Costa Rica - 1999-2000: Épargné par la crise brésilienne
Publié le 14/09/2020
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Costa Rica 1999-2000
Épargné par la crise brésilienne
Le Costa Rica a été épargné, en 1999, par la crise financiè
re brésilienne.
Bien que moindre qu'en 1999,
sa croissance s'est établie à 5 %, essentiellement due à l'acti
vité de son industrie de montage
(maquiladoras) et à la demande extérieure.
La compagnie améri
caine Intel a notamment installé dans le
pays une deuxième usine pour produire des composants électroniques
.
À elle seule, cette entreprise
représente 30 % des exportations du pays, et son développement en
1999 explique que le pays ait
enregistré une progression de 18 % de ses exportations de biens et se
rvices.
Le dynamisme du secteur
extérieur est venu compenser la faiblesse de la demande intérieure
qui, conjuguée à une politique
monétaire restrictive, a ramené l'inflation de 11,6 % en 1998 à
9,4 % en 1999.
À mi-mandat (mai 2000),
le président démocrate-chrétien Miguel Angel Rodríguez pouva
it s'estimer satisfait.
Toutefois, les déficits
publics ont continué à se creuser, atteignant l'équivalent de 3
,9 % du PIB, et le chômage a augmenté
(passant de 5,4 % en 1998 à 6,2 % en 1999).
Ces bons résultats économiques n'ont pas convaincu les Costaricien
s.
Diverses enquêtes (en mai puis en
septembre-octobre 1999) ont mis en évidence un fort mécontentemen
t concernant le coût de la vie et la
situation économique.
Ces deux problèmes arrivaient en tête des
préoccupations devant le chômage et la
criminalité.
Par ailleurs, le Forum national de concertation, mis en
place par le président dès son entrée
en fonction en 1998, a débouché sur un agenda de réformes qui n
'ont pas pu être mises en œuvre, en
raison de blocages parlementaires.
Les réformes constitutionnelles, n
écessaires pour procéder aux
privatisations exigées par les organismes multilatéraux (FMI), n
'ont pas pu être engagées.
Au plan régional, le Costa Rica a fait en 1999 un effort assez except
ionnel pour légaliser la situation de
155 000 travailleurs immigrés (sur une population totale inférieu
re à 4 millions d'habitants).
La très
grande majorité (97,4 %) de ces travailleurs étant originaires d
u Nicaragua voisin, cette "amnistie
migratoire" a contribué à détendre les relations diplomatiques
avec ce pays, alors qu'elles s'étaient
tendues à la suite d'incidents frontaliers en 1998.
Toutefois, les th
èmes migratoires ont continué de
représenter un obstacle à l'intégration régionale.
En 1999,
le Costa Rica a refusé d'adhérer aux
dispositions CA[Centro América]-4 (facilitant la circulation entre l
e Honduras, le Guatémala, El Salvador et
le Nicaragua)..
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