Costa Rica - 2004-2005: Scandales pour faits de corruption
Publié le 14/09/2020
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Costa Rica 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent
Scandales pour faits de corruption
Les scandales pour faits de corruption impliquant les anciens préside
nts ont démontré la vigueur du
système judiciaire et la stabilité des institutions du pays.
En oc
tobre 2004, Rafael Calderon (président de
1990 à 1994) a été inculpé et placé en détention prov
isoire pour avoir reçu des commissions lors du
versement d’un prêt de l’État finlandais à la Caisse de s
écurité sociale.
Le même mois, deux autres
anciens présidents, José Figueres (1994-1998) et Miguel Angel Ro
driguez (1998-2002), ont été
soupçonnés d’avoir reçu des commissions lors des contrats ob
tenus en 2002 et 2003 par la multinationale
Alcatel pour équiper les installations de la compagnie nationale des
téléphones et d’électricité.
José
Figueres a démissionné de son poste de vice-président du Forum
économique mondial, mais n’est pas
rentré dans son pays.
Miguel Angel Rodriguez, qui avait été inv
esti comme secrétaire général de l’OEA
(Organisations des États américains) le 15 septembre 2004, a dé
missionné le 8 octobre.
Il a été inculpé
et placé en détention provisoire.
Le président Abel Pacheco a é
galement reconnu avoir reçu des
financements d’Alcatel pour sa campagne de 2002 au-delà des limite
s autorisées par la loi.
R.
Calderon et
M.
A.
Rodriguez ont vu leur détention provisoire transformée en as
signation à résidence en mars 2005.
Ces scandales ont eu beau toucher des dirigeants des deux principaux par
tis (PNL, social-démocrate et
PSUC, démocrate-chrétien), ils n’ont pas affecté pour autan
t la stabilité institutionnelle du pays, ni même
consolidé l’émergence d’une troisième force.
Oscar Arias,
lui aussi ancien président (1986-1990), prix
Nobel de la paix (1987) et candidat du PLN, était donné favori p
ar les sondages pour l’élection
présidentielle de 2006.
La conjoncture économique de 2004 a été médiocre au regard d
e l’année précédente.
Avec une inflation
de 12,3 %, due en grande partie aux effets de la hausse des prix mondiau
x du pétrole, la croissance (4,4
%) a été moins soutenue qu’en 2003 (5,6 %).
Le pays a enregi
stré une bonne tenue de la demande
interne, des exportations et du secteur des services, en particulier du
tourisme, mais son industrie
manufacturière a connu une crise.
Les résultats de ce secteur ont
pâti des performances d’Intel (premier
exportateur du pays), dont les exportations de microprocesseurs, aprè
s avoir progressé de 50 % entre
2002 et 2003, ont chuté d’un tiers en 2004.
La vive opposition, à
la fois de certains secteurs patronaux et
de nombreux syndicats et associations, à la signature de l’Accord
de libre-échange États-Unis-Amérique
centrale (CAFTA) s’est maintenue, et le gouvernement a annoncé q
u’il conditionnerait la ratification de
l’accord à l’approbation préalable d’une réforme fisca
le..
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