Costa Rica : (1996-1997)
Publié le 14/09/2020
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Costa Rica 1996-1997
Le pays a continué de se débattre dans des difficultés écono
miques que la chaotique gestion du président
José María Figueres (au pouvoir depuis février 1994) n'a guè
re contribué à atténuer.
En 1996 la
production a connu la récession.
La croissance en effet, qui était
de 7,2 % en 1992, n'a cessé depuis de
ralentir, se chiffrant à 6 % en 1993, 3,5 % en 1994 et en 1995, et -
0,8 % en 1996.
Les conditions
climatiques et l'environnement international ont aggravé la crise, ta
ndis que la réforme de l'État, maintes
fois annoncée, n'a pas progressé.
Le surendettement, malgré une
hausse de la TVA (passée de 10 % à
15 %), a handicapé tout effort de relance de l'économie.
La gravité de la situation des finances publiques a conduit dix ancie
ns présidents de la République à
demander une série de réformes urgentes, en novembre 1996.
Reprise
par une commission composée de
représentants des deux principaux partis - le Parti de libération
national (PLN, au pouvoir) et le Parti de
l'unité sociale-chrétienne (PUSC) -, cette proposition a débo
uché sur un accord prévoyant d'importantes
privatisations dans le domaine des télécommunications, de l'éne
rgie, des assurances et de trois des
quatre banques nationalisées.
Le 16 décembre, le président Figu
eres a annoncé un plan de lutte contre la
dette publique, comprenant ces privatisations et une hausse des taxes su
r les véhicules et l'essence; ces
mesures devaient encore être approuvées par le Parlement.
Les né
gociations s'annonçaient difficiles car
le pays est entré en 1997 dans une année pré-électorale et l
e PLN avait besoin du soutien du PUSC pour
faire voter les réformes.
Alors que, selon une enquête d'opinion, 50,2 % des Costariciens estim
aient l'action de son gouvernement
"mauvaise" ou "très mauvaise" et que 58 % d'entre eux ne croyaient pa
s en la possibilité d'une
amélioration, le président Figueres a souhaité donner un second
souffle à son mandat.
Il s'est fixé, en
juillet 1996, quatre objectifs pour les vingt-deux derniers mois de sa p
résidence: la modernisation des
télécommunications, l'amélioration des voies de communication,
le renforcement du secteur de la santé
et la création d'un système de retraite.
Un important remaniement
ministériel lui a notamment permis de
nommer au ministère de l'Économie José León Desanti, le pré
sident de la Chambre d'industrie, jusque-là
très critique à l'égard du gouvernement.
Les Costariciens, scep
tiques, restaient exaspérés par la crise de
gouvernabilité du pays..
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