corpus: Reconnaissance artistique de la matérialité et de l’immatérialité de l’œuvre

« Corpus: Sujet: Reconnaissance artistique de la matérialité et de l’immatérialité de l’œuvre Références: -Erased, RAUSCHENBERG -La spécialisation de la sensibilité à l’état de matière première en sensibilité picturale stabilisée, KLEIN -1 and 3 chairs, KOSUTH -Still be here, HATSUNE MIKU, trailer On assiste, dans la seconde moitié du XXe siècle, au développement d'un art qui tend à se passer le plus possible de matière, voire à s'en affranchir totalement.

On focalise alors son attention sur le travail intellectuel qui préside à la conception de l'œuvre ; aussi la réalisation de celle-ci devient-elle secondaire.

Voire futile.En ce sens, les artistes reconnaissent la notion de matérialité d’immatérialité de l'œuvre comme deux travers artistiques qui s’opposent,ce qui fut impossible dans le courant de pensée précédent le XXe siècle,ils vont donc nier le concept de matérialité au profit de l’immatérialité.Nous nous demanderons alors comment les artistes reconnaissent la matérialité et l’immatérialité dans l’oeuvre? Afin de répondre à ce questionnement nous allons diviser notre argumentation en deux parties.Dans une première partie nous étudierons comment la réduction maximale de la matière permet de mettre en valeur l’immatérialité puis dans une seconde partie comment l'immatérialité et la matérialité se définissent chez ces artistes. Yves Klein se fait le chantre de l'immatériel.L’artiste multiplie les performances et les propositions visant à spiritualiser et dématérialiser l'ensemble du processus plastique.Dans son oeuvre “La spécialisation de la sensibilité à l’état de matière première en sensibilité picturale stabilisée” aussi surnommée l'exposition du vide. »