Costa Rica: 1989-1990

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450811.txt[14/09/2020 16:45:04] Costa Rica 1989-1990 Le président Oscar Arias a pu se considérer comme un homme comblé .

Élu personnalité des années quatre-vingt au Costa Rica, il a réussi les 27 et 28 octobre 1989 à convoquer seize chefs d'État à un sommet hémisphérique organisé dans le cadre des célébrati ons du centenaire de la démocratie costaricienne.

Malgré un déficit fiscal important, il a terminé son mandat avec des indicateurs économiques sans équivalents en Amérique latine, l'inflation é tant tombée à 9% et le chômage à 3,8%, pour une croissance de 5% en 1989 et des exportations en progression de 11%.

En mai 1989, le FMI concédait au Costa Rica un crédit de 95 millions de dollars en par tie pour racheter sa dette.

En novembre, O.

Arias annonçait en ce sens que, grâce au "plan Brady", l'Éta t allait pouvoir racheter 60% des 1,6 milliard de dollars de sa dette avec les banques privées.

Même ses efforts de paix, longtemps bloqués par la campagne électorale au Nicaragua, ont, avec la victoire de Violeta Chamorro dans ce pays, porté tous leurs fruits.

Devenu un héros national détaché des partis, O.

A rias aura finalement peu influé sur le résultat des élections du 4 février 1990 remportées par Rafe l Angel Calderón, le candidat du Parti de l'unité social-chrétienne (PUSC) qui avait été battu en 19 82 et 1986.

Le discours populiste de ce dernier a séduit les victimes des plans d'ajustement structurel appliqués de puis 1985 et tous ceux qui craignaient qu'un troisième mandat consécutif du Parti de libération nation ale (PLN) ne transforme la démocratie costaricienne en régime de parti unique.. »