?Corrigé du sujet du devoir de contrôle n°1
Publié le 23/05/2020
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Corrigé du sujet du devoir de contrôle n°1
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Corrigé du sujet du devoir de contrôle n°1
Le temps est caractérisé par son irréversibilité, ainsi l’homme se rend bien compte
qu’il est impuissant face au temps puisque le passé ne reviendra jamais et sera condamné à
disparaître.
Il n’en demeure que des souvenirs ou des réminiscences vagues.
Nombreux sont
les écrivains qui ont relaté leurs vies dans des récits autobiographiques ou des mémoires tel
que André Gide dans Si le grain ne meurt.
Or, contrairement à ce dernier, qui s’exhibe dans
son livre et relate ses souvenirs d’enfance, certains préfèrent oublier le passé et ne s’occuper
que de l’avenir.
Il est question de savoir si tout s’en va, comment l’homme peut-il se
construire, vivre son présent et envisager son avenir en oubliant son passé ? (ou on peut
simplement retranscrire la problématique du sujet : doit-on garder à l’esprit son passé ou
l’oublier ?)
Notre passé fait partie de nous-mêmes.
C'est une tranche de notre vie qui reste
définitivement gravée en nous, plus ou moins refoulée dans notre subconscient et qui peut
ressurgir à la surface de notre conscience à n’importe quel instant de la vie, il suffit seulement
de sentir une odeur, d’écouter une chanson ou de passer dans un lieu fréquenté jadis.
Nos souvenirs, quelque soit leur charge émotionnelle, sont alors indépendants de notre
volonté.
On ne peut pas les effacer de notre mémoire facilement s'ils sont désagréables car
« le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; [mais] le souvenir de la douleur est de la
douleur encore » comme l’affirmait Lord Byron.
Toutefois, le temps a le pouvoir de les
atténuer et de modifier leur couleur.
Ils deviennent, par conséquent, une partie de notre
expérience de la vie et illuminent notre présent.
Ainsi, le temps qui passe permet-il
d’apprendre et de tirer des conclusions de nos actes.
Quant à notre avenir, il ne peut bien sûr se bâtir que sur le socle de notre vécu.
Victor Hugo
disait: "Qui prend passé pour racine a pour feuillage l'avenir".
C’est que, malgré les erreurs et
les douleurs, le passé permet de construire l'avenir car nos fautes forgent, malgré tout, notre
caractère et nous empêchent de refaire les mêmes erreurs.
Il faut simplement du temps pour
acquérir des compétences.
Et puis des évènements de la vie quotidienne, des émissions à la télé font ressurgir le passé ou
des bribes du passé et le problème, c'est qu'on n'est pas toujours en mesure d'y faire face dans
certains moments inopportuns, donc il faut adopter une attitude rationnelle pour vivre le
présent et construire le futur.
Il faut dans ce cas accepter son passé !
Somme toute, l’oubli du passé détruit l’apprentissage et l’homme doit s’attacher à ses
racines et construire son présent et son avenir en fonction de son passé.
Cependant, dans
certains cas ne faut-il pas dépasser ce qui est négatif comme les déceptions, les échecs et l
humiliation et surtout la culpabilité ?.
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