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Corrigé dissertation : faut-il respecter les lois ?

Publié le 22/08/2021

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« CO N C E P T I O N E T M I S E E N PA G E : PA U L M I L A N Corrigé dissertation : faut-il respecter les lois ? Introduction L’expression "faut-il" peut renvoyer à au moins deux formes de né cessité : une nécessité quasiment physique (respecter par peur du gendarme, po ur sauver sa vie ou au moins sa liberté) ou un devoir moral (respecter parce qu’ on reconnaît le bien fondé de la loi, sa justesse).

Le terme "lois" est d’emblée ambigu en ce qu’il peut renvoyer à la fois aux lois de la nature (lois physiques : gravitation universelle, principe de l ’action-réaction) et aux lois juridiques et morales (celles que l’homme établit). Les lois de la nature (à ne pas confondre avec la loi naturelle qui reste une hy- pothèse) s’efforcent d’expliquer de manière transparente les p hénomènes de la nature par une formule générale explicative.

Ces lois relèvent du fait, elles ré- sultent d’une étude a posteriori des phénomènes de la nature et sont de l’ordre de l’être : la nature ne nous laisse pas le choix de ses lois.

En ce se ns, la question du droit n’intéresse pas les lois de la nature : s’agissant des lo is de la nature, il est impossible de distinguer entre l’être et le devoir-être, entre ce qui est et ce qui doit (ou devrait) être.

Par suite, la question du respect des lois de la nature ne se pose pas vraiment : on peut les mentionner mais il ne faut surtout pas s’y attarder ou y consacrer une partie entière.

Les lois de la nature n’engagent en aucun cas la liberté de l’homme et la question de leur respect ne se pose pas vraiment. Les lois juridiques ou morales ne relèvent pas d’un déterminisme naturel : quand bien même il existerait un droit naturel, il reste possible de ne pa s le respecter (même si le droit naturel interdit, par exemple, le meurtre, je peux n éanmoins tuer).

Ces lois concernent les relations humaines, leur organisa tion.

Elles règlent la façon dont l’homme use de sa liberté par sa volonté ou son désir .

Ces lois sont susceptibles d’êtres respectées ou non et chacun ne sait pas toujours immédia- tement ce qu’il doit faire.

En ce sens, il est possible ici d’étab lir une distinction entre le droit et le fait, entre le devoir-être et l’être : dès lors que l’homme dis- pose d’une liberté, il devient capable de différencier entre ce qui est et ce qui devrait être.

Vous pouviez distinguer entre d’un côté "respecter les lois" et de l’a utre, "obéir aux lois".

Le respect semble avoir d’emblée une connotation mora le et par suite, respecter les lois impliquerait d’en reconnaître le bien-fond é.

Pour autant, il est possible d’obéir aux lois (par peur du gendarme, par intérêt) san s nécessairement les respecter ou en reconnaître le bien fondé.

Le respect renvo ie au fait de consi- dérer quelqu’un ou quelque chose avec déférence, à accorder une cer taine valeur à quelque chose.

L’obéissance, au contraire, renvoie à l’idée d e soumission, au fait de se conformer à qui est ordonné ou défendu sans nécessaireme nt avoir d’égard envers ce à quoi on obéit. Bref, le sujet invite à s’interroger sur le bien-fondé d’une obéis sance sans réserve aux lois, ou au contraire, sur la possibilité de fonder, en raison, une forme de B E N J A M I N T H E I FF RY 1PH I L O S O P H I E TE R M S. »

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