Corpus : Honoré de Balzac, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau

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Qui est Balzac au moment de la publication du roman ? Balzac est un grand auteur du XIXème siècle.

Son œuvre est titanesque, il travaillait jusqu’à 18 heures par jours et passait ses journées à écrire dans sa maison du 16ème arrondissement.

Il écrivait des romans, lettres, articles de presses ou encore des nouvelles.

Les années 1830 représentent le début de sa folie d’écrivain.

Il écrit sans cesse et développe un nouveau projet.

Il veut dépeindre les mœurs de son siècle avec des "scènes" de la province, de la vie parisienne, de la vie privée, de la vie de campagne ou encore de la vie militaire.

Ce projet prend donc forme sous le nom de La Comédie Humaine, son objectif est alors de faire concurrence à l’état civil.

Balzac est novateur dans sa manière d’écrire, il a notamment l’idée du retour des personnages en 1834.

De fait, un même personnage peut apparaître dans différents romans à différentes étapes de sa vie.

Avec ce procédé, Balzac s’affirme comme un auteur réaliste qui veut dépeindre au mieux ce qui l’entoure.

Ainsi, années après années, les romans paraissent à un rythme effréné.

Il publie notamment Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau en 1837.

L’idée du personnage de César Birotteau avait germé chez Balzac dès 1834 mais c’est en 1837 que le Figaro lui achète le roman pour qu’il soit publié en feuilletons.

Finalement, César Birotteau devient un roman que le journal offrirait en prime.

Balzac écrit son roman en 25 jours et 25 nuits ce qui représente un tour de force pour l’auteur.

Puis, l’année suivante, il publie La Maison Nucingen, un personnage que nous rencontrons dans César Birotteau.

Balzac alimente La Comédie Humaine jusqu’à la fin des années 1840 et meurt en 1850 en ayant crée près de 2500 personnages dans plus de 90 ouvrages. 2.

Dégagez précisément les principales étapes du récit. Le récit s’ouvre et nous plonge in medias res dans la vie du couple Birotteau au moment où César est à son apogée. L'ambition de César Birotteau : un parfumeur ambitieux qui souhaite accéder à la respectabilité sociale.

Il rêve de devenir une figure importante de la bourgeoisie parisienne. "Birotteau, César, propriétaire du magasin de parfumerie À la Reine des Roses, rue SaintHonoré, n° 397, près la place Vendôme, était, depuis trente ans, parfumeur célèbre." Le projet de la « pâte Birotteau » : César investit son argent dans une pâte à base de cire qu'il espère être une révolution dans le domaine de la parfumerie.

"La société centrale des parfumeurs décida qu'un inventeur d'une pâte de cire odorante, connue sous le nom de César Birotteau, serait l'un des six membres de l'institut." Le bal de la rue de la Cerisaie : Pour se mettre en avant sa réussite, César organise un somptueux bal, le bal de la rue de la Cerisaie.

"Le bal de la rue de la Cerisaie est l'événement du jour." Les difficultés financières : Malheureusement, le projet de la pâte Birotteau échoue et il est endetté après le bal, entraînant des difficultés financières pour César.

"Les bilans de Birotteau se présentèrent à l'insolvabilité." La faillite et le redressement : César Birotteau fait face à la faillite et à la perte de sa boutique.

Il doit reconstruire sa vie et sa carrière à partir de zéro.

"Birotteau, en faillite, partagea son intérieur avec le baron du Tillet, son premier commis." La reconnaissance sociale : Malgré ses revers, César Birotteau obtient finalement une reconnaissance sociale tardive.

"La vie Birotteau est une des méditations les plus instructives que puisse donner l’histoire de ces ombres vivantes appelées les hommes." 1 DUPONCHEL Laura 1ère4 3.

Quel est le contexte social et politique du récit ? Le récit nous dépeint la vie de César Birotteau né en 1776 et mort en 1823 mais l’action est centrée sur les 20 dernières années de sa vie.

Nous sommes alors plongés dans le début du XIXème siècle.

De fait, après avoir vécu la Révolution française, César vit le début de son aventure parisienne sous le premier empire de Napoléon : « Le dernier enfant est le héros de cette scène.

Lorsqu’à l’âge de quatorze ans César sut lire, écrire et compter, il quitta le pays, vint à pied à Paris chercher fortune avec un louis dans sa poche.

Mais César est profondément royaliste, il se bat notamment sur les marches de Saint-Roch, le 13 Vendémiaire de l’an IV pour les Bourbons ».

C’est une grande fierté pour ce fervent royaliste : « Peut-être… me suis-je rendu digne de cette… insigne… et… royale… faveur en siégeant au tribunal consulaire et en combattant pour les Bourbons sur les marches de Saint-Roch au 13 vendémiaire, où je fus blessé par Napoléon ».

Par la suite, César vit la Restauration.

C’est après la défaite de Napoléon à Waterloo que Louis XVIII arrive sur le trône pour le plus grand bonheur de César.

En effet, grâce à ses connaissances comme La Billardière, il rencontre un confident de Louis XVIII, La Fontaine.

Ce dernier lui permet d’obtenir une place de 2500 francs à la caisse d’Amortissement dans la maison du Roi lorsque César est au plus mal.

Pour Birotteau, la monarchie est le meilleur régime politique.

Aussi, lors de la Restauration de nombreuses tentatives de réconciliations entre les anciens partisans de la Révolution et les royalistes ont lieu.

De fait, il y a une certaines tentions entre les libéraux et les royalistes mais ils essayent de s’entraider.

C’est par exemple le cas des frères Keller, François et Adolphe sont des libéraux mais ils sont tout de même flattés qu’un royaliste d’une telle renommée fasse appel à leurs services. La grande majorité se déroule aussi dans le Paris du XIXème siècle, un Paris en ébullition.

De fait, César vit alors dans le centre culturel, politique et économique de la France.

Paris est par exemple le lieu de la bourse ou encore du tribunal de commerce où se rend souvent César. C’est aussi le lieu de nombreux évènements sociaux qui permettent aux différents personnages de se rencontrer et d’évoluer.

Le grand bal des Birotteau en est l’exemple parfait, ici César montre au monde sa réussite sociale en compagnie de la haute bourgeoisie et de l’aristocratie : « Comme dans tous les bals, il vint un moment d’animation où les torrents de lumière, la joie, la musique et l’entrain de la danse causèrent une ivresse qui fit disparaître ces nuances dans le crescendo du tutti.

» Ainsi, le parfumeur évolue dans un contexte politique et social dans lequel les personnages aspirent à une ascension sociale et sont en quête du succès financier.

De fait, les luttes des différents personnages et notamment de César Birotteau façonne l’intrique du roman. 4.

Le roman est-il comédie sociale ? La comédie sociale est un moyen pour Balzac de dépeindre et de critique la société de son temps. Balzac utilise la satire pour mettre en lumière les défauts, les absurdités de la société en se moquant des comportements des personnages, de leurs valeurs, des normes sociales et des institutions.

De fait, Balzac se moque des normes sociales lorsque César organise son grand bal.

Il nous partage toute l’absurdité de ce moment.

C’est un bal pour montrer sa réussite et sa richesse mais ce bal mène à la chute du personnage.

Ici, nous ressentons toute l’ironie de Balzac ce qui est typique des auteurs de la comédie sociale. Aussi, Balzac se concentre sur les interactions entre les différentes classes sociales et met donc en avant.... »