corpus

« Noms : Dutruel, Awada Prénoms : Jules, Rayan Français Nous allons étudier un corpus de 5 textes dont les titres sont Jacques le fataliste et son maître de Diderot écrit en 1796 appartenant aux mouvement des Lumières, suivi de L’Ecume des jours de Boris Vian a son tour réalisé en 1947 qui est un comte merveilleux et moderne, nous aurons par la suite Bel-Ami de Maupassant publié en 1885 faisant donc partit du Naturalisme, L’étranger d’Albert Camus écrit pendant la seconde guerre mondiale en 1942 entrant dans le mouvement philosophique.

Enfin Le Rapport de Brodeck écrit par Philippe Claudel écrit dans notre siècle en 2007 ainsi il rentre dans le mouvement contemporain historique. Nous constatons que dans l’étranger de Camus et L’écume des jours de Boris Vian sont constitué de personnages mystérieux et hors du commun.

En revanche nous pouvons aussi assembler L’écume des jours et Bel-ami car ils ont tout deux une description très complètes des personnages du a leurs narrateur omniscients.

Nous allons travailler avec la problématique suivante « Quels sont les éléments romanesques qui contribuent à la remise en cause des personnages dans ces incipit ? » Tout d’abords, nous constatons que dans le texte de Jacques le fataliste et son maître ainsi que dans Bel-ami , la déconstruction du personnage ce fait par l’intervention du narrateur. Dans l’œuvre de Diderot le narrateur prend la parole en coupant la parole entre Jacques et sont maître, ainsi il insiste bien sur le fait qu’il peut changer le cours de l’histoire à sa guise ligne 34 à 38.

De plus le narrateur se déconstruit lui-même en énonçant qu’écrire des contes est à la portée de tout le monde.

Ensuite dans Bel-ami de Maupassant, le narrateur fait une description méliorative du personnage, mais se contre dit en le critiquant implicitement et ironiquement en le comparant à un mauvais sujet des romans populaires.

La fin est très contradictoire car Maupassant exprime ses sentiments sur son personnage, il n’aime pas son personnage comme le montre les lignes 25 à 26. Par la suite nous pouvons remarquer que dans L’étranger de Camus et Le rapport de Brodeck de Philipe Claudel le début est très mystérieux il est même accrocheur, dans L’étranger la première phrase commence par « aujourd’hui maman est morte, ou peut être hier je ne sais pas » Camus nous présente ainsi dès le début un personnage qui sort de l’ordinaire, par la suite on apprend qu’il doit faire faire quelques courses avant d’aller à l’enterrement de sa mère ceci met en valeur le fait que Philippe n’apporte pas beaucoup d’intérêt au décès de sa mère, de plus le personnage met tout au même plan il n’ya pas de hiérarchie dans ce qu’il raconte ce qui nous montre encore plus que le décès de sa mère n’est pas plus important que les course qu’il doit faire .

Dans le Rapport de Brodeck le personnage est également original, Claudel commence le texte par « Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien » L’écrivain met une intrigue dès la première phrase pour forcer le lecteur à savoir ce qui s’est passé, pour que le personnage parle de son plein gré, il est victime malgré lui comme nous l’indique la ligne 6 « Mais les autres m’ont forcé » , Brodeck se construit lui même en racontant ce qu’il est forcé de dire et se déconstruit en doutant, et son ignorance peut nous mener à faire une conclusion sur le caractère du personnage qui est le fait qu’il soit malmener et donc soumis à. »