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Corrigé Trois ans après, livre IV Pauca meae de Victor hugo

Publié le 06/10/2021

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« Trois ans aprs , livre IV Pauca meae Introduction En 1843, LŽopoldine, la Þlle a”nŽe de Victor Hugo, meurt noyŽe avec son Žpoux lors dÕune promenade en barque sur la Seine.

Le pote, qui apprend la nouvelle en lisant un journal, est profondŽment bouleversŽ.

Il consacre plusieurs pomes ˆ ce drame dans le recueil Les Contemplations, dont Ç Trois ans aprs È, Žcrit en 1846, o il exprime un chagrin inconsolable.

Quelles formes prend lÕexpression du deuil dans ce pome ? Nous verrons que le pote Žvoque la sou ffrance dÕun pre aprs la mort de sa Þlle avant de montrer que ce pome est aussi un cri de colre adressŽ ˆ Dieu. Plan dŽtaillŽ I.LÕexpression de la sou ffrance dÕun pre aprs la mort de sa Þlle A.Un pome ŽlŽgiaque = un chant de deuil -Champ lexical de la sou ffrance : Ç terrassŽ È, Ç deuil È, Ç dŽsespre È, Ç sou ffre È, Ç sou ffris È -La ponctuation expressive souligne lÕintensitŽ de cette sou ffrance : exclamations, interrogations -des ŽlŽments signalent lÕattachement du pote ˆ LŽopoldine : voir les mŽtaphores Ç un autre ange qui sÕest enfui È et Ç la lumire / Que jÕavais parmi les vivants È + les pŽriphrases Ç lÕhumble enfant È et Ç un autre ange È + le dŽterminant possessif dans Ç avec ma Þlle ˆ mes c™tŽs È. -Ce deuil ravive un autre, plus ancien : vers13_17 qui Žvoquent la mort de la mre de Victor Hugo. B.

Le dŽsir de mourir du pote -Il exprime un dŽsir de solitude : voir la situation dՎnonciation au dŽbut du pome.

Le pote sÕexprime ˆ la premire personne Ç je È, Ç me È et sÕadresse ˆ une foule indistincte quÕil dŽsigne par la deuxime personne du pluriel Ç ne me parlez pas È, puis par le pronom personnel Ç on È.

Il semble sÕopposer ˆ la volontŽ de cette foule Ç Que veut-on que je recommence ? È mais aussi ˆ celle de la Ç crŽation immense È.

Le dŽsir de solitude est aussi indiquŽ par les exclamations et les nŽgations Ç Ne me parlez pas È et Ç Je ne demande / quÕun peu de silence et de paix. È -CÕest peut-tre mme un dŽsir de mort : voir les euphŽmismes qui Žvoquent la mort du pote Ç sÕen aller È, Ç jÕai Þni È et Ç je me repose È qui, associŽ au mot Ç paix È Žvoque la formule funŽraire Ç quÕil repose en paix È.

Voir aussi le rejet des vers 37-38 : comme il y a une pause ˆ la Þn des vers, il peut conduire ˆ lire le vers 37 Ç il nÕavait quՈ me laisser vivre È sans son complŽment Ç avec ma Þlle È, ce qui signi Þerait que le pote se considre comme mort.. »

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