corrigé dm HLP première sur G. Bronner et les techniques de l'endoctrinement
Publié le 14/02/2022
Extrait du document
«
Les avis sont partagés quant à l’acquisition du langage et de
nombreux linguistes apportent leurs arguments en faveur de l’inné.
En
effet, selon les nativistes et les générativistes, la parole est d’une
nature innée, nous disposons d’une grammaire universelle dont sont
constitués les principes de toutes les langues.
Ils partagent de
nombreux arguments en faveur inné de la parole.
Dans un premier temps, la rapidité d’apprentissage du langage
par les enfants, dès 4 ans montrerait que nous en avions déjà la
capacité avant.
Comme si la langue était déjà en nous, ou comme si le
« cerveau contenait un moule ».
Ce que l’on entend par là c’est que la
structure de toutes les langues est déjà inscrite en nous comme une
architecture innée.
Mais aussi, Les premières vocalisations du bébé (6 à
8 mois) qui ne sont pas volontaires ni contrôlées, et résultent donc de
l’innéisme.
Dans un deuxième temps, d’après Noam Chomsky par exemple, un
enfant n’acquiert non pas « le langage », mais une déclinaison
particulière de ces principes dans une langue.
Nous avons en nous, dès la naissance, toutes les capacités pour
maîtriser les bases de la langue, car nous avons des facultés cognitives
et sensori-motrices.
Mais aussi, la capacité de contrôler finement
l’appareil vocalique, puisque dès le deuxième trimestre de grossesse, le
fœtus dispose déjà d’un appareil auditif de façon à se familiariser aux
sons.
Ceci est de l’ordre de l’innée.
Donc, les arguments en faveur d’une parole innée sont que les
capacités qui permettent la parole sont innées.
Selon le comportementalisme et béhaviorisme, la parole est d’une
nature acquise.
C’est-à-dire que le langage relève essentiellement de
l’ordre d’un apprentissage.
Car si le bébé dispose d’emblée de facultés
cognitives et sensori-motrices, il doit tout au long de son évolution
acquérir la maîtrise du vocabulaire propre à sa langue maternelle pour
se faire comprendre.
Il doit apprendre une langue.
Après les vocalises involontaires et
non maîtrisées, à l’âge de 8 mois, il s’exprime volontairement par des
babillages qui sont encore une forme d’expérimentation du langage, il
adapte cette disposition à son environnement.
Par la suite, il apprend le
nom des choses et parle de façon de plus en plus intelligible et
complexe.
Et plus tard encore, il doit apprendre les règles nécessaires
aux interactions sociales notamment « bonjour », « merci » afin de
s’inscrire dans sa famille puis dans la société.
Le fait que tout ceci soit
une gradation mène à penser que c’est une acquisition, nous ne
naissons pas direct avec la capacité à nous exprimer intelligiblement,
avec des mots clairs et ordonnés.
De même, pour les partisans du langage comme un acquis,
l’enfant après avoir appris la langue, apprend comment s’en servir.
Il
commence ainsi à répondre à des besoins vitaux, puis en évoluant dans
son langage, à interagir avec son entourage, pour au final, comprendre.
»
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