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CÔTE D'AZUR - CORSESaint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 CÔTE D'AZUR- CORSE Saint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght 06 -Alpes-Maritimes Au flanc d'une des collines qui dominent Saint-Paul-de-Vence, Aimé Maeght a fait bâ­ tir, sur les plans de José-Luis Sert, disciple de Le Corbusier, une fondation qui respecte parfaitement le paysage.

I.e projet Les Maeght possèdent une villa sur un terrain très boisé, face à l'admirable panorama de la Méditerranée et des îles de Lérins.

Comment sauvegarder les pins, les oliviers et autres espèces qu'ils ont fait pousser avec amour ? L'architecte Sert, qui avait toute sa vie cher­ ché à adapter les constructions les plus auda­ cieuses aux thèmes environnants, leur pro­ pose un plan idéal.

La réalisation La fondation apparaît au milieu d'une pinède intacte.

La construction est basse et épouse les courbes de la pente.

Les matériaux sont simples : béton brut de décoffrage et brique cuite sur place à l'ancienne.

Les deux blocs de bâtiments sont reliés par une galerie à claire-voie.

Le premier abrite les cinq salles d'expositions et n'a pas d'étage ; le deuxiè­ me, à deux étages, renferme une salle de conférence, une bibliothèque, les archives, etc.

Seule cette partie du bâtiment est éclai­ rée latéralement.

Deux grandes ailes en béton couronnent l'ensemble.

Les "pièges à lumière" Aimé Maeght considérait que le pire ennemi d'un musée, ce sont les fenêtres.

Les salles d'exposition n'ont aucune ouverture, les seules fenêtres sont dans les passages qui permettent d'aller de la salle réservée à Braque à celle de Mirô, de celle de Chagall à celle de Kandinsky ...

Pourtant, Maeght dé­ clare : "Un musée, c'est avant tout des murs éclairés." Le système d'éclairage mis en place est invisible et vient indirectement des pla­ fonds.

Sur le toit terrasse sont disposés paral­ lèlement des quarts de cylindres en béton, vitrés sur un côté, communiquant avec les salles.

Ils captent la lumière et la réfléchis­ sent sur les murs à hauteur idéale, de façon qu'il n'y ait aucun reflet sur les toiles.

Le musée est orienté de telle sorte que le soleil ne frappe jamais à angle droit dans les par­ ties vitrées des "pièges à lumière".

Aujourd'hui, le chemin sous les pins qui mène au premier "musée dans la nature" de peinture et de sculpture contemporaine est bordé de stabiles et de mobiles de Calder qui sont venus se joindre aux sculptures de Mirô et de Giacometti.

Inauguration : le 28 juillet 1964, en présence d'André Malraux.

Impression : "L'apparition des bâti­ ments dans la pinède n'a pas l'abrupt d'une proportion de géométrie.

Leur évidence est toute de dévoilement." (Evelyne Schlumberger). 2 / 2. »

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