Corpus poésie
Publié le 07/12/2021
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Le corpus qui nous est présenté contient trois poèmes : le premier Le poète crotté, de Claude Le Petit, le second intitulé Fonction du poète de Victor Hugo, auteur romantique du XIXe siecle. Nous avons également l’Albatros, de Charles Baudelaire. Enfin, le quatrième poème est Soyez bon pour le poète, extrait de « Les poèmes de l’humour triste « de Jules Supervielle. Il s’agit ici de comparer les images du poètes et les conceptions de la poésie qui se dégagent de ces poèmes.
ces quatre poèmes se rejoignent dans la mesure où les poètes apparaissent comme des personnes seules, voire incomprises. A cet égard, nous pouvons constater que dans l’Albatros, l’oiseau suscite l’agacement des marins qui « pour s’amuser // prennent des albatros « et « l’autre mime // l’infirme qui volait « traduisant les moqueries que subissent les poètes. De même, dans fonction du poète, celui à qui « Dieu parle à voix basse « est un guide, « lui seul distingue // le germe qui n’est pas éclos «. Nous avons ici un retranchement dans l’individualisme qu’on remarque également chez Le Petit où le poète est représenté comme quelqu’un de marginal et qui revendique sa marginalité, notamment quand on le voit « marcher au-dessus de la chrétienté «. Le poète est un être différent de par son apparence notamment. Et cela, quelque soit le poète : « Quand dis-je, avec ces traits vous trouverez un homme, dites assurément : c’est un poète françois ! « Cette apparence est donc caractéristiques des poètes, d’où l’utilisation du présent de vérité générale. Enfin, chez Supervieille, cette solitude du poète se remarque par un plaidoyer de l’autre relatant les souffrances conséquentes du poète, et la sensibilité également. Le poète se sacrifie même pour le peuple en « donnant // son pauvre corps aux corbeaux «. L’emploi de certains adjectifs donneraient presque une connotation pathétique à ce poème. Cependant, de par ce sacrifice, l’auteur fait du poète un être doté de nombreuses vertus être supérieur. Une supériorité que l’on remarque notamment dans l’albatros avec de nombreuses antithèses comme « ces rois de l’azur maladroits et honteux «, « voyageur ailé // gauche et veule «. Ces antithèses soulignent l’aisance des albatros dans les airs, c’est-à-dire le poète lorsqu’il est dans son milieu avec la maladresse dont il fait preuve au milieu de tout le monde. On dit d’ailleurs que le poète est « exilé au sol «. Par ailleurs, le fait d’avoir utilisé l’albatros, un animal majestueux évoluant dans les airs caractérise une certaine supériorité morale des poètes.
Le corpus qui nous est présenté contient trois poèmes : le premier Le poète crotté, de Claude Le Petit, le second intitulé Fonction du poète de Victor Hugo, auteur romantique du XIXe siecle. Nous avons également l’Albatros, de Charles Baudelaire. Enfin, le quatrième poème est Soyez bon pour le poète, extrait de « Les poèmes de l’humour triste « de Jules Supervielle. Il s’agit ici de comparer les images du poètes et les conceptions de la poésie qui se dégagent de ces poèmes.
ces quatre poèmes se rejoignent dans la mesure où les poètes apparaissent comme des personnes seules, voire incomprises. A cet égard, nous pouvons constater que dans l’Albatros, l’oiseau suscite l’agacement des marins qui « pour s’amuser // prennent des albatros « et « l’autre mime // l’infirme qui volait « traduisant les moqueries que subissent les poètes. De même, dans fonction du poète, celui à qui « Dieu parle à voix basse « est un guide, « lui seul distingue // le germe qui n’est pas éclos «. Nous avons ici un retranchement dans l’individualisme qu’on remarque également chez Le Petit où le poète est représenté comme quelqu’un de marginal et qui revendique sa marginalité, notamment quand on le voit « marcher au-dessus de la chrétienté «. Le poète est un être différent de par son apparence notamment. Et cela, quelque soit le poète : « Quand dis-je, avec ces traits vous trouverez un homme, dites assurément : c’est un poète françois ! « Cette apparence est donc caractéristiques des poètes, d’où l’utilisation du présent de vérité générale. Enfin, chez Supervieille, cette solitude du poète se remarque par un plaidoyer de l’autre relatant les souffrances conséquentes du poète, et la sensibilité également. Le poète se sacrifie même pour le peuple en « donnant // son pauvre corps aux corbeaux «. L’emploi de certains adjectifs donneraient presque une connotation pathétique à ce poème. Cependant, de par ce sacrifice, l’auteur fait du poète un être doté de nombreuses vertus être supérieur. Une supériorité que l’on remarque notamment dans l’albatros avec de nombreuses antithèses comme « ces rois de l’azur maladroits et honteux «, « voyageur ailé // gauche et veule «. Ces antithèses soulignent l’aisance des albatros dans les airs, c’est-à-dire le poète lorsqu’il est dans son milieu avec la maladresse dont il fait preuve au milieu de tout le monde. On dit d’ailleurs que le poète est « exilé au sol «. Par ailleurs, le fait d’avoir utilisé l’albatros, un animal majestueux évoluant dans les airs caractérise une certaine supériorité morale des poètes.
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