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Costa Rica: 1995-1996

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450816.txt[14/09/2020 16:45:05] Costa Rica 1995-1996 Le président social-démocrate José Maria Figueres, arrivé au milieu de son mandat, est devenu très impopulaire.

En janvier 1996, un sondage a fait apparaître que seuls 10 % des Costariciens considéraient la gestion de leur président comme bonne ou très bonne.

Les réf ormes économiques ont été jugées mauvaises par 86 % des personnes interrogées les connaissant.

Il est vrai qu'en 1995 la croissance a continué de ralentir pour la troisième année consécutive (- 0,1 % contre +7,2 % en 1992) et l'inflation a atteint près de 22,6 % (contre 9,8 % en 1993).

Surtout, le Costa Ri ca connaît un grave problème d'insécurité.

Le nombre de délits comptabilisés est passé de 23 249 en 1985 à 50 218 en 1995 et les atteintes à la propriété ont augmenté de 92 % en deux ans.

L a séquestration, du 1er janvier au 12 mars 1996, de deux touristes européennes par un commando exigeant une ranç on et des mesures sociales n'a pas été de nature à favoriser les activités touristiques, l' une des principales sources de devises du pays.

Face à ces difficultés, le gouvernement a eu tendance à recouri r à des mesures autoritaires.

Les Costariciens ont ainsi eu la désagréable surprise d'apprendre que la Direction de l'intelligence et de la sécurité (DIS) avait mis sur écoute téléphonique bon no mbre d'entre eux.

Par ailleurs, le Parlement a voté en février 1996 une loi dite de justice pénale juvénile , prévoyant des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à quinze ans pour les mineurs.

Dans un pays longt emps envié pour son modèle démocratique, 78 % des habitants estimaient en 1996 que la solution à leurs problèmes ne pouvait venir que d'un "homme fort".. »

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