Côte-d'Ivoire: 1996-1997
Publié le 14/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Côte-d'Ivoire: 1996-1997. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450842.txt[14/09/2020 16:45:07]
Côte-d'Ivoire 1996-1997
Les élections présidentielles de 1995, les premières depuis la
mort de Félix Houphouët-Boigny en
décembre 1993, en exacerbant la xénophobie et l'ethnocentrisme, on
t profondément déchiré la Côte-
d'Ivoire.
Dans un contexte économique plus favorable, le président
Henri Konan Bédié, peu enclin à
l'ouverture, a tardé à décrisper le climat politique malgré
la volonté de dialogue affichée par la première
force d'opposition, membre de l'Internationale socialiste, le Front popu
laire ivoirien (FPI), présidé par
Laurent Gbagbo.
En octobre 1996, au Xe congrès du Parti démocratiq
ue de Côte-d'Ivoire-Rassemblement
démocratique africain (PDCI-RDA), ancien parti unique qu'il prés
ide, le chef de l'État a fait un pas très
calculé vers l'opposition qui, par la voix de L.
Gbagbo, n'a pas excl
u l'hypothèse de s'associer à un
gouvernement d'ouverture sur la base d'un programme minimum et de la mis
e en place d'une
Commission nationale électorale indépendante.
Les premiers contact
s discrets de décembre 1996 n'ont
pas eu de suite, mais l'organisation d'élections partielles le 29 dé
cembre 1996, qui ont permis le retour du
leader de l'opposition au Parlement, et la libération, le 1er janvier
1997, après un an de détention, du
secrétaire général du FPI, Abou Drahamane Sangaré, et de deu
x journalistes d'opposition ont créé une
certaine détente.
Cependant, le régime Bédié, qui a laissé habilement official
iser les exactions de son prédécesseur (crimes
et faux complots), n'avait toujours pas apuré, en juin 1997, le cont
entieux né du boycottage actif, par
l'opposition unie dans le Front républicain (FR), de la dernière
élection présidentielle (7 morts en
détention et plusieurs dizaines de personnes toujours détenues mi-
1997).
L'ancien chef d'État-Major, le
général Robert Guéi, qui avait refusé que l'armée fasse o
bstacle au boycottage, a été révoqué le 29
janvier 1997, ainsi que plusieurs officiers et sous-officiers.
Au malais
e de l'armée a succédé, de janvier à
juin 1997, celui des universités dans lequel le pouvoir, soufflant le
chaud et le froid, s'est enlisé.
Le
président Bédié, qui a conforté son autorité en remaniant
le gouvernement en août 1996, a créé un
Conseil national de la sécurité pour, officiellement, faire face à
la montée de la criminalité, et une zone
d'opération militaire a protégé les régions frontalières
du Libéria où s'est dessinée une issue politique à la
mi-1997.
Au plan économique, le retour de la croissance (6,5 % en 1996) et u
ne reprise des investissements ont
eu pour contrepoint le cours irrégulier du café, une baisse d'au m
oins 20 % de la production de cacao
dont ce pays est le premier fournisseur (40 % de la production mondiale
) et une dette dont le service a
représenté en 1997 près de la moitié du budget de l'État.
C'est à la restructuration de cette dette (environ
20 milliards de dollars), dont le principe a été acquis en mai 19
97, que devrait surtout être consacrée la
nouvelle facilité d'ajustement structurel renforcée du FMI qui s'e
st montré sensible au progrès du
programme de privatisations.
Le secteur des télécommunications a é
té emporté, en janvier 1997, par
France Telecom (51 % des parts) pour 105 milliards de francs CFA, soit
l'équivalent du produit de toutes
les privatisations depuis 1991.
Confronté à des urgences politiques et sociales intérieures, le
régime du président Bédié, malgré ses
interventions dans les conflits libérien et sierra-léonais, n'a pa
s assis son autorité diplomatique sur le
continent africain où les "petits" voisins du Togo et du Burkina Faso
ont mieux tiré leur épingle du jeu..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Côte-d'Ivoire 1997-1998
- Côte-d'Ivoire: 1995-1996
- THÈME 1 : ÉTUDE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D’IVOIRE
- Yémen (1996-1997)
- Zimbabwé (1996-1997)