Corneille - Fiche signalétique
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
«
Corneille
Prénom : Pierre Né en : 1606 Mort en : 1684
Famille : Né à Rouen d'une famille de petite bourgeoisie, il est l'aîné de sept enfants.
Son frère Thomas (1625-1709) connaît aussi uncertain succès au xviie siècle avec ses tragédies et comédies.
Études : Il fait ses études au collège des jésuites de Rouen de 1615 à 1622.
C'est un élève brillant, passionné par les auteurs latins.
Ilfait ensuite son droit.
L'avocat
En 1624, il prête serment comme avocat.
Il plaide très peu (timidité).
Son père obtient pour lui en 1628 une charge d'avocat du roi.
Ilmène une joyeuse vie à Rouen.
Les débuts au théâtre
1629 : Corneille écrit à Rouen sa première comédie qu'il présente à une troupe de passage.
Le succès de la pièce jouée à Paris lepousse à venir dans la capitale.
Richelieu le remarque.
Le succès
1636 : Le Cid assure sa gloire.
Mais la querelle qui suit cette pièce l'irrite.
Il retourne à Rouen où il reste pendant trois ans éloigné duthéâtre.
1640 : Retour à la tragédie.
Corneille se marie avec Marie de Lampérière dont il aura sept enfants.
Il habite à Rouen, maisvient souvent à Paris.
Ses succès au théâtre sont nombreux.
La retraite
1652 : Corneille connaît un échec retentissant avec sa tragédie Perthorite.
1652-1656 : De retour à Rouen, Corneille se consacre alorsentièrement à une adaptation en vers d'un ouvrage pieux du xiii siècle, L'Imitation de Jésus-Christ.
Le retour au théâtre
1658 : Corneille s'éprend d'une actrice, la marquise Du Parc.
Il reçoit une pension.
Il se remet à travailler pour le théâtre et connaît ànouveau quelques succès.
Il revient à Paris, mais il n'est plus à la mode.
Il a un jeune rival, Racine.
M1"" Du Parc, elle-même, le trahitpour Racine.
Ses dernières pièces passent presque inaperçues.
La vieillesse
Corneille n'écrit plus pour le théâtre.
Il est oublié et délaissé.
Un dernier regain de faveur fait jouer à Versailles six de ses tragédies en1676.
L'Europe redécouvre son œuvre.
Il meurt en 1684.
Œuvres
Corneille a écrit 33 pièces, dont 9 comédies.
Voici les principales.
1629 : Mélite, comédie.
1643 : Polyeucte, tragédie.
1631 : Clitandre, tragi-comédie.
Le Menteur, comédie.
1633 : La Galerie du Palais, comédie.
1644 : Rodogune, tragédie.
1634 : La Place royale, comédie.
1651 : Nicomède, tragédie.
1636 : L'Illusion comique, comédie.
1662 : Sertorius, tragédie.
Le Cid, tragicomédie.
1674 : Suréna, tragédie.
1640 : Horace, tragédie.
Cinna, tragédie.
Corneille est-il un auteur classique ?
Depuis 1960 environ, les travaux universitaires sur Corneille tendent à mieux apprécier et interpréter son théâtre, vis-à-vis notammentde celui de Racine.
Pendant longtemps, on a considéré Corneille et Racine comme les deux grands dramaturges classiques français,tout en notant que les irrégularités du théâtre de Corneille en gâtaient un peu les beautés.
J.
Rousset et A.
Stegmann ont montré queCorneille appartenait beaucoup plus au monde baroque qu'au classicisme.
Ses comédies et ses tragi-comédies, et surtout L'Illusioncomique, sont nourries des conceptions baroques du spectacle et de la vie : la vie est un songe, une représentation ; le théâtre est unreflet de cette illusion de réalité.
Le thème de la « gloire », cornélien par excellence, correspond bien à une idée propre au baroque : ilfaut aspirer à une figure héroïque de soi, chercher à se dépasser soi-même dans un élan plein d'énergie, même si la mort est au bout.On a pu ainsi rapprocher le théâtre de Corneille de celui de Shakespeare.
Le conflit cornélien
À partir de certaines pièces de Corneille a été créée l'expression « conflit cornélien » pour désigner la situation inextricable danslaquelle se trouve une personne.
L'exemple le plus connu est celui relatif à Rodrigue, le héros du Cid.
Ou bien il venge son honneur (etdonc tue le père de Chimène), ce qui rend impossible le mariage avec la femme qu'il aime ; ou bien il ne le tue pas, et le mariage esttout aussi impossible, Chimène ne pouvant épouser un homme sans honneur et lui-même ne pouvant survivre sans avoir lavé cettetache.
Mais Corneille a produit une œuvre complexe et abondante.
Il faut donc éviter de le réduire à quelques schémas scolaires de cetype..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- COMMENTAIRE DE TEXTE : “Stances à Marquise”, Pierre Corneille (1658)
- HGGSP : Fiche de Lecture article Wagner
- fiches de lecture FICHE N°1 : SIDDARTHA METAMORPHOSES DU MOI
- Fiche de révision Les cahiers de Douai
- Littérature D'idée, Olympe de Gouges Fiche de revision