Corvus oculum corvi non eruet / Un corbeau ne crève pas les yeux d'un autre corbeau
Publié le 02/01/2022
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1 / 2 Corvus oculum corvi non eruet
Un corbeau ne crève pas les yeux d'un autre corbeau
Cette expression est dite proverbiale par Grégoire de Tours (Historia
Francorum"
5,.
18) et elle possède un précédent dans les Saturnalia de
Macrobe (7, 5,.
2).
Elle affi11ne que des individus semblables ne se
maltraitent jamais entre eux, et que les puissants et les grands de la
terre
réussissent toujours à se mettre d'accord sur le dos des plus
faibles (pour une autre image voisine, cf.
n.
482 ).
Notre expression
trouvait son origine dans une autre fo,
111ule Cornicum oculos con_fi
gere, > (cf.
par exemple Cicéron, Pro
Murena,
11, 25 ; Pro Flacco, 20, 46 ; saint Jérôme, Apologia contra
Rujinum, 2, 27 ; saint Ambroise, Ep .• 40, 6 ; Cassiodore, De artibus et
discplinis liberalium litterarum, Pl 70" 1159a), et signifiait qu'il était
particulièrement difficile (
étant donnée la vue perçante de ces ani
maux) qu'une personne particulièrement rusée en abuse une autre.
Toutes les langues européennes possèdent un équivalent de notre
les
c·o1·beaux ne crèvent pas les yeux aux corbeaux (Arthaber 324 ;
Lacerda-Abreu 86 ; pour les variantes en dialectes italiens,
cf·.
Schwamenthal-Straniero 1995).
2 / 2.
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