des lois invariables, des règes bien précises. Malgré la différence de pratique, de rittes sociales, pouvons-nous toujours trouver quelque chose de commun à travers la culture ? Sens du mot culture : Le mot culture vient du latin : colo, colere est un verbe qui signifie dans un premier temps : s’occuper de, prendre soin de quelque chose Exemple : agriculture, s’occuper de la nature, d’une plante, faire en sorte qu’elle se développe, lui donner de l’eau, la tailler Se cultiver soi-même, c’est prendre soin de soi, nourrir son âme, ses idées Dans un deuxième temps, c’est rendre hommage à, honorer Le culte où l’on rend hommage à un dieu est relié à culture est signifie ici, reconnaître la grandeur de quelque chose, le sens honoré est vraiment visible dans la religion. Sens universel : tout homme à une culture, universellement caractérisé par le fait culturel à l’opposition à la nature. En un sens universel c’est tout ce qui élève l’homme au-dessus de son animalité. Tout ce qui va le tirer de son caractère brut, de sa nature donnée. Cela veut dire que derrière le sens du mot culture, on a tout ce qui n’est pas donné, tout ce qui est artificiel, tout activité qui transforme le donné est en un sens général, culturel Même si les cultures sont diverses, toutes les cultures s’occupent à peu près des mêmes choses, le sens le plus universel est de transformer les données en artificiel : pas le sens négatif, simplement quelque chose de technique. Même si toutes les cultures s’expriment différemment elles sont toutes un effort de transformer la nature, la nature au sens : la faune et la flore, mais aussi peutêtre la nature humaine. La culture va transformer aussi soi même. Quand on se cultive, on change, on s’affecte soi même, on change d’avis, on travaille sur notre sensibilité, aux couleurs, aux sons etc. Quand il y a transformation du donnée c’est la transformation d’un donné extérieur mais aussi intérieur. C’est un travail sur soi. C’est le sens général du mot culture, le plus universel. Sens social, commun : comme par exemple la culture française qui est soi-disant une exception. La culture devient le mode de vie d’un certain nombre d’individus sur un lieu donné. Ce territoire peut être un peu plus larges que les frontières géographiques. Un mode de vie commune, les coutumes, les mœurs (façons de vivre). Dans ce sens-là, on introduit clairement la notion de diversité, c’est seulement à partir de ce niveau social que l’on introduit le concept de diversité des cultures. Cela n’a de sens, la multiplicité des cultures seulement lorsqu’on introduit cette idée de culture sociale. Si tous les hommes ont une culture, d’où vient cette singularisation des cultures ? Montesquieu produit la théorie des climats, qui vient expliquer l’origine de la pluralité des cultures. Cela dépend de l’environnement dans lequel nous sommes nés. Matérialité concrète (la forme de la nature selon les climats) qui va imposer en un sens, la forme de la culture. Exemple : évidemment nous n’avons pas le même rapport à la nature ou même à soi, lorsque l’on est à la banquise ou à la jungle. Banquise : nature hostile. Cela forge des techniques, un caractère, des visions du monde. Cela change beaucoup de choses dans notre façon d’exister. Dès que nous avons le concept de diversité, il y a une question de hiérarchie des cultures. Montesquieu dit notamment « les peuples où il fait très chaud, ce sont des paresseux parce qu’ils ont besoin de beaucoup travailler » sous-entendu « il faut les faire travailler » « les européens sont supérieur » Cette différence des culture enrichie le monde ou le rend conflictuel ? C’est parce qu’on n’a pas les mêmes visions, qu’on rentre en conflit les uns des autres ? Dès que l’on hiérarchise les cultures, on tombe dans le racisme, les xénophobies, à partir de ce que l’on appelle « l’illusion ethnocentrique », ce que l’on appelle l’ethnocentrisme : c’est l’illusion qui nous fait croire que notre culture est forcément meilleure que les autres. On fait une faute de résonnement mais on échappe assez rarement à l’orgueil culturel. D’après Montaigne et Pascal, cette illusion nous vient du fait que notre culture nous apparait comme naturel parce que nous sommes nait dedans. C’est commun, habituel, ce que l’on a toujours fait sans jamais le questionner. Notre propre culture et ses règles nous parait naturel car on a jamais interrogé notre façon de faire. Cependant, notre culture elle s’est construite, elle a aussi une histoire et elle est en un sens tout aussi artificiel que celle des autres. « Manger avec les mains » n’est pas plus proche de la nature, sous des prétextes d’hygiène on se distance avec la nourriture. En inde notamment, on est plus en contact avec la nourriture, c’est aussi une expérience d’abord avec les mains. Nous nous avons tout réduit à l’odeur, au gout. Au-delà, nous avons beaucoup moins de chance de se brûler la bouche lorsque nous mangeons avec les mains. L’intérêt est aussi d’avoir une idée de la chaleur du plat. Pour ce qu’on aurait pue prendre pour quelque chose de sauvage, nous pouvons le corriger. Comme si notre culture était pure, notion de purisme : culture qui n’ait pas été souillée, construite d’un seul tenant, sans subir d’influence étrangère. Cependant ce n’est pas la vérité c’est une illusion ! Comment éviter l’ethnocentrisme est le purisme ? Il n’y a pas d’autres solution que d’aller dans le troisième sens du mot culture : le travail sur soi « c’est quelqu’un de cultivé » On a la culture de soi. Ce que l’on peut cultiver en nous est : notre esprit (lire..), le corps, on parle d’ailleurs de « culturisme ». La culture traverse notre corps, on oublie à quel point nous sommes dressés : dressage social du corps, avec des signaux propres à nous : lever baisser la tête : « pour dire oui », chez les indiens, pour dire non, on dodeline de la tête (ce qui revient à dire non chez nous). La petite cuillère et le doigt levé est un signe d’appartenance à une certaine culture. Notre façon de nous tenir dit quelque chose de notre origine social. Quand je veux m’approprier mon propre corps. Culturisme : body building, c’est horrible car c’est tellement travaillé que l’on développe tous les muscles du corps, au point que les muscles empêchent les mouvements naturels du corps. A force de cultiver le corps, on oublie la culture de l’esprit. Sans entrer dans l’extrémité du culturisme, lorsque l’on fait du sport, c’est une culture du corps. Et ça peut aussi développer une culture de l’esprit : la volonté de l’esprit, faire mieux. Toujours dans le corps : ce qui va être : parure, cosmétique, maquillage, coupe de cheveux, tout cela est une culture du corps. Le corps est une construction naturelle, nous nous maquillons. Dans cosmétique, on a « cosmos » : le monde, sortir de la nature pour se donner un monde, donc quelque chose de naturel. Enfin, par l’apprentissage de technique : il y a aussi une appropriation du corps, dans la technique, c’est le savoir-faire, c’est-à-dire, un savoir du faire. Quel est l’objet de savoir dans ma technique : je sais faire, je sais planter un clou dans me faire mal au pouce, faire n’est pas penser, c’est un dressage disons, du corps, une dextérité assez hallucinante chez les bons artisans, une habilité physique, que l’homme du commun n’a pas. Il y a aussi un peu un savoir, mais c’est un savoir sur le fer, grande différence entre un savoir pratique de la technique et un savoir intellectuel. Le sport qu’on fait etc, sert à faire de nous, une appropriation de notre corps, on incarne notre corps : je fais du sport, je ressemble à ce que je suis réellement. Culture : le lieu de l’école, l’apprentissage de nouvelles idées, ce n’est pas notre culture personnelle, c’est qu’allons-nous faire de ce que l’on nous a donné. Quels sont les bouquins dans lesquels nous nous aventurons, l’école va nous donner envie de nous cultiver nous même, tout le monde part avec le même nombre où le même type de connaissance. Qu’est ce que l’on garde, que l’on rejette ? C’est un éveil à la culture. Exposé cannibalisme : le cannibalisme comprendre est-ce justifier ? « Comprendre est-ce justifier ? » Il faut mettre à distance nos sentiments et prendre conscience que Mais par exemple : les chrétiens : ils mangent l’Ostie qui est le corps de Dieu, et lorsque ça ne correspond plus à nos idéaux on trouve ça étrange. Le cannibalisme : c’est le fait qu’une espèce se mange elle-même. « La menthe religieuse » c’est du cannibalisme. Quand on parle de cannibalisme chez les humains, on parlera alors plutôt d’anthropophagie. Comprendre c’est faire l’effort de donner du sens à des pratiques qui ne sont pas les notre, c’est une dimension intellectuelle, en un sens on pourrait dire que comprendre c’est « expliquer » ou même « donner des raisons » : lorsque l’on dévore le corps de l’autre, on mange le cœur, le sexe, le cerveau tout ça est symbolique. A la façon de Spinoza dans « l’éthique » nous dit que « ne pas rire des actions des hommes, ne pas les déplorer, encore moins les maudire mais seulement les comprendre. » Autrement dit, le monde et sa diversité de phénomènes ne doivent pas nous faire horreur. Finalement, être qqlqu’un d’humain c’est accepter d’autres formes d’humanité que les notre. Faire preuve d’humanité ce n’est pas seulement être humain, c’est être ouvert d’esprit sans juger les manières de vie de les autres. Et se dire qu’à chaque fois qu’il y a quelque chose d’humain, cela à du sens. Ce qui ne veut pas dire évidemment qu’on doit devenir cannibale. L’attitude de celui qui est humain, c’est de ne pas avoir peur du monde, c’est au contraire d’être curieux de cette diversité assez fascinante. « ne pas rire » : « ne pas se moquer » : « ne pas les voir comme des sous-formes » « ne pas leur souhaiter du mal, ne pas les critiquer (au sens négatif de la critique), ne pas les renvoyer à une certaine nullité » « justifier » : ça veut dire, non pas seulement donner des raisons, c’est donner raison. Si comprendre c’est donner des raisons, justifier c’est donner raison : on évalue que la chose, en plus de la comprendre, on évalue qu’elle est bonne : montrer que la chose est : juste, bonne, vraie. Si j’accepte que quelque chose soit juste alors je la souhaite. Il y a bien une différence entre une compréhension et l’acte de justifier : justifier c’est j’y adhère. On peut comprendre alors sans s’adonner, sans mettre en pratique la chose. Le cannibalisme est un phénomène social, extrêmement ritualisé, codifié, ritualisé, donc si je n’y adonne pas c’est que ça ne fait pas partie des rites de notre société. A partir du moment où je comprends ce que c’est le cannibalisme, je comprends pourquoi ça ne l’est pas dans notre société. C’est replacer la pratique dans le contexte sociale : la structure sociale selon les choses. Un dernier mot : Montaigne : Montaigne nous invite au relativisme culturel. Il nous invite à une certaine tolérance sur la différence de cultures, la tolérance d’esprit. Levi Strauss, ethnologue du XX -ème siècle, qui vit des mois dans les tributs nous dit que le relativisme c’est super mais il y a des limites. Prenons l’exemple d’une autre pratique, qui est la pratique de l’excision : ablation du clitoris chez la femme : pratique religieuse et culturelle, pratique qui se dit ethnique. Ca se veut être une pratique culturelle, c’est choquant parce qu’on nous dit que c’est un acte culturel : la culture c’est « prendre soin de : soi, de son corps, etc ». La culture ne peut pas être culture et détériorer l’esprit, le corps. Donc : limite : parce que le corps s’en prend à la vie. On en fait quand l’enfant est jeune, quand la fille est adolescente : soit ça engendrait la mort, soit ça engendrait de fortes infections. Une culture qui blesse, une culture qui mutile ce n’est pas de la culture. Dans ce cas, on ne peut pas être relativistes, ça devient une erreur morale de dire « nous pouvons être relativistes ». Dans le cas du cannibalisme : les deux hommes qui s’étaient mangés, si ils étaient consentants alors il n’y a pas de violation de droit. Heureusement, la plus part des pratiques différentes des notre, ne sont pas aussi extrêmes. « Controverse » de Valladolid