Costa Rica: 1984-1985
Publié le 14/09/2020
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Costa Rica 1984-1985
En 1984, la question majeure qui s'est posée au Costa Rica est celle
de la neutralité face aux conflits
centraméricains.
Proclamée à la fin de 1983, la "neutralité
perpétuelle" n'a pas été introduite dans la
Constitution comme le souhaitait le président Luis Alberto Monge (du
Parti de libération nationale,
membre de l'Internationale socialiste).
Les rapports avec le Nicaragua
n'ont cessé de s'envenimer à cause
des menées de l'opposition armée au régime de Managua à part
ir du territoire costaricien où elle a joui
d'une totale liberté d'expression et d'action (bien que le gouvernem
ent ait annoncé de temps en temps
l'expulsion de tel ou tel dirigeant nicaraguayen anti-sandiniste).
Le c
as Lara Urbina, écrivain nicaraguayen
qui s'est réfugié à l'ambassade du Costa Rica en août 1984 e
t a été arrêté le 24 décembre par la police
sandiniste, n'a guère arrangé les rapports entre les deux pays.
Position inconfortable que celle du Costa Rica: les États-Unis, souha
itant sa militarisation, ont encouragé
à cet effet la tendance anti-sandiniste au sein du gouvernement, alor
s que le pays a reçu des réfugiés de
tous bords (surtout Salvadoriens et Nicaraguayens).
Tout au long de l'
année 1984, la politique extérieure
du Costa Rica a témoigné des divergences au sein du gouvernement:
un va-et-vient incessant entre des
mesures de rapprochement avec les États-Unis (notamment en s'alignan
t sur le Salvador et le Honduras
face au groupe de médiation dit de "Contadora" qui réunit la Colom
bie, le Mexique, Panama et le
Venezuela), et d'éloignement (comme la visite du président Monge
en Europe afin d'y rechercher des
appuis financiers en dehors des États-Unis et son initiative d'organi
ser à San José la réunion des ministres
de la Communauté économique européenne, de l'Amérique centra
le et des pays du Groupe de Contadora
les 28 et 29 septembre 1984).
Par ailleurs, le pays n'a pas su éviter la banqueroute économique
et s'est montré incapable de
rembourser sa dette.
D'où d'interminables négociations avec le Fon
ds monétaire international dont les
recommandations se sont répercutées sur le climat social: invasion
s de terres par les paysans qui
réclamaient une réforme agraire, grèves, comme celle des ouvrie
rs de la United Brands (compagnie nord-
américaine qui exploite la banane), la plus longue de toute l'histoi
re costaricienne (soixante-douze jours)
et qui s'est terminée quelques mois plus tard par le retrait de la co
mpagnie du Costa Rica.
Coup sévère
pour une économie chancelante, dont la banane constituait la seconde
exportation.
Quant à la monnaie,
elle a été dévaluée de 25% par rapport au dollar, le 29 juin
1984, et de 6,6% le 25 octobre.
Tous ces
facteurs politiques et économiques ont fait que la traditionnelle "ne
utralité" du Costa Rica a évolué vers
une politique de "neutralité" plus "active", tant ce pays s'est trouv
é impliqué dans les conflits
centraméricains, sous l'effet conjugué des pressions internes et e
xternes, plus que par une volonté
unanime du gouvernement..
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